Des boursiers Banting et des boursiers Vanier à la 67e rencontre des lauréats du prix Nobel de Lindau
Quatre chercheurs exceptionnels financés par le CRSNG se sont joints à un groupe de 400 jeunes scientifiques en devenir du monde entier qui ont passé une semaine en compagnie de 30 lauréats du prix Nobel à la 67e rencontre des lauréats du prix Nobel (en anglais seulement) du 25 juin au 30 juin 2017, à Lindau, en Allemagne. À cette occasion, les participants ont pu échanger des idées, discuter de projets et créer des réseaux internationaux sur les thèmes de cette année, consacrés à la chimie. Pour ces jeunes chercheurs en début de carrière, il s'agissait d'une occasion précieuse de rencontrer ces incontestables exemples à suivre et mentors pour obtenir des conseils, échanger des idées et des points de vue, et discuter des progrès actuels de la science et d'autres sphères.
Toutes nos félicitations aux quatre récipiendaires suivants, proposés par le CRSNG, que le comité d'évaluation scientifique Lindau a autorisé à assister à ce prestigieux évènement : Mme Myriam Drouin (titulaire d'une bourse d'études supérieures du Canada Vanier), M. Jonathan Challis (titulaire d'une bourse d'études supérieures du Canada Vanier), M. Saurabh Chitnis (titulaire d'une bourse postdoctorale Banting) et le Dr Frédéric Perras (titulaire d'une bourse postdoctorale Banting).
Myriam Drouin
« Je suis très honorée d'avoir été sélectionnée par le comité des bourses d'études supérieures du Canada Vanier pour présenter une demande en vue d'une participation à la 67e rencontre des lauréats du prix Nobel, et que le comité de l'évènement ait retenu ma candidature parmi des centaines d'autres soumises par de jeunes scientifiques internationaux. Je pense que cette expérience sera très enrichissante, autant sur le plan académique que sur le plan personnel. En effet, le prix Nobel est l'ultime récompense qu'un chercheur ou une chercheuse puisse obtenir, et côtoyer des lauréats sera très motivant et encourageant pour mes propres recherches. »
Myriam décrit sa recherche en ces termes : « Mon projet de recherche porte sur le développement de méthodes de synthèse de dipeptides fluorés. Ces mutants, qui sont non hydrolysables dans les conditions biologiques, présentent un intérêt en chimie médicinale, en plus de pouvoir servir de sondes moléculaires, entre autres en résonance magnétique nucléaire. »
Jonathan Challis
« C'est pour moi un honneur d'avoir été sélectionné pour participer à la rencontre des lauréats du prix Nobel de chimie, à Lindau. La possibilité de rencontrer des scientifiques nobélisés et d'apprendre d'eux m'inspire grandement et constituera sûrement un moment fort de ma carrière de diplômé. »
Jonathan décrit sa recherche en ces termes : « Les produits pharmaceutiques et les pesticides qui s'infiltrent dans les eaux naturelles ont le potentiel de produire des effets biologiques dans des organismes non ciblés. Ma recherche se concentre sur la caractérisation du sort et des effets de ces produits anthropogéniques dans les eaux de surface contaminées par les eaux usées et les rejets agricoles. Pour ce faire, j'ai créé un outil d'échantillonnage passif novateur qui permet de mesurer simplement et précisément les contaminants organiques polaires dans les systèmes aquatiques. »
Saurabh S. Chitnis
« Dans le contexte du début imminent de ma carrière scientifique indépendante, la rencontre de Lindau tombe à point nommé. Elle me permettra en effet de m'exposer aux idées concernant les principaux défis en chimie et me mettre en contact avec un réseau de brillants scientifiques avec qui je pourrais collaborer pour relever ces défis. »
Saurabh décrit sa recherche en ces termes : « Ma recherche porte sur la découverte de nouvelles façons d'établir des liens entre les éléments lourds du tableau périodique et d'utiliser ces connaissances pour créer de nouveaux polymères. »
Frédéric Perras
« Je me sens très honoré d'avoir la chance d'assister à la rencontre des lauréats du prix Nobel. Il s'agit d'une occasion unique que les bourses Vanier-Banting m'ont accordée afin que je puisse discuter avec ces géants de la science et apprendre leurs façons de mener des recherches. Je n'ai aucun doute qu'il s'agira d'une expérience enrichissante qui me marquera tout au long de ma carrière scientifique. »
Frédéric décrit sa recherche en ces termes : « La résonance magnétique nucléaire (RMN) constitue une des techniques scientifiques les plus puissantes pour étudier la structure moléculaire des matériaux comme les catalyseurs et les piles. En revanche, la RMN ne présente qu'une très faible sensibilité, ce qui limite son utilisation. Nous travaillons au développement et à l'application de la polarisation nucléaire dynamique afin d'améliorer la sensibilité de la RMN et de mener à la découverte de nombreux nouveaux matériaux utiles. »
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