Vérification interne du Programme de subventions d’appui aux instituts
Rapport de vérification interne
Juin 2015
Table des matières
- Résumé
- Introduction
- Les Instituts de recherche en santé du Canada
- Subventions d’appui aux instituts
- Risques examinés pendant la vérification
- Objectif
- Portée
- Opinion générale des vérificateurs
- Divulgation d’une atteinte à l’indépendance et à l’objectivité
- Énoncé de conformité
- Résumé des forces
- Résumé des possibilités d’amélioration
- Rapport détaillé
- Annexe
Résumé
Introduction
La vérification interne du Programme de subventions d'appui aux instituts (SAI) fait partie du Plan annuel de vérification interne fondé sur les risques 2014-2015, approuvé par le conseil d'administration (CA) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Les Instituts de recherche en santé du Canada
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l'organisme fédéral responsable du financement de la recherche en santé au Canada. Créés en juin 2000 en vertu de la Loi sur les instituts de recherche en santé du Canada, les IRSC rendent des comptes au Parlement par l'intermédiaire de la ministre de la Santé. Ils ont pour mandat d'« exceller, selon les normes internationales reconnues de l'excellence scientifique, dans la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d'améliorer la santé de la population canadienne, d'offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de santé au Canada ». Les IRSC se composent de 13 instituts « virtuels », chacun étant dirigé par un directeur scientifique appuyé par un conseil consultatif de l'institut et employé par un établissement d'enseignement canadien de premier plan (« établissement d'accueil »). Cette structure virtuelle rassemble tous les partenaires dans le processus de recherche – à savoir ceux qui subventionnent la recherche, ceux qui la réalisent et ceux qui en utilisent les résultats – pour échanger des idées et se concentrer sur les besoins des Canadiens : une bonne santé et les moyens de prévenir et de combattre les maladies. Chaque institut appuie un large éventail de recherches dans des domaines qui lui sont propres et, en consultation avec ses intervenants, établit les priorités de recherche dans ces domaines. Les IRSC financent plus de 14 000 chercheurs et stagiaires dans des universités, des hôpitaux d'enseignement et d'autres organismes de santé et centres de recherche au Canada et à l'étranger.
Subventions d'appui aux instituts
Les SAI sont versées par les IRSC aux établissements d'accueil pour établir et soutenir les activités des instituts, et ne peuvent pas servir au financement de la recherche en santé. Les établissements d'accueil assurent le paiement et le suivi des dépenses que les directeurs scientifiques décident et approuvent. Les SAI sont versées à titre de subventions et doivent être utilisées conformément aux Conditions modifiées du Programme de subventions d'appui aux instituts. De plus, les instituts et leur établissement d'accueil doivent gérer les SAI conformément à leur entente, et aux politiques de l'établissement d'accueil.
Risques examinés pendant la vérification
La présente vérification s'intéresse aux risques suivants propres au programme de SAI:
- La non-conformité aux politiques du Conseil du Trésor sur les programmes de paiements de transfert, aux conditions du programme et à la Loi sur les IRSC pourrait entraîner une réduction du financement des IRSC, un resserrement de la surveillance de l'organisation, ou une atteinte à sa réputation auprès de ses intervenants;
- Le manque de documentation ou les incohérences dans l'application de la structure de gouvernance actuelle pourraient créer de la confusion et entraîner une utilisation inappropriée des fonds publics;
- Un contrôle des opérations et de la gouvernance qui ne correspond pas aux risques pourrait mener à des dépenses inappropriées et au gaspillage de ressources;
- La prise de décision et la planification pourraient être basées sur de l'information inexacte et/ou insuffisante.
Les risques suivants – désignés dans le Profil de risque organisationnel 2015-2016 des IRSC – sont aussi couverts par la présente vérification :
- R1 – Gestion des relations avec les intervenants externes – Les IRSC s'affairent à améliorer leur capacité d'établir des partenariats et des collaborations puisqu'ils appliquent actuellement une approche au cas par cas et qu'ils risquent ainsi de rater des possibilités stratégiques de mobiliser des intervenants et d'augmenter l'enveloppe de financement de la recherche en santé.
- R2 – Engagement des employés et soutien à ceux-ci [gestion du changement] – Compte tenu des multiples changements récents survenus simultanément aux IRSC, le personnel des IRSC risque de ne pas bien comprendre les résultats souhaités, ce qui pourrait entraîner leur désengagement et limiter la capacité de l'organisme à opérer les transformations visées.
- R3 – Établissement des priorités et appariement des ressources – Compte tenu de la disponibilité de ressources inutilisées – tant pour les subventions et bourses que pour les fonds de fonctionnement – il existe un risque que la capacité des IRSC à répondre et à s'adapter aux besoins d'un milieu de recherche en rapide évolution soit restreinte. La capacité opérationnelle des IRSC à investir efficacement dans de nouveaux projets de recherche prioritaires appelés à produire des retombées importantes s'en trouverait ainsi réduite.
- R7 – Mesure du rendement, communication de rapports et évaluation – Les IRSC risquent de ne pas être en mesure de surveiller et d'évaluer correctement leurs progrès relativement à leurs engagements et à leur mandat, et de ne pas pouvoir produire des rapports adéquats sur ces progrès.
Objectif
La vérification avait pour objectif de fournir l'assurance que la gouvernance du modèle des SAI fait l'objet de contrôles adéquats, y compris les contrôles financiers et de gestion acceptables, et respecte la Politique sur les paiements de transfert, la Directive sur les paiements de transfert, la Ligne directrice concernant la Directive sur les paiements de transfert et les Conditions modifiées du Programme de subventions d'appui aux instituts. L'objectif de la vérification est lié aux éléments Résultats et responsabilisation, Gouvernance et gestion stratégique, et Gestion financière et des actifs du Cadre de responsabilisation de gestion du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT).
Portée
Couvrant les activités de l'année financière 2013-2014 (13 M$), la vérification visait à examiner l'efficacité et l'intégralité des contrôles entourant la structure de gestion des processus opérationnels du programme de SAI et la conformité des processus opérationnels/du programme de SAI aux conditions du programme et à la politique du Conseil du Trésor (CT), ainsi qu'à déterminer si l'exécution des programmes assurait un bon cadre de contrôle de gestion.
