Rapport de la réunion scientifique de l'Initiative sur le travail et la santé
Sommaire
1. Introduction et contexte
Les lieux de travail du Canada sont le reflet de notre société; or la population du pays est vieillissante. Le nombre de personnes souffrant de handicaps, de maladies chroniques ou de problèmes de santé liés au travail est en hausse. De plus en plus de Canadiens consacrent un temps et une énergie considérables à prendre soin de leurs proches. Les handicaps ou les problèmes de santé sont un obstacle à l'intégration de certains Canadiens au marché du travail, et en empêchent d'autres de conserver un travail significatif. Les employeurs tentent de s'adapter à l'évolution des besoins en compétences et de satisfaire le mieux possible leurs employés tout en s'efforçant de développer et de conserver leur personnel. Les responsables des politiques, les assureurs, les cliniciens, les commissions de sécurité professionnelle et d'assurance contre les accidents du travail, les syndicats, les associations professionnelles et d'autres intervenants rencontrent à la fois des difficultés et des occasions, tandis qu'ils s'adaptent aux besoins uniques et aux particularités de la main-d'oeuvre du XXIe siècle.
L'Initiative sur le travail et la santé témoigne d'un intérêt croissant pour le maintien d'une main-d'oeuvre en santé, productive et inclusive; les investissements fédéraux récents visant à soutenir l'intégration des personnes handicapées au marché du travail en sont un exemple. L'initiative vise à réunir les chercheurs et intervenants de nombreux secteurs, afin d'élaborer des approches innovatrices et fondées sur des données probantes pour la conception de lieux de travail qui contribuent à la santé et à la productivité de l'effectif diversifié du Canada. Elle est axée sur la mise en place des conditions voulues pour « assainir » le travail – plus précisément, sur les mesures d'adaptation et les interventions nécessaires pour favoriser l'intégration au marché du travail des personnes souffrant de problèmes de santé (p. ex. blessures, maladies chroniques) et de handicaps, et des travailleurs qui assument un rôle de soignant en dehors de leur travail rémunéré. Aux fins du présent rapport, le terme « mesures d'adaptation » s'entend des modifications au travail et aux environnements de travail destinées à favoriser une participation professionnelle significative. Elles comprennent des mesures et des aménagements à la fois officiels et officieux à divers niveaux (travailleurs, organisations, milieux de travail, secteurs, politiques/réglementation, établissements d'enseignement, système de soins de santé, etc.).
L'Initiative sur le travail et la santé se veut une collaboration entre les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et un nombre grandissant de partenaires et d'intervenants diversifiés. En septembre 2013, les IRSC et le CRSH ont co-organisé une réunion scientifique sur invitation d'une journée à Toronto. Cette réunion a rassemblé un groupe d'éminents chercheurs issus de plusieurs disciplines et pourvus d'expertise sur le travail et la santé. (La liste des participants figure à l'Annexe 1.) La réunion visait à recueillir les idées des chercheurs sur le thème et les orientations futures d'une initiative de recherche transformationnelle sur le travail et la santé. Les objectifs principaux suivants avaient été fixés pour la rencontre :
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Informer les participants des progrès réalisés jusqu'à maintenant dans l'élaboration de l'Initiative sur le travail et la santé.
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Obtenir l'opinion d'experts au sujet du thème proposé de l'initiative (mesures d'adaptation en milieu de travail).
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Valider le thème proposé de l'initiative
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Préciser le thème de l'initiative (Comment optimiser l'initiative/en maximiser l'impact? Le concept actuel comporte-t-il des lacunes?)
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Déterminer les sujets et les questions de recherche multidisciplinaire/multisectorielle pertinents et établir des priorités (Quels sont les sujets et les questions de recherche les plus importants en ce qui concerne les mesures d'adaptation en milieu de travail?)
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Évaluer la capacité de recherche du Canada dans ce domaine (Avons-nous le personnel hautement qualifié nécessaire pour réaliser les buts de l'initiative?)
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Trouver des partenaires éventuels pour l'initiative
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Le rapport qui suit résume les commentaires et suggestions des chercheurs présents à la réunion scientifique.
