Faire progresser le traitement des maladies auto-immunes par la collaboration
Les maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, la sclérose en plaques, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, affectent des millions de personnes de tous âges au Canada. Le système immunitaire des personnes atteintes s’attaque alors par erreur à des cellules saines. Des chercheurs partout au Canada travaillent d’arrache-pied pour trouver un remède ou un traitement à ces maladies. Toutefois, les méthodes de recherches ne sont pas les mêmes dans tous les laboratoires, ce qui peut nuire à la reproductibilité des résultats.
Le financement de l’Initiative en immunologie humaine de l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC permet à la Dre Megan Levings et à son équipe multidisciplinaire du consortium Canadian Autoimmunity Standardization Core (CAN-ASC) de perfectionner ces méthodes et de mettre en place des procédures de fonctionnement normalisées (PFN). Or, le résultat escompté est l’harmonisation des méthodes de recherches, de manière à faciliter la collaboration au sein de la communauté scientifique et à produire des gains d’efficience dans la mise au point d’options thérapeutiques.
La stratégie de CAN-ASC consiste à établir un centre de coordination à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique. Ce centre pourra collaborer avec d’autres laboratoires partout au Canada pour mettre à l’épreuve et perfectionner l’étude des échantillons biologiques des personnes touchées, tout en tenant compte des possibles différences liées au sexe ou au genre. Les nouvelles PFN qui découleront de ces travaux seront ensuite présentées au milieu médical et de la recherche de diverses façons, notamment par des ateliers, des séminaires et des publications.
La Dre Levings est persuadée que ces efforts aideront à mieux outiller davantage de chercheurs au Canada pour leur étude du fonctionnement normal et anormal du système immunitaire.
« Avec la mise en place des PFN comme approche collaborative, nous accroîtrons la rigueur de la recherche sur l’auto-immunité chez l’humain. Je suis reconnaissante que les IRSC soient prêts à appuyer ce projet innovateur, puisqu’il encourage les milieux scientifiques et médicaux à unir leurs forces pour offrir des outils de recherche largement accessibles et favorisant la progression des options thérapeutiques pour les maladies auto-immunes. »
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