Opinion générale des vérificateurs
La vérification a permis de conclure que le Programme de subventions d'appui aux instituts avait des problèmes modestes. Des faiblesses ont été relevées en ce qui concerne la conformité à la politique du CT; toutefois, les problèmes de conformité n'ont pas entraîné de risque important. En raison des faiblesses identifiées en matière de rapport et de surveillance des dépenses engagées par les instituts, ceux-ci pourraient recevoir des fonds avant que le besoin se manifeste. Une meilleure documentation des processus clés contribuera à un traitement plus uniforme pour les instituts, surtout compte tenu de la dissolution de l'unité du personnel des instituts en poste à Ottawa (PIPO) et de la réaffectation de ses fonctions à d'autres portefeuilles des IRSC.
Divulgation d'une atteinte à l'indépendance et à l'objectivité
Le Dirigeant principal de la vérification (DPV) est aussi directeur du Rendement et de la Responsabilisation, rôle dans lequel il est chargé de donner suite à l'observation no 10 du Rapport de vérification interne. Cela comporte un risque d'atteinte à l'indépendance et à l'objectivité (Norme 1100 de l'IIA [ PDF (518 Ko) - lien externe ]). Cette constatation d'audit présente l'absence d'indicateurs de rendement propres au programme de SAI. Cette faiblesse sera corrigée dans le cadre d'une initiative existante visant à élaborer un cadre d'évaluation pour les instituts sous la responsabilité d'un groupe de travail composé de représentants des intervenants touchés, et soumis à un degré de surveillance adéquat de la part de la direction. Par conséquent, le risque d'atteinte à l'indépendance et à l'objectivité est jugé minime.
Énoncé de conformité
J'estime, en tant que dirigeant de la vérification, que les procédures de vérification mises en œuvre ont permis l'obtention d'éléments probants suffisants et appropriés pour soutenir l'exactitude de l'opinion exprimée dans le présent rapport. La vérification du Programme de subventions d'appui aux instituts a été réalisée conformément à la Politique sur la vérification interne du gouvernement du Canada et aux normes professionnelles connexes, et en conformité avec les Normes relative à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, comme en témoignent les résultats du programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
Résumé des forces
Durant la vérification, les forces suivantes ont été observées quant à l'administration et à la gestion du programme de SAI :
- Le conseil d'administration remplit son rôle à l'égard de l'établissement et du maintien des instituts, de la nomination des directeurs scientifiques et des membres des CCI, et de l'examen périodique du mandat et du rendement des instituts;
- Un processus structuré a été implanté pour recruter, évaluer et nommer les membres des CCI en tenant compte des critères établis dans la Loi sur les IRSC et de la composition actuelle de chaque conseil;
- Il existe un processus officiel pour recruter, évaluer et nommer les directeurs scientifiques des instituts;
- Les ententes nécessaires sont approuvées par la personne autorisée à le faire, et sont mises en place avant le début du paiement des subventions;
- Les pouvoirs de signature de documents financiers sont exercés et vérifiés conformément à l'Instrument de délégation des pouvoirs de signature en matière financière des IRSC lorsque les paiements sont effectués;
- Les établissements qui hébergent les instituts sont régulièrement soumis à des activités de surveillance financière, où leurs contrôles financiers et leurs contrôles de la gestion/de la conformité sont évalués.
Résumé des possibilités d'amélioration
Les aspects suivants de la gestion et de l'administration du programme de SAI nécessitent l'attention de la direction :
- Il n'existe aucun processus documenté pour confirmer que les changements aux politiques et au programme sont conformes à la loi, aux conditions du programme et aux exigences de la politique du Conseil du Trésor (observations 1 et 2);
- Il existe des faiblesses dans le mécanisme de rapport, dans la supervision et la surveillance des dépenses prévues et réelles de la SAI par les instituts (observation 3);
- La gestion actuelle des fonds non dépensés au terme d'une SAI n'est pas conforme à la Politique sur les paiements de transfert (observation 4);
- Certains éléments obligatoires sont absents de l'entente et de la demande de SAI (observations 5 et 6) ;
- Il existe des lacunes dans la documentation des processus qui soutiennent la transition des instituts (observation 7);
- Les responsabilités associées aux exigences en matière de gestion de l'information et de langues officielles ne sont pas clairement attribuées et documentées dans les différents instituts et aux IRSC (observations 8 et 9);
- Il n'existe pas d'indicateurs de rendement propres au Programme de subventions d'appui aux instituts (observation 10) ;
- Les risques liés au programme ne sont pas surveillés sur une base continue (observation 11).
Les vérificateurs remercient la direction et le personnel pour leur coopération dans la réalisation de cette vérification.
David Peckham
Dirigeant principal de la vérification et directeur, Rendement et Responsabilisation
Instituts de recherche en santé du Canada
La direction souscrit aux conclusions de la présente vérification.
Jane Aubin
Vice-présidente à la recherche, à l'application des connaissances et à l'éthique
Chef des affaires scientifiques
Instituts de recherche en santé du Canada
Thérèse Roy
Dirigeante principale des finances
Vice-présidente à la gestion et à la planification des ressources
Instituts de recherche en santé du Canada
Le 8 juillet 2015, la responsabilité du programme de SAI a été transférée du portefeuille RACE au portefeuille GPR. Les réponses et les plans d'action de la direction visant à donner suite aux constatations deviendront donc du ressort de GPR.
Rapport détaillé
Méthodologie et critères
La vérification interne du programme de SAI a été réalisée conformément à la Politique sur la vérification interne du gouvernement du Canada. Voici les principales techniques de vérification utilisées :
- entrevues avec la direction et le personnel des Instituts de recherche en santé du Canada;
- examen des politiques, des mesures législatives, des rapports, des dossiers électroniques, des conditions du programme, des profils de rôle des employés, des mandats des comités, des procès-verbaux et d'autres documents pertinents utilisés par le programme de SAI;
- examen des dossiers des instituts, y compris des ententes, des budgets et des rapports financiers;
- examen des dossiers de concours de directeur scientifique.