2. Ce qui s'est dit à la réunion
Dans l'ensemble, les participants ont grandement apprécié les possibilités offertes par une initiative de recherche interdisciplinaire concertée pour favoriser des lieux de travail et des effectifs inclusifs. Le groupe s'est exprimé sur les impacts souhaités, l'étendue et la construction de l'initiative, et a suggéré comment la décrire et la structurer pour que les collaborations soient les plus significatives possibles.
Impacts souhaités de l'initiative :
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Les lieux de travail du Canada permettent la participation entière et significative des personnes atteintes de problèmes de santé et des travailleurs qui assument un rôle de soignant, ce qui améliore la productivité du Canada et la santé de sa population.
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On reconnaît globalement la valeur d'une main-d'oeuvre inclusive qui permet et soutient la participation de groupes pouvant nécessiter plus de mesures d'adaptation ou de soutien au travail, y compris les travailleurs âgés, les personnes handicapées et les travailleurs aux prises avec des problèmes de santé physique ou mentale. Les lieux de travail attirent, retiennent, engagent et satisfont une variété de travailleurs, le mot d'ordre étant l'inclusion.
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Les déterminants de l'intégration au travail sont compris et mis en pratique à la fois à l'intérieur (p. ex. changements structurels et conviviaux dans les organisations) et à l'extérieur des lieux de travail (p. ex. rôle du transport adapté pour permettre aux gens de travailler).
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Les interventions en milieu de travail et les pratiques exemplaires favorisant la pleine participation sont fondées sur des données probantes, et toutes les parties prenantes les comprennent et y attachent de l'importance.
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Un cadre politique est en place pour favoriser la pleine participation, à l'échelle des organisations et des provinces.
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La collaboration est meilleure entre les chercheurs, les lieux de travail, les paliers de gouvernement et d'autres intervenants concernés.
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La direction du CRSH et des IRSC crée des possibilités de collaborations nouvelles et productives.
Portée et cadre de l'initiative :
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Les participants ont beaucoup parlé du terme « mesure d'adaptation », lequel possède un sens étroit et bien précis pour certains intervenants (c.-à-d. les employeurs sont légalement tenus d'adapter leurs lieux de travail aux travailleurs).
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Certains participants ont suggéré d'explorer comment structurer plus largement l'initiative – par exemple, aider les employeurs du Canada à permettre la participation entière et significative des personnes aux prises avec des problèmes de santé et des travailleurs qui assument un rôle de soignant, pour ainsi améliorer la productivité du Canada et la santé de sa population.
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Les participants ont souligné l'importance d'aborder ces thèmes à plusieurs niveaux (c.-à-d. travailleurs individuels, lieux de travail individuels, secteurs, etc.) et selon les perspectives de plusieurs intervenants (p. ex. travailleurs, employeurs, gouvernements, syndicats, etc.), pour ainsi favoriser la collaboration intersectorielle et interdisciplinaire et permettre la mise sur pied d'interventions fondées sur des données probantes.
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Les participants ont souligné l'importance de faire attention aux transitions au cours de la vie des travailleurs – par exemple, la transition d'un jeune à son premier emploi, ou le départ/retour d'un travailleur ayant subi une blessure.
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Les participants font remarquer que les lieux de travail sont peuplés de plusieurs générations de travailleurs. Les besoins de santé, les priorités et les vulnérabilités varient en fonction de l'âge.
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Des interventions médicales et technologiques permettent aux personnes atteintes de maladies chroniques de demeurer plus longtemps dans la population active.
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Les changements démographiques – notamment le vieillissement de la population – fournissent l'occasion aux employeurs et aux employés d'examiner comment gérer efficacement les problèmes cognitifs et les questions de compétences. Ces changements offrent aussi une occasion de mieux comprendre les besoins des aidants naturels qui travaillent pour ainsi mieux les appuyer.
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Les travailleurs aux prises avec des problèmes de santé mentale, les enfants handicapés qui finiront par intégrer le marché du travail et les personnes qui travaillent avec un handicap, ou ne travaillent pas à cause d'un handicap, sont des exemples de groupes qui pourraient mériter une attention particulière.
