Semaine de la santé mentale 2018
Depuis 1951, les Canadiens célèbrent au mois de mai la Semaine de la santé mentale, une occasion de réfléchir à l'importance de la santé mentale dans notre vie, ainsi que d'en faire la promotion. Au départ, le but était de réduire la stigmatisation entourant la santé mentale et de lancer la conversation sur un aspect souvent négligé de notre bien-être global. L'Association canadienne pour la santé mentale a fait d'importants progrès dans l'atteinte de ces objectifs, particulièrement au cours des dernières années, mais il reste du travail à faire. Les IRSC sont fiers d'appuyer la recherche qui contribue à l'atteinte de ces objectifs.
En février dernier, j'ai fait le point sur les progrès de l'Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT) au sujet des initiatives en matière de santé mentale, et en avril, j'ai expliqué pourquoi le trouble de stress post-traumatique et les traumatismes connexes chez les premiers répondants constitue une priorité d'importance croissante pour l'Institut. Aujourd'hui, j'aimerais mettre l'accent sur la santé mentale en milieu de travail. Je salue les efforts de la fonction publique fédérale, qui a commencé cette année à évaluer le stress et le bien-être, et l'efficacité de l'employeur à sensibiliser la population à la santé mentale dans son Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux qui a lieu une fois l'an. En tant qu'employeur, les IRSC et l'ensemble de la fonction publique font preuve de leadership dans la promotion de la sensibilisation à la santé mentale à l'aide de ces mesures, mais il est clair qu'il reste beaucoup à faire. J'encourage les employeurs de toutes tailles à réfléchir à la santé mentale de leur main-d'œuvre et aux mesures positives qu'ils peuvent prendre pour promouvoir le bien-être mental au travail.
La santé mentale des employés et la mienne me tiennent à cœur. J'encourage les membres du personnel de mes bureaux et laboratoires à maintenir un équilibre sain entre leurs obligations professionnelles et personnelles de manière à répondre à leurs besoins et à ceux de leur famille. Pour y parvenir, il faut connaître ses besoins actuels et apporter des ajustements le cas échéant. Cela n'est pas toujours facile dans un environnement exigeant et très performant, mais il est crucial d'en faire sa priorité. En ce qui me concerne, je tiens à mes moments en famille et j'essaie de maintenir de saines habitudes. Chaque année, j'attends avec impatience mes vacances pour faire de la randonnée dans les Rocheuses près de Calgary. Nous connaissons mal le fonctionnement du cerveau humain, mais nous savons toutefois que le cerveau a parfois besoin de se reposer!
Je suis heureux de constater les engagements pris par les cadres supérieurs des IRSC dans l'élaboration et le respect de pratiques exemplaires, comme leur engagement « Chaque jour », qui vise à favoriser un environnement de travail sûr, respectueux et positif. Comme je l'ai déjà dit, nous sommes fiers de prendre part aux activités des IRSC dans ce domaine. Nous nous réjouissons à l'idée de collaborer avec d'autres partenaires des instituts des IRSC pour faire la promotion de la santé mentale au Canada.
Samuel Weiss, Ph.D., MSRC, MACSS
Directeur scientifique
Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des IRSC
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