Forum des nouveaux chercheurs de l’IMII des IRSC du printemps 2022
Du 29 au 31 mars 2022
Bienvenu au 8e Forum des nouveaux chercheurs (FNC) 2022
L’Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) est résolu à soutenir la prochaine génération de chercheurs dans les domaines de l’infectiologie et de l’immunologie au Canada afin d’atteindre le plus haut niveau d’excellence scientifique possible. Reconnaissant les défis uniques auxquels font face les chercheurs en début de carrière, l’IMII des IRSC est heureux de vous accueillir au 8e Forum des nouveaux chercheurs. Cette rencontre aura pour but de soutenir et promouvoir le développement professionnel des chercheurs en début de carrière ainsi que des chercheurs postdoctoraux établis et des associés de recherche qui travaillent dans un domaine s’inscrivant dans le mandat de l’IMII des IRSC.
Message de Bienvenue
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Message de bienvenue du directeur scientifique, Dre Charu Kaushic
Chers participants,
Au nom de l’Institut des infections et de l’immunité (IMII) des IRSC, je suis très heureuse de vous accueillir au 8e Forum des nouveaux chercheurs (FNC) 2022.
Après des retards imprévus dus à la COVID-19, nous sommes ravis de ramener ce forum populaire où nous offrons aux stagiaires seniors et aux nouveaux chercheurs travaillant dans le domaine de l’infection et de l’immunité, une occasion unique de réseauter avec des pairs et de se connecter avec des scientifiques de renom grâce à des interactions informelles et à une collaboration scientifique.
Dans le cadre de notre nouveau plan stratégique, l’IMII des IRSC s’engage à soutenir la prochaine génération de chercheurs sur les infections et l’immunité au Canada afin d’atteindre le plus haut niveau possible de réussite scientifique. Nous avons une communauté de recherche florissante sur les infections et l’immunité dont les efforts inlassables ont mené le Canada à travers la pandémie de COVID-19. Nous devons maintenant continuer à tirer parti de nos réussites et à favoriser une prochaine génération de dirigeants plus connectés, équitables, inclusifs et diversifiés, bien équipés pour résoudre les problèmes mondiaux complexes et les défis de santé publique émergents du 21e siècle.
En collaboration avec un comité de planification exceptionnel de la FNC, qui a réuni des hauts dirigeants en infection et immunité et de nouveaux chercheurs, nous avons conçu un programme qui vous offre un guide essentiel sur les compétences dont vous aurez besoin pour réussir lorsque vous commencerez votre carrière indépendante. Nous espérons que vous profiterez pleinement du programme grâce à votre participation et à vos interactions pour tirer le meilleur parti de ce Forum.
Un grand merci au comité de planification et aux conférenciers qui ont maintenu leur engagement au cours des 2 dernières années de retards liés à la COVID-19 et qui sont revenus l’automne dernier pour consacrer à nouveau leur énergie à compléter le programme de ce Forum. Un grand merci aux autres dirigeants et collègues de la recherche en maladies infectieuses et immunitaires qui ont accepté avec un court préavis, de donner généreusement de leur temps pour diriger les comités d’examen par les pairs, fournir des discussions perspicaces et modérer des discussions. Et bien sûr, rien de tout cela ne serait possible sans mon équipe de l’institut, qui a donné vie à ce Forum, malgré la surcharge de travail causée par la COVID-19 qu’ils continuent de porter. Enfin, nous sommes très reconnaissants envers nos collègues des IRSC à Ottawa qui nous ont fourni un soutien constant tout au long du processus.
J’attends avec impatience une réunion réussie et de rencontrer chacun d’entre vous. J’espère que vous apprécierez le Forum, que vous acquerrez des informations utiles et que vous établirez des liens pour la vie!
Cordialement,
Charu Kaushic, Ph.D.
Directrice scientifique
Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)
Institut de l’infection et de l’immunité (IMII) -
Bienvenue des coprésidents le Dr Keith Fowke et la Dre Shelly Bolotin
Chers collègues,
C’est avec grand plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue au 8e Forum des nouveaux chercheurs de l’Institut des infections et de l’immunité des IRSC.
Le succès du Forum sera de favoriser un environnement ouvert, collaboratif et respectueux, que ce soit par votre participation aux différents événements ou par vos commentaires qui servent à améliorer ces activités.
La pandémie a été une source d’anxiété pour beaucoup, y compris la communauté scientifique mondiale, et en particulier pour les nouveaux chercheurs. Le comité organisateur a donc élaboré un programme qui couvrira de nombreux sujets, notamment les diverses possibilités de financement offertes par les IRSC, l’octroi de subventions, le processus d’examen des subventions, l’équité, la diversité et l’inclusion, la mobilisation des connaissances et certaines discussions sur la façon de naviguer au début de votre carrière.
Nous vous encourageons à profiter de cet événement pour réseauter avec de nouveaux pairs chercheurs et à profiter de l’occasion pour discuter avec les différents intervenants du Forum. Ils ont été sélectionnés pour leur expertise et sont tous désireux de vous donner un coup de main.
Commencer une carrière de chercheur indépendant peut apporter beaucoup de stress et souvent un sentiment d’isolement, en particulier pendant une pandémie. Ce Forum vous permettra d’interagir avec les autres et, espérons-le, de faciliter l’établissement de liens qui vous serviront tout au long de votre carrière.
Nous sommes convaincus que ce Forum vous sera bénéfique, tout comme il l’a été pour les participants précédents (du moins c’est ce que les évaluations rapportent). Rappelez-vous que plus vous prendrez une part active, plus vous bénéficierez de cette opportunité.
Au plaisir de vous rencontrer tous.
Cordialement,
Keith Fowke, Ph.D.
Chef, Département de microbiologie médicale et maladies infectieuses
Professeur, Départements de microbiologie médicale et de sciences de la santé communautaire,
Université du ManitobaEt
Shelly Bolotin, PhD.
Professeure agrégée, Directrice du Centre for Vaccine Preventable Diseases
Université de Toronto
Objectifs
Promouvoir la visibilité et la réussite des nouveaux chercheurs canadiens dans les domaines de l'infectiologie et de l'immunologie :
- en facilitant l'interaction, l'apprentissage, la collaboration et le réseautage entre les nouveaux chercheurs et entre les chercheurs et les autres participants;
- en favorisant le mentorat, la formation et l'échange de connaissances entre chercheurs, universitaires de haut niveau, employés des IRSC et autres intervenants des domaines de l'infectiologie et de l'immunologie dans un contexte interdisciplinaire.