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Il est important de reconnaître que les politiques ont le potentiel de promouvoir autant l'exclusion que l'inclusion.
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On sent que les cliniciens et les employeurs sont réfractaires aux mesures d'adaptation.
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Les gens sont très conscients de la question de la santé au travail, mais les interventions actuelles sont rarement basées sur des données probantes. Il faut explorer des moyens d'encourager l'adoption des interventions déjà éprouvées et la création de nouvelles interventions.
Structure de l'initiative :
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Le Canada possède de solides capacités de recherche sur le travail et la santé. On y trouve, par exemple, d'éminents chercheurs qui travaillent sur des accessoires fonctionnels et des appareils de réadaptation, sur la prévention de l'invalidité découlant du travail, et sur le retour au travail.
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La recherche soutenue doit être transformatrice et apporter une contribution nouvelle à notre compréhension des enjeux.
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Les participants ont souligné l'importance de faire l'effort de mesurer les coûts et les avantages économiques associés aux méthodes innovatrices d'adaptation des milieux de travail et de soutien à la participation professionnelle.
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Il faut soutenir le développement des capacités de recherche sur les méthodes de recherche intersectorielle/interdisciplinaire.
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Les processus d'évaluation par les pairs doivent être conçus pour soutenir le type de recherche nécessaire à une initiative de ce genre.
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La collaboration multidisciplinaire et transdisciplinaire entre chercheurs, et la collaboration intersectorielle avec les partenaires et les utilisateurs des connaissances sont riches de promesses.
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Une grande variété de partenaires pourraient être intéressés à participer à cette initiative, y compris des employeurs des secteurs public et privé, des décideurs fédéraux, provinciaux/territoriaux et municipaux, des sociétés d'assurance, des commissions des accidents du travail, des syndicats, des associations professionnelles, des organismes non gouvernementaux et des organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé.
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Pour être fructueux, les partenariats doivent être significatifs et basés sur les relations. Les partenaires devraient pouvoir influencer la direction de l'initiative pour assurer sa pertinence à l'égard de leurs besoins et priorités.
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L'initiative doit soutenir la collaboration entre utilisateurs des connaissances (p. ex. employeurs, syndicats, travailleurs, responsables des politiques, fournisseurs de soins de santé, etc.).
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L'initiative devrait comporter un mécanisme de soutien à la collaboration (p. ex. financement pour compenser les coûts directs ou indirects de la participation à la recherche, reconnaissance des coûts directs et indirects associés à la direction de grandes initiatives de recherche comme celle-ci.).
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Divers intervenants pourraient contribuer à l'initiative et en profiter, et l'initiative offre une gamme de possibilités d'engagement.
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Les utilisateurs des connaissances ont besoin d'aide pour développer leur capacité de réception et d'application des résultats de la recherche.
3. Prochaines étapes
L'Initiative sur le travail et la santé en est à ses tout premiers pas. En combinant nos idées, nos efforts et nos ressources, nous guiderons la conception de possibilités de financement qui couvriront nos objectifs communs. L'initiative produira des éléments probants et des approches solides qui appuieront des interventions et des politiques axées sur les mesures d'adaptation et visant à faciliter le travail sain, et créera la capacité et l'infrastructure nécessaires pour quantifier les répercussions plus générales de ces interventions et de ces politiques sur la santé et l'économie, et pour en faire la preuve. L'initiative est mise sur pied dans le cadre d'un processus de consultation itératif auprès de tout l'éventail des intervenants qui ont en commun le désir de créer des approches innovatrices et fondées sur des données probantes pour concevoir des lieux de travail qui favorisent la santé et la productivité de la main-d'oeuvre diversifiée du Canada. Cette initiative en évolution sera façonnée par les idées des chercheurs résumées ici, et par la prochaine phase de consultation avec les partenaires et les utilisateurs des connaissances. Dans les mois qui précéderont le forum des partenaires prévu pour 2014, nous continuerons de recueillir les idées des intervenants clés. Les ressources nécessaires à l'Initiative sur le travail et la santé seront obtenues dans le cadre de partenariats par des contributions en espèces et en nature (p. ex. accès aux environnements de travail où les études peuvent avoir lieu et où les interventions peuvent être testées). Ces partenariats seront formés au début de l'initiative, de sorte que les priorités des partenaires puissent en influencer la mise sur pied et la direction.
