Message du Dr Brian H. Rowe : Le point sur le Mois du cœur
Chères et chers collègues,
Au Canada, nombre de personnes sont gravement touchées par les maladies du cœur, qui demeurent l’une des principales causes de recours aux soins de première ligne et aux services d’urgence, d’hospitalisation et de décès. Février est le Mois du cœur et, cette année, j’aimerais attirer particulièrement l’attention sur les chercheuses et chercheurs canadiens qui s’efforcent d’élucider les complexités de l’insuffisance cardiaque et de la myocardite. De plus, je tiens à souligner nos partenariats existants et nouveaux appuyant une communauté de recherche qui travaille sans relâche à réduire le fardeau des maladies du cœur au pays.
Insuffisance cardiaque
La recherche sur l’insuffisance cardiaque pourra bientôt compter sur un soutien accru. La possibilité de financement Réseau de recherche sur l’insuffisance cardiaque est le fruit de partenariats avec d’autres instituts des IRSC et la Fondation des maladies du cœur, et aussi de la collaboration avec Mitacs et le National Heart, Lung, and Blood Institute des National Institutes of Health (NHLBI des NIH). Nous nous empresserons de soutenir d’autres efforts de recherche, de formation et de mobilisation des connaissances sur l’insuffisance cardiaque une fois que la décision de financement relative au Réseau aura été prise (annonce plus tard cette année). Le Réseau sera composé d’équipes interdisciplinaires qui étudieront l’insuffisance cardiaque dans le contexte de la multimorbidité, de la santé autochtone et des disparités en santé.
Myocardite
La santé du cœur demeure certainement une préoccupation pour la population âgée, mais la myocardite – une affection liée à l’inflammation du muscle cardiaque – a été mise en évidence par la pandémie actuelle. La myocardite peut être une complication de l’infection au SRAS‑CoV‑2, mais peut aussi constituer un effet secondaire rare des vaccins à ARNm contre la COVID‑19 chez les jeunes. La surveillance post-commercialisation de ces vaccins a permis de détecter un risque de myocardite chez les jeunes (jusqu’à 30 ans) [ PDF (734 Ko) - lien externe ], en particulier après une deuxième dose de vaccin à ARNm. On continue d’amasser des données scientifiques sur les risques de myocardite associés à la vaccination contre la COVID-19, et le Canada surveille attentivement les résultats d’études internationales. Nous soutenons aussi la recherche canadienne dans ce domaine, notamment par l’offre récente d’une subvention de fonctionnement pour une plateforme canadienne de recherche pédiatrique sur la COVID-19. Cette possibilité de financement contribuera à l’établissement d’un système coordonné de surveillance de la santé et du bien‑être des enfants et des jeunes dans les hôpitaux pédiatriques d’un océan à l’autre.
Partenariats
Pour terminer, j’aimerais parler de nos interactions et collaborations continues avec les bailleurs de fonds et les intervenants en santé cardiovasculaire, dont la Société canadienne de cardiologie, la Fondation des maladies du cœur, le NHLBI des NIH, et d’autres parties prenantes. En unissant nos efforts, nous avons pu mettre en commun des ressources, offrir des occasions de formation et de développement de carrière et soutenir la recherche visant à améliorer la santé du cœur de toute la population canadienne. Nous avons hâte d’établir de nouveaux partenariats et de consolider les partenariats existants afin de stimuler la recherche en santé cardiovasculaire qui profitera à toutes et tous, et d’en diffuser les résultats.
En ce mois de février 2022, avec la vague Omicron qui continue de chambouler nos vies personnelles et professionnelles, notre système de santé et la société en général, il est peut‑être plus difficile que jamais de prioriser la santé du cœur. Le Mois du cœur offre une excellente occasion de réévaluer certaines de nos habitudes et de faire des choix judicieux et sains pour l’avenir.
Cordialement,
Dr Brian H. Rowe
Directeur scientifique de l’Institut de la santé circulatoire et respiratoire des IRSC
Professeur à l’Université de l’Alberta
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