Sur la bonne voie : une chercheuse dans le domaine du microbiome améliore la santé de la population canadienne
Saviez-vous que le corps humain recèle des trillions de microbes? Ces microbes programment le système immunitaire, fournissent des nutriments aux cellules et empêchent les bactéries et les virus de nous faire du tort. Les connaissances à leur sujet demeurent toutefois limitées, et les chercheurs s’emploient à comprendre comment ils influent sur la santé et la maladie. L’une des questions sur lesquelles ils se penchent consiste à déterminer si le microbiome peut servir à traiter les maladies chroniques.
C’est avec cette question à l’esprit que chemine la Dre Kathy McCoy, directrice scientifique de l’International Microbiome Centre (IMC, site Web en anglais seulement) à l’Université de Calgary. Elle réunit une coalition d’experts pancanadiens du microbiome, appelée Integrated Microbiome Platforms for Advancing Causation Testing and Translation (IMPACTT). Ce noyau de recherche sur le microbiome s’emploie à apporter une contribution sous différentes formes : expertise, procédures de fonctionnement précises, accès à des ressources spécialisées et limitées, lignes directrices sur les pratiques exemplaires en recherche sur le microbiome, possibilités de référenciation pour des analyses informatiques et en laboratoire, réseautage, formation spécialisée, et mentorats pour les chercheurs dans le domaine du microbiome partout au Canada. Il en résultera sans contredit une expertise technologique et analytique au sein de la communauté de recherche sur le microbiome qui s’avérera vitale pour la santé de l’ensemble de la population canadienne.
L’une des grandes priorités du noyau IMPACTT est de coordonner l’accès à des installations comme l’IMC, une infrastructure de pointe sur le microbiome à l’Université de Calgary. La Dre McCoy aidera l’IMC à fournir les outils nécessaires pour la santé des Canadiens et Canadiennes, aux quatre coins du pays.
« Je suis ravie de voir à quel point la recherche sur le microbiome a évolué rapidement ces dernières années. D’énormes progrès ont été réalisés pour comprendre les voies moléculaires et cellulaires intervenant dans les interactions microbiome-hôte. Le financement de la recherche sur le microbiome par les IRSC sera essentiel à la mise au point de traitements basés sur le microbiome pour traiter et prévenir la maladie. »
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