Annexe 1 : Liste des participants
Pierre Côté, professeur agrégé et directeur, UOIT-CMCC Centre for the Study of Disability Prevention and Rehabilitation, Institut universitaire de technologie de l'Ontario
Cate Creede, animatrice, The Potential Group
Carolyn Dewa, professeure de psychiatrie, Université de Toronto; chef, Centre for Research on Employment and Workplace Health, Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
Linda Duxbury, professeure, École de gestion Sprott, Université Carleton
Hani El-Gabalawy, directeur scientifique, Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite des IRSC
Janet Fast, professeure d'écologie humaine, Université de l'Alberta
Renée-Louise Franche, psychologue clinicienne, WorkSafe BC; professeure auxiliaire, Faculté des sciences de la santé de l'Université Simon Fraser, École de santé publique et des populations de l'Université de la Colombie-Britannique, et École de santé publique Dalla Lana de l'Université de Toronto
Tanya Gallant, associée, Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite des IRSC
Monique Gignac, directrice scientifique associée et scientifique principale, Institut de recherche sur le travail et la santé; scientifique principale, Division of Health Care and Outcomes Research, Toronto Western Research Institute
Brent Herbert-Copley, vice-président, Capacité de recherche, CRSH
David Holdsworth, professeur de radiologie diagnostique et de biophysique médicale, Université Western; scientifique, Robarts Research Institute
Yves Joanette, directeur scientifique, Institut du vieillissement des IRSC
Joy Johnson, directrice scientifique, Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC
Mieke Koehoorn, professeure agrégée, École de santé publique et des populations, Université de la Colombie-Britannique; chaire de recherche des IRSC sur le genre, le travail et la santé
Christian Larivière, chercheur principal, Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
Sally Lindsay, professeure adjointe, Département de science du travail et d'ergothérapie, et scientifique, Hôpital de réadaptation pour enfants Holland Bloorview
Katherine Lippel, chaire de recherche du Canada en droit de la santé et de la sécurité du travail, Université d' Ottawa
Linda McKenzie, directrice adjointe, Conception des programmes stratégiques et Analytique, Instituts de recherche en santé du Canada
Zul Merali, président et directeur général, Institut de recherche en santé mentale de l'Université d'Ottawa
Joy MacDermid, professeure, École des sciences de la réadaptation, Université McMaster; chaire de recherche des IRSC sur le genre, le travail et la santé
Lynn McDonald, professeure, Faculté de travail social, et directrice, Institute for the Life Course and Aging, Université de Toronto
Cindy McIntyre, analyste des politiques, Stratégie et rendement organisationnels, CRSH
Cameron Mustard, président et scientifique principal, Institut de recherche sur le travail et la santé
Sylvie Nadeau, professeure titulaire, École de réadaptation, Faculté de médecine, Université de Montréal
Emily Neff, gestionnaire de projet, Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite des IRSC
Michelle Peel, directrice adjointe, Institut du vieillissement des IRSC
Sergio Rueda, professeur adjoint de psychiatrie, Université de Toronto; scientifique associé, Réseau ontarien de traitement du VIH
Zena Sharman, directrice adjointe, Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC
Kim Shuey, professeure agrégée, Département de sociologie, Université Western
Liz Stirling, directrice adjointe, Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite des IRSC
Emile Tompa, professeur adjoint, École de santé publique Dalla Lana, Université de Toronto; scientifique, Institut de recherche sur le travail et la santé
Holly Tuokko, professeure de psychologie et directrice, Centre on Aging, Université de Victoria
Catherine Ward-Griffin, professeure et scientifique, Institut de recherche en santé Lawson, Arthur Labatt Family School of Nursing, Faculté des sciences de la santé, Université Western
Allison Williams, professeure agrégée, École de géographie et des sciences de la Terre, Université McMaster; chaire de recherche des IRSC sur le genre, le travail et la santé
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