Comité consultatif externe contre le racisme — Principes directeurs
Les membres du Comité consultatif externe contre le racisme sont invités à s’entendre sur un ensemble de principes qui guideront l’approche globale et le travail du Comité. En outre, les membres doivent convenir de pratiques exemplaires pour le déroulement des réunions.
Principes directeurs
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Approche systémique
Se concentrer sur l’élimination proactive des obstacles systémiques et des causes profondes des inégalités raciales dans le système de financement de la recherche en santé, en collaboration avec les diverses parties prenantes, notamment les représentants des établissements et des provinces.
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Processus inclusif
S’engager à collaborer et à travailler avec des groupes qui ont été marginalisés en raison de leur race, et veiller à ce que leurs perspectives et leurs conseils éclairent nos démarches et nos décisions.
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Démarche factuelle et transparente
S’assurer que notre démarche est factuelle, transparente et motivée par des buts et des résultats mesurables qui font l’objet d’un suivi et de rapports publics. S’assurer qu’un large éventail de données probantes guide notre travail.
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Caractère distinct et intersectionnel du racisme
Reconnaître que le racisme est vécu différemment par divers groupes et au sein d’un même groupe selon des lignes intersectionnelles. Les stratégies et les décisions doivent tenir compte de cette réalité, prendre en considération des formes particulières de discrimination, comme le racisme envers les Noirs, et viser à ne pas nuire.
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Cadre de travail
Reconnaître la nécessité d’aborder les façons dont le racisme a été normalisé dans la société et dans le secteur de la recherche, les façons dont les concepts de pouvoir ont privilégié les populations blanches, et la nécessité d’adopter une approche intersectionnelle.
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Conseils audacieux
Montrer la voie pour s’attaquer à des enjeux complexes, remettre en question le statu quo, et prendre des risques calculés pour garantir les meilleurs solutions et résultats possible.
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Travailler avec humilité et l’esprit ouvert
Définir intentionnellement des paramètres pour créer des « espaces plus sûrs », c’est à dire des contextes où il n’y a pas de jugements, d’insultes, de micro agressions ou d’autres dynamiques de pouvoir négatives. S’engager à faire preuve d’humilité en reconnaissant nos atouts, nos faiblesses, nos suppositions et nos préjugés, et rester ouverts à la critique et aux conversations difficiles.
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Autonomiser les communautés
Veiller à ce que les stratégies et les décisions donnent la priorité à l’autonomisation et à l’autodétermination des divers groupes racisés et leur confèrent un rôle clair dans la réalisation du changement.
Pratiques exemplaires pour la mobilisation
- Reconnaître la responsabilité individuelle de fournir un « espace plus sûr » qui favorise une discussion honnête et libre.
- Accepter de faire preuve de discrétion et de ne pas divulguer les détails des discussions. Ce qui est dit en réunion est confidentiel. Seules les leçons tirées des discussions deviennent nôtres.
- Reconnaître l’expérience, les capacités et les connaissances utiles de chaque personne.
- Supposer une intention positive et prendre la responsabilité des résultats de ses actions.
- Reconnaître que les personnes ne sont pas censées parler au nom de l’ensemble de leur ethnie, de leur race, de leur genre, des personnes au même stade de carrière, etc.
- Donner à tous ceux qui le souhaitent la chance de s’exprimer.
- Pratiquer l’écoute active. Écouter pour apprendre, non pour réagir, et poser des questions de clarification.
- Remettre en question les idées, et non les gens.
- Accepter de se tenir réciproquement responsables, ce qui vaut aussi pour les personnes qui président les réunions. Chacun apprend, grandit et fait des erreurs.
- S’engager à apprendre avec un esprit et un cœur ouverts ce que l’on ne sait pas ou ce que l’on doit savoir.
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