Les contrôles sont réputés appropriés lorsqu'ils sont suffisants pour réduire au minimum les risques de ne pas atteindre les objectifs. Les critères détaillés et les conclusions sont présentés à l'annexe du présent rapport.
La vérification s'est déroulée entre janvier et avril 2015.
Observations, recommandations et plan d'action de la direction
Le tableau ci-dessous présente les observations et les recommandations qui découlent de la vérification, ainsi que le plan d'action de la direction pour corriger les faiblesses relevées. Certains risques et impacts s'appliquent horizontalement à l'ensemble des observations de la vérification. Ces risques et impacts ont été regroupés et accompagnés de renvois dans le tableau « Analyse des impacts et des risques transversaux », à la suite de la présente section, afin d'en démontrer l'étendue et l'ampleur dans l'ensemble des observations.
Observation | Recommandation | Plan d'action de la direction |
---|---|---|
1. La politique de paiement des dépenses des membres des conseils consultatifs d'institut (CCI) n'est pas conforme à la Loi sur les IRSC (critère 21b). | ||
Les instituts font partie intégrante des IRSC, et plusieurs exigences les concernant figurent dans la loi habilitante des IRSC, la Loi sur les IRSC. Une de ces exigences consiste à rembourser les dépenses des membres des CCI selon les conditions établies par le gouverneur en conseil; c'est-à-dire, en conformité avec les politiques du gouvernement du Canada. Risque et répercussions Les IRSC enfreignent leur propre loi en ce qui concerne le remboursement des dépenses des membres des CCI. Bien que le risque financier soit limité puisque les politiques sur les voyages de la plupart des établissements sont moins généreuses que les politiques gouvernementales, le principal risque réside dans l'absence de mécanisme défini pour vérifier la conformité des politiques et des processus du programme à la Loi sur les IRSC. Le non-respect de la loi pourrait ternir la réputation des IRSC et engendrer une surveillance plus serrée de l'organisation dans les prochaines années. (Tableau 1 – Risque 1) |
1a) L'obligation des établissements d'accueil de rembourser les membres des CCI conformément aux politiques du gouvernement du Canada devrait être documentée et communiquée aux instituts. 1b) Un processus devrait être établi, définissant clairement les responsabilités et obligations redditionnelles, pour faire valider par des spécialistes compétents la conformité de tout changement proposé au programme avec les exigences de la Loi sur les IRSC. |
1a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – La responsabilité générale des SAI a récemment été transférée à la Direction des finances, qui travaille actuellement à l'élaboration d'un cadre de gestion clair et détaillé du programme de SAI. Ce cadre définira les responsabilités associées à la gestion du programme, et comportera les éléments suivants :
1b) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – À partir de maintenant, les changements proposés au programme seront vérifiés pour assurer la conformité aux exigences de la loi. Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
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2. Il n'existe aucun processus d'évaluation pour s'assurer que les modifications apportées au programme de SAI sont conformes aux conditions du programme (critère 3). | ||
Les conditions des programmes de paiement de transfert sont initialement approuvées par le Conseil du Trésor, et le pouvoir d'approuver tout changement ultérieur est attribué selon l'importance du changement. Les ministres ont le pouvoir d'approuver des changements mineurs, et peuvent aussi déléguer ce pouvoir à l'administrateur général de leur organisation. Selon les conditions du programme de SAI, approuvées en 2008, les DS peuvent être nommés pour des mandats d'un maximum de sept ans. Débutant en 2009, la durée des mandats des DS a été prolongée à huit ans. Ce changement a été officiellement approuvé par le CA en avril 2011; cependant, le pouvoir d'approuver ce changement mineur aux conditions du programme n'avait pas été délégué par le ministre. Risque et répercussions Même si le changement aux conditions était mineur (durée du mandat des DS), il a été effectué sans autorisation ou approbation adéquate. La modification des conditions sans autorisation adéquate risque de placer les IRSC et sa haute direction en situation de non-conformité à la politique du CT. (Tableau 1 – Risque 1) |
2a) Un processus devrait être établi, définissant clairement les responsabilités et obligations redditionnelles pour s'assurer que tout changement proposé au programme de SAI est conforme aux conditions du programme. Ce processus devrait inclure un examen du changement par les bureaux de première responsabilité (Services juridiques et Finances) visant à déterminer qui a le pouvoir de l'approuver en vertu de la Politique sur les paiements de transfert. |
2a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – À partir de maintenant, tous les changements proposés au programme de SAI seront soumis à un examen visant à garantir leur conformité aux conditions du programme. Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
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3. Des faiblesses en matière de rapport et de surveillance de l'utilisation prévue et réelle des fonds de la SAI ont entravé la gestion du versement des fonds aux instituts (critères 18, 19f, 25, 26). | ||
Au début de chaque année financière, les DS sont tenus de soumettre un budget des dépenses prévues de leur institut, ventilé par catégorie de dépense admissible. Au plus tard le 30 juin, un rapport financier annuel décrivant les dépenses réelles par catégorie pour l'année financière précédente doit être soumis aux IRSC. Le format du rapport et les catégories de dépense à utiliser sont dictés par les IRSC. Les rapports ne sont pas toujours reçus à temps et les catégories de dépenses ne sont pas toujours utilisées avec constance et cohérence. Les rapports financiers annuels sont comptabilisés par les Finances aux IRSC dans un tableur entretenu depuis le début du programme; plus récemment, les dépenses prévues et réelles ont été regroupées à un seul endroit pour faciliter l'analyse des écarts. Cependant, l'information n'est pas examinée ou utilisée pour éclairer les décisions relatives au financement du programme ou pour en évaluer les besoins financiers. L'examen de l'information financière effectué dans le cadre de la présente vérification a révélé que le programme avait accumulé un solde non dépensé de 5,5 à 7,35 M$ au cours des six années financières ayant pris fin le 31 mars 2014. Risque et répercussions En raison de ce manque de surveillance, les IRSC n'ont pas respecté deux exigences de la Directive sur les paiements de transfert, à savoir : fournir aux instituts le financement minimum requis pour permettre la réalisation des objectifs du programme, et ne pas verser les fonds de la subvention aux bénéficiaires avant que les fonds ne soient nécessaires. Cela a peut-être fait perdre aux IRSC des occasions de réaffecter les fonds disponibles des SAI et d'en optimiser l'utilisation dans le cadre des conditions existantes du programme. (Tableau 1 – Risques 3,4) |