Favoriser le développement d'une gamme de compétences nécessaires à l'établissement et au maintien d'une carrière fructueuse en recherche :
- en discutant des possibilités et des stratégies permettant de surmonter les défis d'une carrière en recherche;
- en présentant aux nouveaux chercheurs le paysage canadien du financement, y compris les programmes des IRSC, l'évaluation par les pairs et les autres sources de financement;
- en optimisant la capacité des nouveaux chercheurs à communiquer les résultats de leur travail à divers intervenants, dont les médias et le public, et à tirer parti de ces résultats.
Programme
Toutes les heures sont HE
Le mardi 29 mars 2022
12 h 00 – 12 h 10 | Accueil, objectifs et but du Forum
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12 h 10 – 13 h 40 | Aperçu des IRSC Partie 1 : Survol des IRSC et des instituts
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13 h 40 – 14 h 50 | Séance en petits groupes no. 1 : L’argumentaire de l’ascenseur
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14 h 50 – 15 h 00 | Pause d’étirement |
15 h 00 – 16 h 00 | Octroi de subventions
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Le mercredi 30 mars, 2022
12 h 00 – 12 h 30 | Simulation d’examen par les pairs : remarques, aperçu, et présentation des présidents
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12 h 30 – 15 h 30 | Simulation d’examen par les pairs : Groupes de discussion Chaque participant s’est vu attribuer l’un des comités ci-dessous selon la préférence exprimée :
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15 h 30 – 15 h 45 | Pause d’étirement |
15 h 45 – 16 h 30 | Compte rendu et table ronde
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16 h 30 – 16 h 45 | Pause d’étirement |
16 h 45 – 17 h 30 | Réseautage : Venez rejoindre la directrice scientifique de l’IMII, les coprésidents du FNC, le comité d’organisation, les différents intervenants et vos pairs pour réseauter (facultatif) |
Le jeudi 31 mars 2022
12 h 00 – 12 h 55 | L’équité, la diversité et l’inclusion sont importantes
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12 h 55 – 13 h 10 | Pause d’étirement |
13 h 10 – 14 h 05 | Développement de carrière
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14 h 05 – 15 h 00 | Gestion d’un programme de recherche
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15 h 00 –15 h 15 | Pause d’étirement |
15 h 15 – 15 h 45 | Mobilisation des connaissances
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15 h 45 – 16 h 30 | Séance en petits groupes no. 2 : Développement de carrière Les participants ont présélectionné un sujet d’intérêt. Tous les groupes de discussion aborderont les considérations liées à l'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
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16 h 30 – 16 h 45 | À la prochaine, FNC 2022
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Détails de l’événement
Dates
- Le mardi 29 mars 2022 – 12 h 00 à 16 h 00 HE
- Le mercredi 30 mars 2022 – 12 h 00 à 16 h 30 HE
- Événement de réseautage – 16 h 45 à 17 h 30 HE
- Le jeudi 31 mars 2022 – 12 h 00 à 16 h 45 HE
Emplacement
Virtuellement via Zoom
Comment s'inscrire et avoir accès au Forum?
L'institut des maladies infectieuses et immunitaires (III-IMII@cihr-irsc.gc.ca) vous a fait parvenir le vendredi 25 mars 2022 un courriel et une demande de réunion à votre calendrier contenant le lien Zoom et le code d'accès pour chaque jour du Forum. Veuillez noter que cet évènement ne sera accessible qu’aux participants qui sont inscrits au Forum. Nous vous demandons de ne pas partager les liens de l’évènement. Seulement les participants qui sont inscrits à cet évènement se verront donner l’accès aux salles de réunion.
Pour chaque jour du Forum, nous demandons aux participants de se joindre 10 minutes avant le début de l’évènement.
Compte Zoom
Avant le Forum, il est recommandé de mettre à jour votre client de bureau Zoom et votre application mobile à la dernière version disponible afin de bénéficier de la meilleure expérience vidéo et audio. Si vous n’avez pas de compte Zoom, veuillez vous inscrire pour obtenir un compte de base gratuit.
Soutien
Pour obtenir du support technique, vous pouvez communiquer avec l’un des organisateurs du Forum. Leur nom et adresses courriel se trouvent dans la section ci-dessous.
Liens vers les médias sociaux
- la communauté Twitter FNC 2022 : #OurFutureOurIIINIF
- Charu Kaushic Twitter : @CKaushic
- Charu Kaushic LinkedIn
- CIHR Webpage
- CIHR Twitter : @CIHR_IRSC
- CIHR LinkedIn
Organisateurs du Forum
- Courriel de l'IMII des IRSC : III-IMII@cihr-irsc.gc.ca
- Tiffany Pattison-MacLeod : tiffany.pattison-macleod@cihr-irsc.gc.ca
- Eric Hewitson : eric.hewitson@cihr-irsc.gc.ca
- Suzete Dos Santos : Suzete.dossantos@hc-sc.gc.ca
Conférenciers
Profil : |
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Nom : Ninan Abraham Biographie : |
Nom : Brian Coombes Biographie : |
Nom : Charu Kaushic Biographie : En tant que directrice scientifique de l’IMII des IRSC, la Dre Kaushic est responsable des décisions sur les investissements stratégiques des IRSC dans les domaines de l’infectiologie et de l’immunologie, à l’échelle nationale et internationale. Elle représente aussi les IRSC et le gouvernement du Canada dans divers forums nationaux et internationaux relatifs aux maladies infectieuses. En cette capacité, elle agit comme présidente de la GloPID-R (Global Research Collaboration for Infectious Disease Preparedness), un consortium mondial de bailleurs de fonds de la recherche sur les mesures de préparation et d’intervention d’urgence en cas de pandémie. Elle siège en outre au comité exécutif du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, regroupement national dont le mandat est de mettre en place un programme coordonné d’enquêtes sérologiques pour le déploiement de mesures de santé publique, en étroite collaboration avec divers partenaires au Canada œuvrant en surveillance des vaccins contre le SRAS-CoV-2. Enfin, la Dre Kaushic représente le Canada au Centre mondial de R et D sur la RAM ainsi qu’au conseil de gestion de l’Initiative de programmation conjointe sur la résistance aux antimicrobiens (JPIAMR). Défenseure de la santé génésique des femmes et de leurs choix en matière de reproduction, la Dre Kaushic a à cœur d’encourager les femmes à entreprendre une carrière et à occuper des postes de direction en STGM. |
Nom : David Evans Biographie : |
Nom : Keith R. Fowke Biographie : |
Nom : Jaqueline Gahagan Biographie : |
Nom : Melanie Kotsopoulos Biographie : |
Nom : Jennifer McGrath Biographie : |
Nom : Arthur Mortha Biographie : |
Nom : Rodney Russell Biographie : |
