Bilan des activités de l’Institut

Chers collègues,

J’aimerais profiter du fait que l’automne est maintenant bien entamé pour faire le point sur ce que nous avons accompli cet été et sur certaines grandes activités que nous avons menées ces dernières semaines.

De nouveaux membres viennent bonifier l’expertise du conseil consultatif de l’Institut

C’est avec plaisir que je vous annonce l’arrivée de quatre nouveaux membres au sein du conseil consultatif de l’Institut (CCI). Arrivés en septembre, ces nouveaux membres apportent de la diversité dans notre équipe et approfondissent son expertise, et nous aident à guider nos activités stratégiques. Je tiens à accueillir chaleureusement les personnes suivantes :

  • Jennifer Chandler, professeure et titulaire de la chaire de recherche Bertram-Loeb du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa
  • Marco Prado, professeur au département de physiologie et de pharmacologie ainsi qu’au département d’anatomie et de biologie cellulaire de l’Institut de recherche Robarts et de l’Institut de recherche sur le cerveau, deux instituts chapeautés par l’Université Western Ontario
  • Johanne Renaud, professeure agrégée au département de psychiatrie de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas de l’Université McGill
  • Antonio Strafella, professeur au département de médecine et chercheur principal à l’Institut de recherche Krembil du Réseau universitaire de santé

Les membres de notre conseil sont exceptionnels et très engagés. Il me tarde de travailler avec ces experts de leur domaine respectif et de les rencontrer en personne à la prochaine rencontre du CCI à Ottawa, où nous nous concentrerons sur l’élaboration du plan stratégique de l’Institut.

Rencontre de chefs de file en neurosciences : un point de départ pour la stratégie canadienne de recherche sur le cerveau

En septembre, je suis allé à Halifax pour une rencontre intéressante avec des poids lourds canadiens du domaine des neurosciences. Nous avons parlé de nos points forts en tant que groupe, des obstacles que nous devrons surmonter et d’une stratégie de collaboration qui hisserait le Canada dans les premiers rangs du palmarès international de la recherche en neurosciences. Je tiens à remercier sincèrement Vic Rafuse et l’équipe du Brain Repair Centre (en anglais seulement) de l’Université Dalhousie pour l’organisation et la tenue de cet événement.

Je suis ravi de vous annoncer que, lors de cette rencontre, nous avons fait des progrès des plus excitants vers la création de la stratégie canadienne de recherche sur le cerveau. Le projet a vu le jour en 2015 quand mon prédécesseur, Tony Phillips, a rassemblé des acteurs majeurs partageant une vision commune dans le but de créer une stratégie qui rehausserait la recherche fondamentale sur le cerveau et la santé mentale; depuis lors, cette initiative n’a fait que gagner en importance au sein de la communauté canadienne des neurosciences.

Parmi les faits saillants de cette rencontre, il y a la création d’un comité exécutif consacré à la stratégie, dirigé par Yves De Koninck et formé de 10 membres de partout au pays pour représenter la communauté élargie des chercheurs canadiens en neurosciences. J’appuie entièrement ces personnes remarquables dans la planification de la prochaine phase de la stratégie : contribuer à l’International Brain Initiative (en anglais seulement) avec une approche proprement canadienne. J’ai hâte de vous faire part de leurs progrès au cours des prochains mois.

Discussion sur l’étude de la douleur dans le contexte actuel de consommation d’opioïdes et de consommation de cannabis à des fins médicales

J’ai eu l’honneur d’être invité à me prononcer lors du forum annuel de l’Académie canadienne des sciences de la santé annuelle de 2018, qui cette année explorait une stratégie nationale visant à faire entrer le Canada dans une nouvelle ère en ce qui a trait à la prévention de la douleur chronique, aux soins primaires et aux traitements par un spécialiste.

Comme vous le savez, l’INSMT concentre une part importante de ses efforts stratégiques à l’établissement d’une base de connaissances collectives sur les opioïdes et le cannabis. Ma présentation au forum portait donc sur l’étude de la douleur dans le contexte national de crise des opioïdes et de consommation de cannabis à des fins médicales. Comme des centaines de milliers de Canadiens prennent des opioïdes sur ordonnance pour contrer la douleur et que les preuves de l’effet analgésique du cannabis sont limitées, il est crucial d’investir de façon stratégique et significative dans la recherche sur le sujet.

Nous avons trimé dur pour créer des partenariats et des possibilités de financement stratégique, car nous voulons trouver des solutions contre la douleur chronique qui soient basées sur des données probantes et qui tiennent compte du contexte de crise des opioïdes et de consommation de cannabis à des fins médicales. Par exemple, des subventions récentes pour la synthèse des connaissances sur la crise des opioïdes ont permis de faire le pont entre les utilisateurs des connaissances et les chercheurs, et ainsi diffuser les connaissances sur le contrôle des ordonnances d’opioïdes, la prescription plus sûre et l’analgésie postopératoire sans opioïdes. De plus, la récente possibilité de financement sur l’évaluation d’interventions en réponse à la crise des opioïdes soutiendra des subventions visant à évaluer rapidement les interventions et les pratiques mises en place pour répondre aux aspects les plus urgents de la crise des opioïdes, notamment la douleur non traitée, qui est l’une des principales causes de la crise au Canada.

Nous appuyons aussi la recherche concernant l’utilisation thérapeutique du cannabis pour le traitement de la douleur dans le cadre de la possibilité de financement actuelle de la recherche sur le cannabis dans les domaines prioritaires urgents. Par ailleurs, d’autres possibilités de financement de la recherche sur le cannabis sur plusieurs années sont en gestation et devraient être lancées l’an prochain. Vous pouvez en lire plus à propos de notre travail dans le domaine ici. Vous devriez recevoir plus de renseignements au cours des prochains mois, au fur et à mesure que nous élaborerons l’initiative des IRSC sur le cannabis.

Comme vous le voyez, l’Institut a beaucoup de chantiers stimulants en cours, et d’autres possibilités et projets se profilent à l’horizon. Comme toujours, je remercie toute l’équipe, les intervenants, nos partenaires et tous ceux qui ont un lien avec l’Institut pour le soutien et l’intérêt qu’ils accordent à notre travail. Enfin, je vous invite à nous faire part de vos idées en joignant les membres de l’équipe de l’INSMT ou en m’écrivant sur Twitter.

Cordialement,

Samuel Weiss, Ph.D., MSRC, MACSS
Directeur scientifique
Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des IRSC

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