3a) Un système de surveillance définissant clairement les responsabilités et les obligations redditionnelles des responsables devrait être créé, afin de faire en sorte que les rapports financiers soient reçus à temps par les IRSC, et examinés pour éclairer les décisions concernant le programme, y compris les décisions relatives aux avances fonds futurs. 3b) Les instituts devraient recevoir des lignes directrices en matière de rapport des dépenses, pour s'assurer que les dépenses sont déclarées de manière constante. |
3a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
3b) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
|
4. Les soldes non dépensés retournés aux IRSC lorsque les instituts changent d'établissement d'accueil ne sont pas gérés conformément aux conditions du programme et aux exigences de la Directive sur les paiements de transfert (critère 19g). | ||
Les conditions du programme précisent que la SAI continue d'être versée aussi longtemps que le bénéficiaire répond aux conditions d'admissibilité. Dans les conditions, un bénéficiaire admissible est défini comme « un établissement canadien qui héberge un institut des IRSC sous la conduite d'un DS affilié à cet établissement ». Lorsqu'un institut change d'établissement d'accueil, le bénéficiaire antérieur cesse de répondre aux conditions d'admissibilité. La SAI se termine, les activités financées prennent fin et la subvention n'est plus renouvelable. La pratique actuelle – qui consiste à traiter le changement d'institut comme un renouvellement de la subvention et à transférer tout solde non dépensé au nouvel établissement d'accueil – n'est pas conforme aux conditions du programme. En vertu d'une des dispositions de l'entente de SAI, le bénéficiaire doit retourner le solde non dépensé aux IRSC au terme de la subvention; de plus, la Directive sur les paiements de transfert oblige à comptabiliser les montants remboursables comme des dettes envers l'État. Risque et répercussions La façon de faire actuelle qui consiste à poursuivre la SAI mais à en modifier le bénéficiaire n'est pas conforme aux conditions du programme. De plus, le transfert des soldes non dépensés au nouvel établissement d'accueil contrevient à la Directive sur les paiements de transfert. (Tableau 1 – Risque 1) |
4a) Les fonds non dépensés à la fin de la subvention devraient être retournés aux IRSC en conformité avec l'entente de SAI, ainsi que gérés et comptabilisés conformément à la Directive sur les paiements de transfert. 4b) Une solution de rechange devrait être envisagée pour éliminer les soldes importants à la fin d'une SAI; par exemple réduire les avances de fonds faites aux établissements d'accueil sortants pendant la dernière année de leur subvention, ceci permettrait d'éviter des soldes importants non dépensés à l'expiration de la subvention. |
4a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – À partir de maintenant, tous les fonds non dépensés au terme d'une subvention seront retournés aux IRSC conformément à l'entente de SAI. Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
4b) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – Couvert dans la réponse à la recommandation 4a) Date d'achèvement prévue :
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5. Le modèle d'entente de SAI n'est pas entièrement conforme aux exigences des conditions modifiées du programme et aux exigences de la Directive sur les paiements de transfert définies à l'Annexe F : Dispositions des ententes de financement pour subventions (critère 3). | ||
L'entente de SAI officialise les arrangements pris par les IRSC et l'établissement d'accueil pour l'hébergement de l'institut. Bien qu'il existe un modèle d'entente utilisé de manière constante, ce modèle ne tient pas compte de toutes les conditions du programme et des exigences définies par le Conseil du Trésor pour les programmes de paiement de transfert. Voici les éléments manquants :
De plus, le modèle d'entente ne reflète pas le calendrier réel de versement des paiements. Risque et répercussions En l'absence de tous les éléments requis, le programme de SAI n'est pas entièrement conforme à la Directive sur les paiements de transfert du SCT. L'obligation d'inclure certains éléments dans les ententes de financement vise à limiter les risques pour les IRSC tout en permettant aux programmes d'atteindre leurs objectifs. L'omission de certains éléments peut faire courir des risques aux IRSC, sous la forme d'un resserrement de la surveillance de l'organisation ou d'une atteinte à sa réputation parmi ses intervenants. Les établissements d'accueil ignorent peut-être certaines de leurs obligations. (Tableau 1 – Risque 1) |
5a) L'entente de SAI devrait être examinée et mise à jour afin de la rendre parfaitement conforme aux conditions du programme et aux exigences du CT. |
5a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
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6. Le formulaire de demande de SAI ne contient pas tous les éléments exigés en vertu des conditions modifiées du programme (critère 9). | ||
Pour recevoir une SAI, l'établissement d'accueil doit remplir et soumettre une demande de financement. Les éléments devant y être inclus sont définis dans les conditions du programme. Pour une subvention, la demande constitue le principal moyen de recueillir de l'information sur l'admissibilité du bénéficiaire potentiel, et de confirmer leur compréhension de l'utilisation permise des fonds de la subvention. Le formulaire de demande de subvention d'appui aux instituts ne contient pas les éléments obligatoires suivants :
Risque et répercussions Les éléments manquants du formulaire de demande de subvention placent les IRSC en situation de non-conformité à la Politique sur les paiements de transfert du SCT, et peuvent les priver d'information pertinente pour exercer une diligence appropriée dans l'étude des demandes. (Tableau 1 – Risque 1) Par ailleurs, l'établissement d'accueil pourrait ne pas bien comprendre ses obligations en vertu du programme de SAI. |
6a) Le formulaire de demande devrait être mis à jour afin d'y ajouter les éléments manquants des conditions du programme :
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6a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – À partir de maintenant, toutes les nouvelles demandes incluront chacun des éléments prévus dans les conditions du programme. Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
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7. La documentation des processus lors de la transition d'un institut requiert des améliorations (critères 1c, 1d, 2b, 2c). | ||