Nom : Ruth Sapir-Pichhadze Biographie : |
Nom : Sharon Straus Biographie : |
Nom : Darrell Tan Biographie : |
Nom : Tania Watts Biographie : |
Nom : Catherine Worthington Biographie : |
Nom : John-Paul Michalski M. Michalski est le chef de l’équipe d’apprentissage et de mentorat du Collège des évaluateurs des IRSC. L’équipe élabore et tient à jour du matériel et des modules d’apprentissage à l’intention des participants à l’évaluation par les pairs, et supervise le Cheminement des évaluateurs, un ensemble de programmes d’apprentissage et de perfectionnement visant à soutenir le développement des compétences des pairs évaluateurs, peu importe l’étape de carrière, l’expertise et le parcours de chacun. En outre, M. Michalski a été responsable de l’exécution du Programme des évaluateurs en formation, qui donne aux chercheurs en début de carrière la possibilité de participer directement au processus d’évaluation du concours de subventions Projet avec le soutien d’un mentor. |
Nom : Shelly Bolotin Biographie : Le programme de recherche de Shelly utilise une approche multidisciplinaire pour évaluer si notre population est protégée de manière adéquate contre les maladies évitables par la vaccination. Dans l'optique de la santé publique, les études de Shelly combinent des méthodes épidémiologiques et microbiologiques pour répondre aux questions liées à l'immunité de la population et à l'efficacité des vaccins et déterminer notre risque futur d'épidémies. Shelly est titulaire d'un baccalauréat en microbiologie et immunologie de l'Université McGill, d'une maîtrise et d'un doctorat en microbiologie de l'Université de Toronto et d'une maîtrise en santé publique de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. |
Participants
Profil: |
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Nom : Nicole Alberts Un mot sur vous et vos travaux La Dre Nicole Alberts a obtenu son doctorat en psychologie clinique à l’Université de Regina, avant d’obtenir une bourse de recherche postdoctorale au Département de médecine de réadaptation de l’Université de Washington. En 2016, elle est entrée en fonction à l’Hôpital de recherche pédiatrique St. Jude à Memphis (États Unis) en tant que membre adjointe et psychologue traitante. Elle s’est jointe au Département de psychologie de l’Université Concordia, à Montréal, en août 2020, où elle est également professeure agrégée de psychologie. Elle est aussi titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 2) sur les interventions en santé comportementale. L’objectif général de son programme de recherche est d’améliorer la santé comportementale et les résultats psychologiques chez les personnes à toutes les étapes de la vie, plus particulièrement chez celles qui ont reçu un diagnostic de cancer dans leur enfance. Elle a en outre recours à des approches de santé numérique pour élaborer et mettre à l’essai des interventions ciblant la douleur et les résultats psychologiques. Comme psychologue en santé clinique, la Dre Alberts possède une vaste expérience clinique qui englobe la psychologie de la santé clinique et la psychologie de la réadaptation chez les enfants et les adultes. |
Nom : Arinjay Banerjee Un mot sur vous et vos travaux Le Dr Arinjay Banerjeea a obtenu son doctorat à l’Université de la Saskatchewan en 2018. Sa thèse de doctorat lui a valu le prix de la Meilleure thèse en sciences de la vie de l’Université et la Médaille d’or du gouverneur général. Il a suivi sa formation postdoctorale à titre de boursier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) à l’Université McMaster (2018 2021). Au cours de cette période, il a également été nommé chercheur invité à l’Université de Toronto pour participer à la lutte contre la pandémie de COVID 19. Son groupe de recherche à VIDO étudie les virus zoonotiques émergents transmis par les chauves-souris, comme les coronavirus, en plus de décrypter les conséquences immunologiques de l’infection chez les espèces réservoirs (p. ex. les chauves-souris) et les espèces de mammifères contaminées (les humains et les animaux de ferme). Intérêts comme chercheur :
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Nom : Marie-Claude Bourgeois-Daigneault Un mot sur vous et vos travaux Je suis une chercheuse en début de carrière au CRCHUM, à Montréal, depuis 2018. Mon laboratoire étudie divers aspects de la virothérapie oncolytique et développe des vaccins en utilisant des virus oncolytiques comme plateformes. |
Nom : Sarah Buchan Un mot sur vous et vos travaux Sarah Buchan est chercheuse à Santé publique Ontario (SPO), en protection de la santé, où elle mène de la recherche en santé publique appliquée sur l’épidémiologie des maladies évitables par la vaccination et d’autres maladies infectieuses. Ses intérêts englobent l’étude du fardeau des maladies évitables par la vaccination, l’évaluation de l’efficacité des vaccins et l’estimation de la couverture vaccinale. Sarah est titulaire d’un doctorat en épidémiologie et professeure adjointe à l’École de santé publique Dalla Lana, ainsi que chercheuse adjointe à l’ICES. Avant la pandémie, elle se concentrait sur l’estimation de la charge du VRS dans les populations à risque en recoupant des données de laboratoire et des données administratives sur la santé. En appui au système de gestion des incidents COVID 19 de SPO depuis le début de 2020, elle a contribué aux analyses liées au fardeau de la maladie, à sa transmission, aux variants préoccupants et à l’immunisation. |
Nom : Che Colpitts Un mot sur vous et vos travaux La Dre Colpitts a obtenu un doctorat à l’Université de l’Alberta, pour ensuite suivre une formation postdoctorale, où elle s’est concentrée sur le virus de l’hépatite C, à l’Université de Strasbourg (France) et au University College de Londres (Royaume Uni). Depuis ses débuts à l’Université Queen’s en août 2019, le laboratoire Colpitts étudie les interactions virus-hôte des virus à ARN à polarité positive (virus de l’hépatite C, virus de la dengue et coronavirus). Un axe de recherche a trait aux rôles des glycanes dans la pénétration et la pathogenèse des coronavirus. Un autre vise à déterminer les rôles des cyclophilines cellulaires dans la réplication des virus à ARN positif, une attention particulière étant accordée à leurs rôles dans l’évasion virale et l’antagonisme des réponses antivirales cellulaires. Enfin, la chercheuse et son équipe s'emploient à caractériser la façon dont les cellules détectent le réarrangement des membranes intracellulaires, induit par les virus, et y réagissent, dans la réplication des virus à ARN positif. En gros, l’objectif est de cerner des stratégies antivirales généralement actives contre les virus à ARN positif émergents et actuellement impossibles à traiter. |
