Plan ministériel de 2018-2019 : Contexte opérationnel : les conditions qui influent sur notre travail
La recherche en santé joue un rôle important, car elle permet d’améliorer les résultats sur la santé de la population du Canada et d’ailleurs, et ce, tout en contribuant à la prospérité sociale et économique du Canada en général. À titre de principal bailleur de fonds de la recherche en santé au Canada, les IRSC sont bien placés pour appuyer la recherche novatrice ayant le potentiel de faire avancer les connaissances et de fournir des solutions aux questions de santé les plus complexes du pays.
En 2017, l’examen du soutien fédéral aux sciences a émis plusieurs recommandations qui détermineront l’orientation des IRSC et les mesures à prendre. Notons entre autres la création du Comité de coordination de la recherche au Canada, auquel siègent les présidents des trois organismes subventionnaires fédéraux. Ce comité aura un rôle de supervision et cherchera à harmoniser le travail de tous les organismes subventionnaires fédéraux afin de veiller à ce que les processus de financement soient coordonnés et que les investissements correspondent aux priorités en santé les plus urgentes, telles qu’énoncées dans la lettre ouverte de la ministre des Sciences, l’honorable Kirsty Duncan, et la ministre de la Santé, l’honorable Ginette Petitpas Taylor.
Afin de respecter leurs priorités organisationnelles, les priorités gouvernementales et leur mandat global, les IRSC continueront de solliciter la participation des milieux de recherche et des intervenants externes par leur stratégie relative aux partenaires et aux intervenants. De plus, à l’aide de la Politique en matière d’analyse comparative fondée sur le sexe et le genre du portefeuille de la Santé du gouvernement du Canada et du cadre des IRSC sur l’égalité des sexes, les IRSC continueront leur travail pour veiller à ce que l’équité, la diversité et l’inclusion soient prises en compte dans les pratiques opérationnelles. Par ailleurs, afin de créer un avenir sain pour les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métisles IRSC continueront à trouver des solutions permettant de combler l’écart persistant entre l’état de santé des Autochtones et celui des autres Canadiens, au moyen de politiques et de programmes de recherche en santé.
Il convient aussi de noter que les IRSC attendent l’annonce d’un nouveau président et recruteront trois nouveaux directeurs scientifiques d’instituts en 2018-2019. La ministre Petitpas Taylor a également annoncé la nomination de six chefs de file de la recherche au conseil d’administration des IRSC. Cette vague de renouveau marque le début d’une nouvelle phase dans l’élaboration des orientations stratégiques et des priorités des IRSC.
Risques | Stratégie de réponse au risque | Lien aux responsabilités essentielles de l’organisme | Lien aux engagements de la lettre de mandat ou aux priorités pangouvernementales et ministérielles |
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Risque 1 – Gouvernance efficace pour la prise de décisions : Il est possible que, compte tenu du changement de la direction des IRSC et du manque de clarté entourant les rôles de gouvernance, les membres, la communication et les processus, les IRSC soient incapables de maximiser leur fonctionnalité ou de surmonter les obstacles à la prise de décisions efficace. |
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Financement de la recherche et de la formation en santé |
Priorité pangouvernementale : Des Canadiens en santé Priorités des IRSC :
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Risque 2 – Priorisation stratégique et opérationnelle efficace : Il est possible que, sans processus adéquats pour assurer une priorisation efficace, les IRSC soient incapables à l’avenir d’exercer leurs activités principales (responsabilité essentielle et programmes) tout en conservant une capacité suffisante pour répondre aux nouvelles possibilités et menaces. |
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Financement de la recherche et de la formation en santé |
Priorité pangouvernementale : Des Canadiens en santé Priorités des IRSC :
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Risque 3 – Optimisation des ressources humaines actuelles : Il est possible que, sans stratégies proactives pour attirer et retenir des talents clés, les IRSC n’aient pas les ressources humaines nécessaires pour exercer leurs activités principales et répondre aux priorités futures, et qu’ils perdent leur avantage concurrentiel comme employeur. |
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Financement de la recherche et de la formation en santé |
Priorité pangouvernementale : Des Canadiens en santé Priorité des IRSC : Parvenir à l’excellence organisationnelle |
Risque 4 – Optimisation des technologies : Il est possible que les IRSC soient incapables de générer des données de haute qualité et de se doter de processus opérationnels et de systèmes modernes s’ils n’arrivent pas à adopter les nouvelles technologies, à tirer profit des technologies actuelles et à intégrer ces systèmes pour exercer leurs activités principales. |
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Financement de la recherche et de la formation en santé |
Priorité pangouvernementale : Des Canadiens en santé Priorités des IRSC :
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Les principaux risques énoncés ci-dessus ont été inclus dans le Profil de risque organisationnel 2018-2019 des IRSC, et les stratégies de réponse au risque serviront à les surveiller et à les atténuer. Étant donné le contexte organisationnel décrit ici, la direction des IRSC et l’agent principal de gestion du risque ont relevé deux priorités stratégiques et risques principaux, qui sous-tendent les quatre risques opérationnels clés du tableau.
La priorité stratégique numéro 1 sera de placer les IRSC en bonne posture pour contribuer à créer de la cohérence dans l’environnement scientifique actuel du gouvernement du Canada, notamment en appuyant la réponse du gouvernement à l’examen du soutien fédéral aux sciences. Il existe un risque que les IRSC ne soient pas suffisamment agiles pour s’adapter au nouvel environnement scientifique du gouvernement du Canada en raison de l’allocation actuelle des ressources, et de questions d’échéancier et de flexibilité.
La priorité stratégique numéro 2 consistera à faire en sorte que les IRSC puissent respecter l’ensemble de leur mandat afin de s’adapter et de répondre aux priorités naissantes du gouvernement du Canada et des partenaires par des structures organisationnelles, une gouvernance et des processus efficaces. Étant donné leurs capacités actuelles, il est possible que les IRSC soient incapables de s’adapter en raison de leur incapacité à harmoniser et à améliorer les mécanismes qui soutiennent l’accès, l’efficacité et la collaboration dans l’écosystème canadien de financement de la recherche.
Les IRSC surveilleront, évalueront et atténueront – en continu – les risques relevés et les risques potentiels qui pourraient nuire à leur capacité de respecter leur mandat et leur plan stratégique et de répondre aux attentes du milieu de la recherche et des Canadiens.
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