Le CA a rempli son rôle à l'égard de l'établissement et du maintien des instituts par la création initiale des 13 instituts, la mise sur pied d'une structure de soutien aux IRSC, et la nomination des DS et des membres des CCI. Le CA révise périodiquement le mandat et le rendement des instituts. Cette révision a été faite lors des deux examens internationaux, lors d'une évaluation à mi-parcours des instituts et, plus récemment, lors d'une revue du modèle des instituts. Cependant, il existe des faiblesses dans la documentation des processus visant à faciliter la transition des instituts lorsqu'un nouveau DS est nommé et que les instituts déménagent dans un nouvel établissement d'accueil (EA). Voici les principaux éléments où l'absence de processus documentés a été notée :
La documentation existante pour guider la transition des instituts et orienter les DS et le personnel des établissements d'accueil a besoin d'être rafraîchie. Actuellement, ces activités dépendent surtout de la mémoire organisationnelle et de discussions informelles entre membres du personnel des instituts en poste à Ottawa (PIPO). À la suite de la revue du modèle des instituts, le PIPO cessera d'exister comme entité distincte, et le personnel et ses fonctions seront réaffectés à d'autres portefeuilles. Risque et répercussions Ce manque de documentation, conjugué à la perte d'un soutien exclusif et de la mémoire organisationnelle détenue par le PIPO, augmente le risque d'incohérence dans la gestion de la transition des instituts. Il est possible que les DS et le personnel des instituts ne reçoivent pas la formation et l'information nécessaires pour comprendre et respecter pleinement leurs obligations associées à la SAI. (Tableau 1 – Risque 2) |
7a) Les responsabilités et les processus associés aux principales activités des instituts devraient être documentés, ou mis à jour s'il existe de la documentation. Les aspects à couvrir sont :
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7a) Responsabilité Directeur, Ressources humaines Action D'accord La recommandation 7a) concorde avec un livrable clé des RH pour l'année financière 2015-2016 :
Date d'achèvement prévue :
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8. Les responsabilités associées à la gestion de l'information et des documents des IRSC conservés par les instituts ne sont pas clairement attribuées et documentées (critère 22b). | ||
Les instituts gèrent des documents qui font partie du fonds documentaire des IRSC et qui sont soumis à la Loi sur l'accès à l'information ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels (AIPRP) et aux politiques du Conseil du Trésor. Certains instituts ont implanté un système clair de gestion des documents. Le DS est informé de ses obligations liées à la tenue de documents et à l'AIPRP dans sa lettre d'offre et dans le plan de rendement récemment introduit; cependant, au-delà de la discussion initiale, les mécanismes de soutien et de contrôle en place pour assurer la bonne gestion des documents sont rudimentaires. La mise en œuvre prévue d'Infonet et l'accès sécurisé à l'intranet des IRSC pour les instituts aideront ceux-ci à gérer l'information conformément aux exigences du CA. Risque et répercussions S'ils ne sont pas sensibilisés à leurs obligations en matière de gestion de l'information, et s'ils ne reçoivent pas de formation et de soutien à cette fin, les instituts et leurs DS risquent de ne pas pouvoir protéger des documents des IRSC, d'appauvrir la mémoire organisationnelle, et de ne pas pouvoir adéquatement protéger ou rendre disponibles les renseignements privés de Canadiens en vertu des lois sur l'AIPRP et de la Politique sur la gestion de l'information et de la Directive sur la tenue de documents du CT. (Tableau 1 – Risque 2) |
8a) Les DS devraient être mis au courant de leurs responsabilités et obligations à l'égard de la gestion de l'information créée par les instituts. 8b) Le personnel de la Gestion de l'information des IRSC devrait soutenir les instituts en leur fournissant des procédures à suivre, des outils et de la formation sur leurs obligations en matière de gestion de l'information, y compris sur les exigences liées à l'accès à l'information, à la protection des renseignements personnels et à la sécurité. |
8a) Responsabilité Dirigeant principal de l'information Action D'accord
Date d'achèvement prévue :
8b) Responsabilité Dirigeant principal de l'information Action D'accord
Date d'achèvement prévue :
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9. Les responsabilités à l'égard du soutien en matière de langues officielles à fournir aux DS et au personnel des instituts ne sont pas documentées (critère 14). | ||
Les instituts constituent un prolongement des IRSC et représentent l'organisation auprès des Canadiens et du milieu de la recherche. Cela les oblige à se conformer aux articles de la Loi sur les langues officielles (LLO) liés à la prestation des services (Partie IV de la Loi) et à la promotion du français et de l'anglais (Partie VII), y compris à l'obligation de porter une attention toute particulière aux besoins des communautés linguistiques minoritaires. Les responsabilités du DS relativement aux parties IV et VII de la Loi, telles que décrites ci-dessus, sont définies dans la politique interne des IRSC sur les langues officielles. Les membres du PIPO jouent un rôle clé pour s'assurer que les activités des instituts respectent ces exigences liées aux langues officielles. Par exemple, dans la planification d'une conférence, ils veillent à ce que toutes les communications et la documentation soient disponibles dans les deux langues. Bien que cette obligation de soutien soit bien comprise par les employés du PIPO actuel, elle n'est pas documentée dans les profils de rôle du PIPO, problème qui est aggravé par la dissolution de l'unité du PIPO et la réassignation de ses fonctions et de ses membres aux IRSC. Risque et répercussions À la suite de la dissolution de l'unité du PIPO et de la réaffectation de ses effectifs dans d'autres portefeuilles, les instituts risquent de ne pas être informés de leurs obligations en vertu de la LLO, ou de devenir incapables de les remplir. Les faiblesses dans ce domaine pourraient nuire à la capacité des IRSC de nouer des dialogues avec leurs intervenants, ternir la réputation de l'organisme dans le milieu scientifique et parmi le public, et entraîner des plaintes officielles contre l'organisation à propos des langues officielles. (Tableau 1 – Risque 2) |
9a) Les responsabilités liées au soutien à fournir aux instituts pour assurer le respect de leurs obligations en vertu de la LLO devraient être clarifiées, documentées et attribuées au nouveau personnel responsable, une fois que le PIPO aura été réaffecté. 9b) Les DS devraient être pleinement informés de leurs obligations en vertu de la LLO par le biais de la documentation, de la formation et des activités de sensibilisation. |
9a) Responsabilité Directeur, Ressources humaines Action D'accord