Nom : Jean-Phillippe Côté Un mot sur vous et vos travaux J’ai entrepris ma formation à l’Université de Sherbrooke, en biochimie. J’ai ensuite fait des études supérieures en microbiologie moléculaire à l’Université de Montréal, sous la supervision du Dr Michael Mourez. Après, comme boursier postdoctoral, j’ai rejoint le groupe du Dr Eric Brown à l’Université McMaster pour en apprendre davantage sur la biologie des systèmes et la découverte d’antibiotiques. Je suis de retour à l’Université de Sherbrooke depuis l’automne 2019 à titre de professeur adjoint. L’objectif global de mon programme de recherche est de définir des cibles inédites pour le développement de nouveaux antibiotiques dans des conditions reproduisant l’environnement des agents pathogènes chez un hôte. Par exemple, les agents pathogènes bactériens rencontrent plusieurs autres microbes chez un hôte, avec lesquels ils interagissent. Mon groupe utilise des approches globales et systématiques de pointe pour définir et caractériser les voies qui sont importantes dans les interactions bactériennes. |
Nom : Locke Davenport Huyer Un mot sur vous et vos travaux Le Dr Locke Davenport Huyer est professeur adjoint au Département des sciences buccodentaires appliquées, au Département de microbiologie et d'immunologie et à l'École de génie biomédical de l'Université Dalhousie. Il a obtenu un B.Ing. de l'Université Queen's en 2014 et un doctorat de l'Université de Toronto en 2019, tous deux en génie chimique. Il a suivi une formation postdoctorale à l’École de médecine de l'Université Johns-Hopkins, laquelle était axée sur la caractérisation de l'inflammation associée aux implants. Ses recherches portent sur l'interface des biomatériaux et l'immunité de l'hôte, et plus particulièrement sur la compréhension des facteurs d'inflammation déréglée à l'origine de la fibrose des implants. Ces recherches sont axées sur l'exploitation des outils des mécanismes immunorégulateurs inhérents pour concevoir de nouveaux matériaux indicateurs de l’inflammation. |
Nom : Georgia Dewart Un mot sur vous et vos travaux La Dre Georgia Dewart est professeure adjointe à la Faculté des disciplines de la santé de l’Université Athabasca. En tant qu’infirmière autorisée, elle possède une expérience clinique en salle de travail et d’accouchement, et dans les services de dépistage des ITSS en Alberta. Au cours de sa carrière d’infirmière, elle a été témoin des difficultés auxquelles se butent de nombreuses personnes, en particulier celles des communautés marginalisées, pour naviguer dans le système de soins de santé. Cette prise de conscience l’a incitée à retourner aux études supérieures, et sa recherche doctorale portait sur les expériences des mères qui ont révélé avoir consommé des substances psychoactives pendant leur grossesse et au début du post-partum. Plus récemment, ses recherches ont porté sur l’équité en santé, la pratique et l’enseignement des soins infirmiers, ainsi que la santé des femmes. |
Nom : Francesca Di Cara Un mot sur vous et vos travaux Mes recherches portent sur le métabolisme immunitaire. Nous cherchons à définir les mécanismes par lesquels les lipides et le métabolisme redox régulent la réponse immunitaire innée. Plus précisément, nous nous intéressons à la définition du rôle des peroxysomes, organites métaboliques essentiels présents dans presque toutes les cellules eucaryotes, dans la modulation des réponses immunitaires aux défis microbiens, et à la façon dont les pathogènes microbiens manipulent ces organites à des fins néfastes. Notre intérêt pour les voies métaboliques dans les réponses immunitaires et les interactions hôte-pathogène trouve son fondement dans la quantité croissante de données probantes démontrant qu’un grand nombre de maladies immunodéficientes et inflammatoires humaines ont pour origine des anomalies dans les signaux métaboliques. Au cours des cinq dernières années, j’ai fourni la première démonstration de l’implication directe des peroxysomes (organites métaboliques ubiquitaires essentiels à la santé de l’organisme) dans la défense immunitaire, l’interaction hôte-pathogène et l’homéostasie tissulaire. Nos recherches s’appuient sur l’utilisation de Drosophila melanogaster (drosophile), un système modèle génétiquement modifiable avec peu de redondances génétiques et un vaste arsenal d’outils génétiques qui facilitent l’élucidation du rôle fonctionnel, jusqu’alors inexploré, des peroxysomes dans les réponses immunitaires cellulaires et systémiques. Les fonctions des peroxysomes sont hautement conservées entre la mouche et les mammifères, et la drosophile est un système modèle établi depuis longtemps. On l’utilise pour étudier le système immunitaire inné, car de nombreuses voies immunitaires innées ont été identifiées et caractérisées pour la première fois chez la drosophile et se sont ensuite révélées fonctionner de manière analogue chez l’humain. Mon équipe valide les résultats obtenus à partir du système de la drosophile chez la souris et l’humain dans le but de comprendre l’importance des peroxysomes dans l’apparition des troubles immunitaires. Nous maîtrisons la génétique, les approches de pointe en biologie cellulaire, la métabolomique et les techniques d’imagerie en temps réel pour définir les signaux métaboliques immunitaires dépendants des peroxysomes. Dans le cadre de nos plus récents travaux, nous avons identifié des lipides distincts nécessaires pour générer une réponse immunitaire dans les macrophages qui dépendent exclusivement des peroxysomes. En utilisant la lipidomique et le suivi des lipides rapporteurs avec des approches d’imagerie en temps réel, nous avons analysé comment certains des lipides identifiés régulent la réponse des macrophages à une infection dans des modèles de mouches et de souris, et nous avons identifié des marqueurs d’inflammation associés aux troubles immunitaires dans le milieu peroxysomes-lipides. |
Nom : Landon Edgar Un mot sur vous et vos travaux Le Dr Edgar est un immunochimiste spécialisé dans les technologies d’analyse unicellulaire à haute dimensionnalité. À titre d’étudiant au doctorat au Département de chimie de l’Université de Toronto, il s’est joint à une équipe interdisciplinaire qui a mis au point une série de sondes chimiques permettant de visualiser la façon dont les cellules cancéreuses « respirent » dans une tumeur solide. Après ses études supérieures, le Dr Edgar a réalisé des travaux postdoctoraux au Scripps Research Institute, en Californie. Il a utilisé des technologies issues de diverses disciplines pour étudier les mécanismes par lesquels les cellules immunitaires communiquent par l’intermédiaire d’hydrates de carbone complexes attachés à leur surface (glycanes). Aujourd’hui professeur adjoint au département de pharmacologie et de toxicologie de l’Université de Toronto, le Dr Edgar dirige une équipe interdisciplinaire de chercheurs dont l’objectif est de mieux comprendre les rôles fondamentaux des glycanes des cellules immunitaires dans la santé et les maladies. Ultimement, le groupe de recherche vise à mettre au point des technologies d’ingénierie associées aux glycanes pour programmer des réponses immunitaires synthétiques comme stratégie de nouvelle génération pour la découverte et la conception d’immunothérapies. |
Nom : Omar El-Halfawy Un mot sur vous et vos travaux Omar El-Halfawy est titulaire d’une chaire de recherche du Canada en chimiogénomique et en recherche antimicrobienne, et professeur adjoint en biochimie à l’Université de Regina. Son groupe de recherche travaille activement à la recherche de solutions à la crise actuelle des antibiotiques; son équipe utilise une approche interdisciplinaire englobant la microbiologie, la biochimie, la biologie moléculaire et chimique ainsi que la chimiogénomique pour élucider de nouveaux mécanismes de résistance aux antibiotiques et de virulence microbienne, et découvrir de nouvelles stratégies antimicrobiennes. Le Dr El-Halfawy a obtenu son baccalauréat en sciences pharmaceutiques et sa maîtrise en microbiologie pharmaceutique à l’Université d’Alexandrie, en Égypte. Il a terminé son doctorat en microbiologie et en immunologie au laboratoire du Dr Miguel Valvano à l’Université Western Ontario. Ses travaux portaient sur les mécanismes de résistance intrinsèque aux antibiotiques entraînés par les métabolites et autres petites molécules bactériennes. Le Dr El-Halfawy a fait un stage postdoctoral au laboratoire du Dr Eric Brown du Michael G. DeGroote Institute for Infectious Disease Research de l’Université McMaster, où il a exploré de nouvelles solutions pour cibler les bactéries multirésistantes. |
Nom : Amit Gaba Un mot sur vous et vos travaux Je travaille actuellement comme boursier postdoctoral au département de biochimie, de microbiologie et d’immunologie de l’Université de la Saskatchewan, au Canada. J’ai obtenu mon doctorat en médecine vétérinaire de l’Université agricole du Gujarat (GAU), en Inde. J’ai ensuite terminé ma maîtrise en microbiologie vétérinaire à l’Université agricole d’Anand, en Inde. Puis, j’ai travaillé pendant cinq ans chez Hester Biosciences Limited, une entreprise de fabrication de vaccins en Inde. En 2011, j’ai rejoint le programme de doctorat au département de microbiologie vétérinaire de l’Université de la Saskatchewan où j’ai étudié l’adénovirus. Après mon doctorat, j’ai travaillé comme boursier postdoctoral chez VIDO-Intervac et j’ai étudié le virus de la grippe A pendant deux ans. Pendant cette période, j’ai également travaillé dans une installation de niveau de confinement 3 (NC3) chez VIDO-Intervac. Actuellement, je travaille comme boursier postdoctoral dans le laboratoire Chelico et j’étudie le rôle des enzymes APOBEC3 dans la restriction du VIH-1. Mes intérêts de recherche et mon expertise comprennent l’étude des interactions virus-hôte, la pathogenèse virale, et la mise au point de vecteurs viraux et de vaccins. |
Nom : Jennifer Geddes-McAlister Un mot sur vous et vos travaux La Dre Jennifer Geddes-McAlister est professeure adjointe au Département de biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Guelph depuis 2018. Le programme de recherche de cette experte en protéomique par spectrométrie de masse définit les relations entre un hôte et un pathogène afin de découvrir de nouvelles stratégies de prévention des infections et de lutte contre la résistance pour des maladies humaines et agricoles. Depuis qu’elle occupe son poste indépendant, la Dre Geddes-McAlister a publié une quarantaine d’articles, recueilli plus de 5 millions de dollars sous forme de subventions, de bourses et de partenariats avec l’industrie, et gère actuellement un groupe d’une trentaine de stagiaires. Elle est vice-présidente, Communications, et membre du conseil d’administration du Canadian National Proteomics Network (CNPN) (Réseau national canadien de protéomique), cofondatrice du Canadian Proteomics and Artificial Intelligence Research and Training Consortium (Consortium canadien de recherche et de formation sur la protéomique et l’intelligence artificielle) et candidate de la diversité de l’hémisphère occidental de la Human Proteome Organization (HUPO) (Organisation du protéome humain). Elle a récemment fondé « Moms in Proteomics » et conçu l’initiative Unity du CNPN. Elle est cocréatrice de l’initiative Humans of HUPO. Elle a récemment obtenu une bourse de recherche de la Banting Research Foundation pour son approche originale de la lutte contre les pathogènes fongiques. |
Nom : Simon Grandjean Lapierre Un mot sur vous et vos travaux Je suis spécialiste des maladies infectieuses et clinicien-chercheur. Je dirige un programme de recherche translationnelle axé sur le contrôle de la tuberculose au Canada et à l’étranger, notamment à Madagascar. Mes activités de recherche portent principalement sur l’évaluation de l’incidence des technologies innovantes et des outils de diagnostic moléculaire sur le contrôle de la tuberculose. Elles s’intéressent notamment au diagnostic moléculaire (épidémiologie moléculaire et transmission, diagnostic moléculaire à partir d’échantillons cliniques primaires) et aux technologies innovantes (monitorage numérique de la toux et intelligence artificielle pour le dépistage et la prise en charge clinique des maladies respiratoires). |
Nom : Ingrid Handlovsky Un mot sur vous et vos travaux En gros, mon axe de recherche est l’équité en santé et un examen de la manière dont nos environnements sociaux (y compris les dynamiques interpersonnelles, historiques et politiques) influencent les pratiques, le vécu et, au bout du compte, les résultats en matière de santé. Mes travaux se fondent sur des perspectives critiques et de justice sociale afin d’attirer l’attention sur les conditions structurelles qui assujettissent les personnes, les groupes et les populations aux préjudices et, par la suite, à des mauvais résultats en santé. Ma thèse était axée sur l’amélioration de l’équité en lien avec l’identité de genre et sexuelle. Mon plus récent projet examine la façon dont le contexte sociohistorique du VIH a influé sur les conceptions des hommes âgés de 50 ans et plus qui se définissent comme gais à propos de leurs perspectives sur la qualité de vie et la santé. |