Date d'achèvement prévue :
9b) Responsabilité Directeur, Ressources humaines Action D'accord
Date d'achèvement prévue :
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10. Il n'existe pas d'indicateurs de rendement propres au Programme de subventions d'appui aux instituts (critère 16b). | ||
Le processus actuel de rapport sur le rendement des instituts se compose d'indicateurs du rendement qui sont définis dans la Structure de gestion des ressources et des résultats, et dont les résultats sont transmis dans le Rapport ministériel annuel sur le rendement. Les deux indicateurs couvrent l'investissement de partenaires et la collaboration d'intervenants dans des initiatives de recherche des instituts. Les instituts préparent également un rapport annuel à soumettre au conseil d'administration. Ce rapport est axé sur la répartition des fonds de recherche de 8,6 millions de dollars investis par les instituts, ainsi que sur les partenariats et le total des investissements des IRSC dans les secteurs couverts par le mandat des instituts. Les impacts des instituts sont rapportés au moyen d'études de cas. Il n'existe pas d'indicateurs ou de rapports de rendement spéciaux pour les retombées des SAI. Bien que la majeure partie des fonds de la SAI soit consacrée au fonctionnement quotidien des instituts – salaires, locaux, équipement, etc. –, une partie sert également au développement des instituts et à l'engagement de leurs communautés de chercheurs. Dans la lettre confirmant la nomination des DS, il est mentionné que le budget annuel de la SAI doit être soutenu par un plan d'activités. Auparavant, cette exigence était remplie par un plan d'activités d'engagement de trois ans joint au plan opérationnel des instituts; cependant, cette pratique n'a plus cours. Risque et répercussions En l'absence d'indicateurs et de rapports de rendement significatifs pour le programme de SAI, la haute direction des IRSC ne peut pas déterminer dans quelle mesure les instituts utilisent efficacement leurs fonds pour promouvoir leurs propres objectifs et ceux des IRSC. (Tableau 1 – Risques 3,4) |
10a) Les IRSC devraient inclure des indicateurs de rendement significatifs pour le programme de SAI dans le cadre de leur évaluation régulière du rendement et de la pertinence des instituts. Ces indicateurs devraient être examinés dans le contexte des indicateurs de rendement établis pour l'ensemble des instituts et de la SAI, et des objectifs de rendement établis pour les DS. |
10a) Responsabilité Directeur, Rendement et Responsabilisation Action D'accord
Date d'achèvement prévue :
|
11. Les risques du programme de SAI ne sont pas surveillés de manière continue (critère 24). | ||
Une évaluation des risques du programme de SAI a été achevée dans le cadre de la présentation au CT sur les conditions modifiées du programme en 2008. À la suite des changements apportés aux conditions, trois nouveaux risques avaient été désignés, avec des contrôles compensatoires:
Ces risques ne font pas l'objet d'une surveillance continue visant à déterminer si les mesures d'atténuation ont été appliquées avec succès, ou si les risques doivent être révisés à la suite de changements dans l'environnement. Risque et répercussions Sans une surveillance continue de l'environnement interne et externe, on ne peut savoir si les mesures d'atténuation ont été appliquées, si elles ont produit les résultats désirés, ou si les risques désignés existent toujours. (Tableau 1 – Risque 3,4) |
11a) Un processus pour surveiller les risques du programme sur une base périodique devrait être établi, afin de déterminer si :
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11a) Responsabilité Directeur, Finances Action D'accord – Le cadre décrit dans la réponse à la recommandation 1a) comprendra :
Date d'achèvement prévue :
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Durant notre vérification, nous avons relevé des possibilités d’amélioration mineures susceptibles de renforcer les systèmes de contrôle interne, de simplifier le fonctionnement et de rehausser les processus de subventions d’appui aux instituts. Nous avons documenté ces observations dans une lettre adressée à la direction, et nous sommes satisfaits de sa réponse.
Risque | Observation | Mise en correspondance avec les risques/impacts |
---|---|---|
1. | 1. La politique de paiement des dépenses des membres des conseils consultatifs d’institut (CCI) n’est pas conforme à la Loi sur les IRSC. 2. Il n’existe aucun processus d’évaluation pour s’assurer que les modifications apportées au programme de SAI sont conformes aux conditions du programme. 4. Les soldes non dépensés retournés aux IRSC lorsque les instituts changent d’établissement d’accueil ne sont pas gérés conformément aux conditions du programme et aux exigences de la Directive sur les paiements de transfert. 5. Le modèle d’entente de SAI n’est pas entièrement conforme aux exigences des conditions modifiées du programme et aux exigences de la Directive sur les paiements de transfert définies à l’Annexe F : Dispositions des ententes de financement pour subventions. 6. Le formulaire de demande de SAI ne contient pas tous les éléments exigés en vertu des conditions modifiées du programme. |
La non-conformité aux politiques du Conseil du Trésor sur les programmes de paiements de transfert, aux conditions du programme et à la Loi sur les IRSC pourrait entraîner une réduction du financement des IRSC, un resserrement de la surveillance de l’organisation, ou une atteinte à sa réputation auprès de ses intervenants. |
2. | 7. La documentation des processus lors de la transition d’un institut requiert des améliorations. 8. Les responsabilités associées à la gestion de l’information et des documents des IRSC conservés par les instituts ne sont pas clairement attribuées et documentées. 9. Les responsabilités à l’égard du soutien en matière de langues officielles à fournir aux DS et au personnel des instituts ne sont pas documentées. |
Le manque de documentation ou les incohérences dans l’application de la structure de gouvernance actuelle pourraient créer de la confusion et entraîner une utilisation inappropriée des fonds publics. |
3. & 4. | 3. Des faiblesses en matière de rapport et de surveillance de l’utilisation prévue et réelle des fonds de la SAI ont entravé la gestion du versement des fonds aux instituts. 10. Il n’existe pas d’indicateurs de rendement propres au Programme de subventions d’appui aux instituts. 11. Les risques du programme de SAI ne sont pas surveillés de manière continue. |
Un contrôle des opérations et de la gouvernance qui ne correspond pas aux risques pourrait mener à des dépenses inappropriées et au gaspillage de ressources. La prise de décision et la planification pourraient être basées sur de l’information inexacte et/ou insuffisante. |
Annexe
Critères de vérification et conclusions
Les définitions ci-dessous sont utilisées dans la vérification pour évaluer le cadre de contrôle interne.