Nom : Genelle Healey Un mot sur vous et vos travaux La Dre Genelle Healey a entrepris ses études de doctorat en sciences de la nutrition à l’Université Massey en Nouvelle-Zélande, où elle a déterminé l’influence de l’apport alimentaire habituel en fibres sur la réaction du microbiote intestinal à une intervention prébiotique (en fibres). Avant commencer son doctorat, la Dre Healey travaillait comme diététiste et prenait soin de patients atteints de diverses maladies gastro-intestinales. En 2017, elle a déménagé à Vancouver pour commencer, grâce à une bourse, des études postdoctorales avec les Drs Bruce Vallance et Kevan Jacobson à l’Université de la Colombie-Britannique. Par ses travaux, elle cherche à mieux comprendre l’incidence de la nutrition, en particulier celle des fibres, sur le microbiome intestinal et les résultats des patients atteints de maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Parmi les futurs projets envisagés par la Dre Healey, mentionnons l’étude de l’effet du régime alimentaire sur la modulation du mycobiome (les champignons) et du virome (les virus), étant donné que la plupart des recherches ne se concentrent que sur les changements bactériens. La docteure prévoit aussi réaliser des études visant à mieux comprendre les facteurs impliqués dans les réactions interindividuelles aux interventions alimentaires et à l’immunothérapie. |
Nom : Sabrina Hoa Un mot sur vous et vos travaux Je suis rhumatologue et clinicienne-chercheuse au Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Dans le cadre de ma formation, j’ai fait une maîtrise en épidémiologie à l’Université McGill et obtenu une bourse postdoctorale en sclérodermie systémique et en maladie pulmonaire interstitielle. Mon programme de recherche a pour but ultime l’élaboration de meilleures stratégies de stratification des risques et de traitement durant la phase précoce de la maladie afin d’alléger le fardeau de morbidité et de mortalité de la fibrose pulmonaire et d’autres complications aux organes internes pour les patients atteints de sclérodermie. Je suis membre du Groupe de recherche canadien sur la sclérodermie, réseau d’experts de cette maladie qui contribuent à l’étude d’une cohorte observationnelle pancanadienne de patients. |
Nom : Carolyn Jack Un mot sur vous et vos travaux En plus d’être dermatologue, je possède une formation doctorale en immunologie avec une expertise en biologie moléculaire, en immunologie cellulaire, en immunophénotypage des cellules et des tissus humains primaires, en modélisation préclinique humaine in vitro des maladies, et en essais cliniques à l’aide d’échantillons biologiques de peau. Mes travaux et recherches cliniques portent sur la dermatite atopique des adultes, l’affection cutanée la plus courante et la plus pénible au monde. Elle touche de 5 à 10 % des adultes des pays développés. Mes recherches visent à trouver des interventions modificatrices de la dermatite atopique chronique. J’ai établi et j’exploite le premier laboratoire canadien d’immunophénotypage de la peau et du sang humains visant une maladie en particulier (à l’IR du CUSM). Il est doté d’un programme de recherche et d’une plateforme d’immunophénotypage pour l’étude in situ et ex vivo des mécanismes de l’inflammation chronique avec des échantillons de peau, des échantillons prélevés par écouvillonnage et du sang d’adultes atteints de dermatite atopique. Les patients proviennent de ma clinique spécialisée, le Centre d’excellence pour la dermatite atopique du CUSM, premier centre de soins tertiaires consacré à la dermatite atopique chez les adultes au Canada. La recherche clinique sur les échantillons biologiques est réalisée sur place dans mon laboratoire. |
Nom : Raynell Lang Un mot sur vous et vos travaux Infectiologue, j’ai terminé ma résidence en 2020. J’effectue un stage postdoctoral en épidémiologie du VIH à l’Université Johns Hopkins depuis les deux dernières années. J’ai pour objectif de devenir clinicienne-chercheuse en épidémiologie des maladies infectieuses, avec spécialisation en recherche et en soins liés au VIH. Mes travaux s’intéressent à l’évaluation des facteurs de risque et des résultats associés aux co-infections et aux comorbidités chez les personnes atteintes de maladies infectieuses, y compris celles infectées par le VIH. Je cherche à intégrer la recherche en laboratoire, celle axée sur le patient et celle sur des populations afin de favoriser une meilleure compréhension des maladies infectieuses, ce qui permettra d’améliorer les soins et les résultats pour les patients. |
Nom : Amy Lee Un mot sur vous et vos travaux Les nouveau-nés humains sont très vulnérables aux infections. Chaque jour, environ 7 000 nouveau-nés décèdent des suites d’une infection, un problème exacerbé par l’émergence de la résistance aux antimicrobiens. Un agent pathogène résistant particulièrement important dans les pays à revenu faible ou moyen est Klebsiella pneumoniae, une bactérie à l’origine de la septicémie néonatale présente partout dans l’environnement, y compris dans l’eau, le sol et les plantes, ainsi que chez les insectes, les animaux aquatiques, les animaux de ferme et les humains. L’objectif principal de mon programme de recherche est d’élucider les mécanismes par lesquels K. pneumoniae cause des maladies chez les nouveau-nés et d’étudier la réponse immunitaire de ces derniers à la suite de l’infection. Nous faisons appel à la génomique comparative des bactéries, à la transcriptomique, à la phénomique (p. ex. croissance dans des conditions variées) et à l’analyse d’associations pangénomiques microbiennes pour mieux comprendre le mécanisme qui sous-tend les interactions entre les agents pathogènes résistants aux antimicrobiens et l’hôte : 1) en déterminant comment ces agents pathogènes conservent et transmettent les gènes résistants dans des environnements et des conditions variés; 2) en caractérisant la dynamique moléculaire des interactions entre les agents pathogènes résistants et l’hôte; 3) en étudiant la réponse immunitaire de l’hôte à l’infection, plus particulièrement en cas de septicémie néonatale, qui constitue un enjeu critique. Grâce à nos méthodes bio-informatiques et expérimentales intégrées, nous avons relevé un certain nombre de gènes auparavant non caractérisés et avons démontré que ces gènes contribuent à la virulence ou à la résistance aux antimicrobiens des agents pathogènes. |
Nom : Ashish Marwaha Un mot sur vous et vos travaux Ashish Marwaha est un clinicien-chercheur qui s’intéresse aux troubles complexes découlant d’un dérèglement immunitaire. Il utilise une approche collaborative pour élaborer un cheminement de soins permettant de repérer les patients qui vivent avec un trouble complexe rare, de poser un diagnostic et de proposer un traitement. Sa recherche est axée sur le séquençage du génome entier, les risques polygéniques, l’élaboration d’essais fonctionnels au moyen de plateformes de cytométrie de masse (CyTOF) et l’intégration d’ensembles de données multiomiques par apprentissage machine. Son objectif est de mettre en place des traitements de précision contre les troubles complexes rares. |