Conclusion par rapport aux critères | Définition des opinions |
---|---|
Bon contrôle | Bonne gestion, aucune faiblesse importante relevée ou besoin d’améliorations mineures seulement. |
Problèmes modestes | Le contrôle comporte des lacunes, mais le risque couru est limité, car la probabilité ou la conséquence du risque est faible. |
Importantes améliorations requises | Le contrôle comporte des lacunes qui, individuellement ou cumulativement, présentent un risque potentiel important. |
La conclusion générale tient compte du degré cumulatif d’exposition au risque par rapport aux observations issues de la vérification dans le contexte des critères énoncés ci-dessus.
Conclusion générale
La vérification a permis de conclure que le Programme de subventions d’appui aux instituts avait des problèmes modestes. Des faiblesses ont été relevées en ce qui concerne la conformité à la politique du CT; toutefois, les problèmes de conformité n’ont pas entraîné de risque important. En raison des faiblesses identifiées en matière de rapport et de surveillance des dépenses engagées par les instituts, ceux-ci pourraient recevoir des fonds avant que le besoin se manifeste. Une meilleure documentation des processus clés contribuera à un traitement plus uniforme pour les instituts, surtout compte tenu de la dissolution de l’unité du personnel des instituts en poste à Ottawa (PIPO) et de la réaffectation de ses fonctions à d’autres portefeuilles des IRSC.
Critères | Renvoi à des observations | Conclusion |
---|---|---|
Champ d’enquête 1 – Structure de gouvernance | ||
1. Le conseil d’administration a : a. établi/maintenu les instituts, en a déterminé le mandat, en a nommé les DS, et a clos leurs activités; |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
b. créé un CCI pour chaque institut, et en a nommé les membres; | Aucune exception notée | Bon contrôle |
c. élaboré des politiques régissant les rôles et les fonctions des instituts, des CCI et des DS; | Rapport de vérification interne (observation 7) |
Problèmes modestes |
d. les politiques couvrent les rôles/responsabilités, la gouvernance interne, les rapports hiérarchiques et les pouvoirs d’approbation au sein du programme de SAI; | Rapport de vérification interne (observation 7) |
Problèmes modestes |
e. examiné le mandat et le rendement de chaque institut à tous les cinq ans après sa création, et a déterminé si son mandat, ou les politiques régissant ses rôles et son fonctionnement, devaient être modifiés, fusionnés avec d’autres ou abolis | Aucune exception notée | Bon contrôle |
2. Il existe des processus documentés pour soutenir la prise de décision en temps opportun : a. transparence, équité, indépendance et approche structurée dans la sollicitation et l’étude des candidatures des DS et dans la sélection des DS |
Recommandations mineures, lettre adressée à la direction | Problèmes modestes |
b. examen des candidatures des établissements d’accueil désirant héberger un institut afin d’en assurer l’admissibilité et la conformité aux conditions du programme, et afin d’assurer l’existence de contrôles financiers et de gestion et l’admissibilité du budget proposé | Rapport de vérification interne (observation 7) | Problèmes modestes |
c. signature d’une entente de SAI | Rapport de vérification interne (observation 7) |
Problèmes modestes |
3. L’entente de SAI est conforme aux conditions révisées du programme et aux exigences définies à l’Annexe F de la Directive sur les paiements de transfert. |
Rapport de vérification interne (observations 2 et 5) | Observation 2 Observation 5 |
Champ d’enquête 2 – Conformité aux conditions révisées du programme | ||
4. La Structure de gestion, des ressources et des résultats des IRSC décrit les résultats stratégiques/retombées attendus et les activités clés des instituts. |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
5. L’information demandée aux établissements d’accueil se limite aux rapports d’activité et de rendement des instituts. |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
6. Le nouveau modèle d’entente de SAI se reflète dans le cadre de mesure du rendement et le Plan de vérification et d’évaluation fondé sur les risques des IRSC. |
Recommandations mineures, lettre adressée à la direction | Bon contrôle |
7. Tous les instituts ayant signé une entente de SAI après 2008 ont utilisé les conditions révisées du programme. |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
8. Tous les instituts sont dirigés par un DS employé par un établissement canadien. |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
9. La demande de formation d’un institut décrit :
|
Rapport de vérification interne (observation 6) |
Problèmes modestes |
10. Le budget proposé joint à la demande ne comprend que les coûts admissibles. |
Recommandations mineures, lettre adressée à la direction | Bon contrôle |
11. Le montant accordé représente 100 % du budget proposé, et ne dépasse pas 1 250 000 $. |
Recommandations mineures, lettre adressée à la direction | Bon contrôle |
12. Les instituts ne peuvent pas recevoir de financement d’autres sources fédérales. (Limite sur le cumul à 100 %) |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
13. Les candidats aux postes de DS déclarent leur statut d’anciens fonctionnaires en vertu des Lignes directrices sur les conflits d’intérêts et l’après-mandat. |
Aucune exception notée | Bon contrôle |
14. L’environnement de travail dans les instituts est propice à l’utilisation des deux langues officielles. |
Rapport de vérification (observation 9) |
Problèmes modestes |
15. Les IRSC mettent fin à la subvention d’un institut lorsque son établissement d’accueil ou son DS cessent d’y être admissibles. |
Recommandations mineures, lettre adressée à la direction | Impossibilité de conclure; aucun institut n’a vu ses activités prendre fin pour cause d’inadmissibilité. |
Champ d’enquête 3 – Conformité avec la Politique et la Directive sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor | ||
16. Le président : a. S’assure que les conditions du programme de SAI sont pertinentes et contribuent efficacement à l’atteinte des objectifs des IRSC et du gouvernement, en plus de soutenir/concorder avec :
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Aucune exception notée | Bon contrôle |
b. S’assure qu’une stratégie de mesure du rendement pour le programme de SAI :
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Rapport de vérification interne (observation 10) | Problèmes modestes |
c. S’assure que les résultats d’une évaluation ou d’un examen de la pertinence et de l’efficacité de chaque programme de paiement de transfert sont pris en compte et que des mesures appropriées sont prises sans tarder et, s’il y a lieu, recommande le renouvellement, la modification ou l’annulation des conditions de ces programmes. | Aucune exception | Bon contrôle |
d. S’assure qu’il existe des normes de service ministérielles raisonnables et pratiques pour le programme de SAI. | Aucune exception | Bon contrôle |
e. Les paiements de transfert ne sont pas versés à un ministère, comme défini à l’article 2 de la Loi sur la gestion des finances publiques, ni pour combler les besoins en fonds de fonctionnement ou d’investissement d’une société d’État fédérale. | Aucune exception | Bon contrôle |
f. Établir un plan triennal décrivant les intentions par rapport au renouvellement, à la modification ou à l’annulation des conditions; les évaluations ou les examens de la pertinence et de l’efficacité à effectuer; les initiatives d’engagement des candidats et des bénéficiaires. Ce plan est intégré au Rapport ministériel sur les plans et les priorités. | Aucune exception | Bon contrôle |
17. L’information sur la SAI – y compris sa description, les exigences applicables à la demande, les conditions d’admissibilité et les critères d’évaluation – est facilement accessible aux bénéficiaires potentiels et au grand public. |
Aucune exception | Bon contrôle |
18. Les instituts reçoivent le montant minimum requis pour atteindre les objectifs du programme. |
Rapport de vérification interne (observation 3) |
Problèmes modestes |
19. Les ententes de financement avec les bénéficiaires doivent s’assurer : a. qu’une entente existe avec le bénéficiaire de la SAI avant le versement du premier paiement; |
Aucune exception | Bon contrôle |
b. que les paiements de transfert sont versés aux bénéficiaires de manière rapide, prudente, efficace, favorable à la réalisation des objectifs et consciente des risques courus; | Aucune exception | Bon contrôle |
c. que toute subvention de plus de 250 000 $ est payée par versements, à moins que le montant complet ne soit nécessaire à la réalisation des objectifs de la subvention; | Aucune exception | Bon contrôle |
d. que le montant des avances versées durant une année financière n’excède pas les besoins de trésorerie estimés du bénéficiaire applicables à la part des dépenses admissibles assumée par le gouvernement fédéral au cours de cette année financière. Cependant, une avance peut être versée au cours d’une année financière pour couvrir la part des dépenses admissibles assumée par le gouvernement fédéral à engager par le bénéficiaire au cours du mois d’avril de l’année financière suivante, lorsqu’un ministère juge cela essentiel à l’atteinte des objectifs de l’entente de financement; | Ce critère a été retiré. L’exigence s’applique aux contributions, tandis que la SAI est une subvention. | |
e. que la comptabilité du bénéficiaire est à jour pour garantir que les avances sont dépensées à des fins autorisées, et que les soldes non dépensés sont d’un montant raisonnable compte tenu des besoins de trésorerie du bénéficiaire; | Ce critère a été retiré. L’exigence s’applique aux contributions, tandis que la SAI est une subvention. | |
f. qu’un paiement à verser dans le cadre d’une entente de financement est partiellement retenu lorsque cela est jugé approprié pour tenir compte du risque que le bénéficiaire ne remplisse pas ses obligations ou soit trop payé; | Rapport de vérification interne (observation 3) |
Importantes améliorations requises |
g. que les montants remboursables par le bénéficiaire, ou recouvrables auprès du bénéficiaire, sont reconnus comme des dettes envers l’État, et que les mesures appropriées sont prises pour les récupérer. | Rapport de vérification interne (observation 4) | Importantes améliorations requises |
Champ d’enquête 4 – Activités de supervision et de surveillance | ||
20. Les pouvoirs de signature de documents financiers sont exercés et vérifiés conformément à l’Instrument de délégation des pouvoirs de signature en matière financière des IRSC au moment : a. de la signature de l’entente de SAI (article 32) |
Aucune exception | Bon contrôle |
b. de l’attestation d’exécution (article 34 de la LGFP) | Aucune exception | Bon contrôle |
c. du versement du paiement (article 33 de la LGFP) | Aucune exception | Bon contrôle |
21. Les membres des conseils consultatifs : a. ne reçoivent pas de salaire |
Aucune exception | Bon contrôle |
b. reçoivent un remboursement à taux fixe de leurs frais de transport et de subsistance durant l’exécution de leur mandat. | Rapport de vérification interne (observation 1) |
Importantes améliorations requises |
22. L’information et la documentation sur les SAI sont gérées en conformité avec les lois et règlements. a. Les documents et l’information comptables sont gérés en conformité avec les lois et règlements gouvernementaux. |
Aucune exception | Bon contrôle |
b. La responsabilité de surveiller la gestion de l’information est clairement attribuée. | Rapport de vérification interne (observation 8) |
Problèmes modestes |
23. Une évaluation documentée des risques a été effectuée pour s’assurer que le degré de surveillance des bénéficiaires et les rapports exigés des bénéficiaires, y compris le degré d’attestation ou de vérification requis des bénéficiaires pour tout rapport, reflètent les risques propres au programme, la valeur du financement par rapport aux coûts administratifs, et le profil de risque des bénéficiaires. |
Aucune exception | Bon contrôle |
24. Des activités de gestion continue des risques ont lieu pour limiter au minimum les risques résiduels et l’exposition au risque. |
Rapport de vérification interne (observation 11) |
Problèmes modestes |
25. Les rapports financiers et non financiers sont soumis à un examen visant à en assurer l’intégralité, l’exactitude, la pertinence, la conformité au délai de présentation et le caractère raisonnable, et sont utilisés pour la prise de décisions. |
Rapport de vérification interne (observation 3) |
Importantes améliorations requises |
26. On examine les rapports financiers afin de comparer les dépenses prévues et réelles et d’analyser/expliquer les écarts entre les deux.
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Rapport de vérification interne (observation 3) |
Problèmes modestes |
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