Nom : Vanessa Meier-Stephenson Un mot sur vous et vos travaux Je suis médecin infectiologue (M.D., Ph. D.) et je m’intéresse aux hépatites virales chroniques (en particulier le VHB) et aux interactions hôte-virus du VHB et d’autres virus. Combinant des méthodes computationnelles, biophysiques et de virologie moléculaire, j’examine les interactions entre l’ADN ou l’ARN de divers virus et les protéines de l’hôte pour mieux comprendre la pathogenèse virale et évaluer la mise au point d’approches thérapeutiques inédites. |
Nom : Daniel Mulder Un mot sur vous et vos travaux Gastroentérologue pédiatrique, le Dr Mulder étudie le rôle de l’immunologie des systèmes dans la maladie inflammatoire de l’intestin. Une cause possible de la maladie serait un dérèglement du système immunitaire par la perturbation de divers processus. Ces derniers et leurs liens avec les caractéristiques de la maladie sont complexes et mal compris. Le programme de recherche du Dr Mulder propose d’utiliser des techniques d’immunophénotypage en laboratoire pour déterminer « l’empreinte moléculaire » des patients et ensuite personnaliser le traitement en ciblant les problèmes à la source. En précisant la classification de la maladie par la mise en évidence des processus moléculaires, le Dr Mulder souhaite améliorer le taux de réussite des traitements et leurs issues cliniques. |
Nom : Henry Nguyen Un mot sur vous et vos travaux Mon laboratoire s’intéresse au rôle que joue le microbiome intestinal dans la médiation des issues des maladies hépatiques par l’axe intestin-foie. À l’heure actuelle, le traitement médical de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) et des maladies auto-immunes du foie reste un domaine à améliorer. L’étude des effets du microbiome sur le microenvironnement du foie et de l’intestin est susceptible de révéler de nouvelles avenues thérapeutiques pouvant être examinées plus en profondeur et utilisées dans les milieux de soins. |
Nom : Maryam Piram Un mot sur vous et vos travaux Je suis pédiatre et porte un intérêt marqué pour les maladies à la croisée de la dermatologie et la rhumatologie. Après avoir obtenu mon diplôme de médecine, j’ai effectué deux stages : un en rhumatologie pédiatrique en France (CHU de Bicêtre, Université Paris-Sud, 2006-2009) et l’autre en dermatologie pédiatrique au Canada (CHU Sainte-Justine, Université de Montréal, 2010-2011). J’ai travaillé pendant plus de dix ans dans un centre national de référence pour les maladies auto-inflammatoires en France. Après ma maîtrise (Université Paris XII), j’ai obtenu un doctorat en santé publique (Université Paris-Saclay) en 2017 avec une thèse traitant de l’épidémiologie de la vascularite à IgA. Je me suis installée à Montréal à la fin de 2018 et je suis actuellement chef de l’unité de dermatologie pédiatrique du CHU Sainte-Justine et titulaire d’une bourse Chercheurs-boursiers cliniciens – Junior 1 du FRQS (2020-2023). Mes deux principaux domaines de recherche sont les vascularites et les maladies auto-inflammatoires chez l’enfant. Mon programme de recherche vise l’élaboration et la validation d’outils pour évaluer les issues de ces maladies rares. |
Nom : Barbara Porto Un mot sur vous et vos travaux Chercheuse en début de carrière et professeure adjointe au Département de microbiologie médicale et d’infectiologie, la Dre Porto travaille à l’Université du Manitoba depuis septembre 2021. Son laboratoire de recherche a pour mandat de démystifier les mécanismes pathogéniques associés aux infections virales respiratoires et de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques pour réduire la morbidité due à différents virus respiratoires (virus respiratoire syncytial, SRAS-CoV-2, rhinovirus). L’un des objectifs du programme est de déterminer comment ces virus provoquent la mort des neutrophiles et des macrophages, deux types de cellules spécialisées de l’immunité innée, et quel rôle joue la mort de ces cellules dans la pathogénie des maladies. L’équipe réalise des essais in vitro et in vivo (modèles murins) pour comprendre les mécanismes qui sous-tendent la physiopathologie des infections virales pulmonaires. |
Nom : Jérémy Postat Un mot sur vous et vos travaux Je suis un boursier postdoctoral français travaillant depuis quatre ans au laboratoire de Judith Mandl. Mon principal centre d’intérêt est l’étude des dynamiques des cellules immunitaires. Dans le cadre d’un projet stimulant, j’étudie actuellement le rôle que joue la mécanosensation dans le comportement des lymphocytes T et le développement des lymphocytes T CD8+ mémoires résidant dans les tissus. Je suis ravi d’avoir été invité à la réunion et impatient de parler science et perfectionnement professionnel avec les autres participants. |
Nom : Gerd Prehna Un mot sur vous et vos travaux En nous appuyant sur la biologie structurale, la biochimie et la biologie moléculaire, nous étudions les façons dont les bactéries communiquent avec leurs hôtes, entre elles et avec d’autres microorganismes. Nous évaluons actuellement la polyvalence du système de sécrétion de type VI (T6SS) avec comme systèmes modèles Salmonella et Pseudomonas. Nous étudions également le rôle des protéines de phage dans la biologie de Streptococcus pyogenes. |
Nom : Priyanka Pundir Un mot sur vous et vos travaux La Dre Priyanka Pundir a fait son doctorat au laboratoire de la Dre Marianna Kulka au Conseil national de recherches Canada, doctorat qui portait sur les voies d’activation mastocytaire indépendantes des IgE. Elle a élucidé le rôle que jouent les récepteurs couplés à une protéine G (RCPG) orphelins dans le recrutement des mastocytes aux sites d’inflammation. Pour son postdoctorat, elle s’est jointe au laboratoire du Dr Xinzhong Dong – qui a découvert des récepteurs Mrgpr et qui est une sommité du domaine de la somatosensation – de l’Université Johns Hopkins comme boursière des IRSC. C’est là qu’elle a découvert un récepteur spécifique aux mastocytes étant au cœur de l’hypersensibilité médicamenteuse et qu’elle a précisé son rôle dans la défense contre les bactéries. En mars 2022, la Dre Pundir lancera son propre laboratoire à l’Université de Guelph. Elle y combinera la génétique murine et microbienne, la pharmacologie des récepteurs, le séquençage, l’immunophénotypage et des modèles d’infection en vue de comprendre l’action des RCPG dans la communication entre l’hôte et les microbes afin de réguler l’homéostasie et les maladies. |
Nom : Aaron Reinke Un mot sur vous et vos travaux Le Dr Aaron W. Reinke est professeur adjoint au Département de génétique moléculaire de l’Université de Toronto. C’est sous la tutelle de la professeure Amy Keating qu’il a fait des études de cycle supérieur au Massachusetts Institute of Technology, dans le cadre desquelles il a employé des méthodes biochimiques pour déterminer comment les protéines repèrent leurs partenaires d’interaction. Le Dr Reinke a ensuite été chercheur-boursier postdoctoral en sciences de la vie au laboratoire d’Emily Troemel de l’Université de la Californie (San Diego), où il a étudié les infections parasitaires à l’aide du système unique et puissant faisant appel à un hôte docile, C. elegans, et à un parasite eucaryote intracellulaire ayant évolué à ses côtés, N. parisii. Lancé à l’automne 2017, son propre laboratoire a accueilli plusieurs jeunes chercheurs-boursiers, l’un d’entre eux ayant reçu en 2019 une bourse de recherche Sloan en bio-informatique et en biologie moléculaire évolutive. Le laboratoire utilise C. elegans et différentes espèces de microsporidies pour démystifier les mécanismes d’évolution des parasites et l’influence de ces derniers sur les hôtes. |
Nom : Dominic Roy Un mot sur vous et vos travaux Je détiens un doctorat en biochimie spécialisé en génétique humaine et en génétique moléculaire de l’Université d’Ottawa, où j’ai étudié les virus oncolytiques comme traitement du cancer au laboratoire du Dr John Bell. Durant mon postdoctorat réalisé au laboratoire du Dr Russell Jones de l’Université McGill, je me suis penché sur le rôle de soutien du métabolisme dans la fonction des lymphocytes T. En janvier 2022, j’ai mis sur pieds mon propre laboratoire dans l’axe de recherche sur le cancer du CRCHUM, à Montréal. Mon équipe étudie les virus oncolytiques dans le but de comprendre la régulation de la réplication virale par le métabolisme et de manipuler le métabolisme des cellules tumorales pour améliorer la virothérapie. Comme l’un des mécanismes des virus ciblés est l’induction d’une immunité antitumorale, nous étudions aussi l’incidence du métabolisme sur la fonction des lymphocytes T dans le contexte de l’immunothérapie du cancer. |
Nom : Deanna Santer Un mot sur vous et vos travaux Depuis mon entrée à la maîtrise, mes projets de recherche ont pour but de comprendre la régulation des réponses immunitaires pendant une infection virale, après une vaccination ou lors d’une inflammation chronique. Après avoir fait un doctorat en immunologie à l’Université de Washington, je suis revenue au Canada mener des travaux postdoctoraux sur les interactions virus-hôte et monter un programme de recherche sur une nouvelle famille d’interférons, les interférons lambda, à l’Université de l’Alberta. Le 1er novembre 2020, je me suis jointe au Département d’immunologie de l’Université du Manitoba comme professeure adjointe et titulaire de la chaire de recherche GSK en immunologie des maladies infectieuses. Après quelques retards occasionnés par la création d’un laboratoire pendant la pandémie et la réorientation vers la recherche d’un traitement à base d’interférons lambda pour les cas légers de COVID-19, j’ai maintenant hâte d’agrandir mon équipe, de participer à des congrès en personne (avec un peu de chance) et d’établir de nouvelles collaborations. |
Nom : Rebecca Shapiro Un mot sur vous et vos travaux Notre équipe étudie les pathogènes fongiques et se sert d’outils d’édition génique et de génomique fonctionnelle pour élucider les mécanismes qui sous-tendent la virulence des champignons et la résistance aux antifongiques. |
Nom : Shayna Skakoon-Sparling Un mot sur vous et vos travaux Détentrice d’un doctorat en psychologie sociale appliquée, Shayna Sparling est chercheure-boursière postdoctorale financée par les IRSC au laboratoire de prévention du VIH de l’Université Ryerson, et chef d’équipe nationale de l’étude Engage. Elle occupe également un poste de professeure affiliée à l’Institut Kinsey de l’Université de l’Indiana. Ses travaux portent avant tout sur le raisonnement motivé et l’influence des facteurs intra- et interpersonnels sur les décisions liées à la santé sexuelle et la négociation au plan sexuel concernant la prévention des ITSS. Concrètement, la Dre Sparling s’intéresse au besoin d’appartenance, plus particulièrement aux rôles de la solitude et du soutien social dans la santé et le bien-être des hommes gais, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. |
Nom : Channakeshava Sokke Umeshappa Un mot sur vous et vos travaux Mon aspiration à devenir immunologiste a commencé pendant mes études en médecine vétérinaire. Après avoir obtenu ma maîtrise en pathologie et immunologie vétérinaires à l’Institut de recherche vétérinaire (Inde), je suis allé à l’Université de la Saskatchewan pour entreprendre mon doctorat dans le domaine de l’immuno-oncologie. Ensuite, je suis passé aux études postdoctorales, puis j’ai obtenu un poste d’associé de recherche à l’Université de Calgary sous la direction du Dr Santamaria. Après une longue formation en recherche, je me suis joint à l’Université Dalhousie en tant que professeur adjoint. Actuellement, mon programme de recherche porte sur l’immunorégulation dans le contexte des maladies chroniques, principalement l’auto-immunité et le cancer. Nous utilisons des systèmes et des méthodes de pointe, notamment des modèles murins génétiquement modifiés, des approches « omiques » et de biologie synthétique, la cytométrie en flux multiparamétrique et l’imagerie, pour comprendre les origines des maladies et mettre au point des immunothérapies. Nous faisons appel à une équipe interdisciplinaire de premier plan composée de scientifiques établis, de cliniciens et de stagiaires pour transformer les résultats de recherche en traitements efficaces. |
Nom : Matthew Sorbara Un mot sur vous et vos travaux J’ai terminé mon doctorat sous la supervision de la Dre Dana Philpott et du Dr Stephen Girardin à l’Université de Toronto. J’y ai étudié le rôle des protéines de l’autophagie et des récepteurs de type NOD dans les réponses des cellules épithéliales à l’infection par des agents pathogènes entériques invasifs, ainsi que la façon dont le dérèglement de ces réponses pourrait contribuer à diverses maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn. Dans le cadre de mes études postdoctorales, j’ai travaillé avec le Dr Eric Pamer au Memorial Sloan Kettering Cancer Center et à l’Université de Chicago. J’ai étudié les mécanismes de la résistance à la colonisation du microbiote contre les entérobactériacées hautement résistantes aux antibiotiques et j’ai aidé à établir et à caractériser une biobanque de microbes commensaux afin d’optimiser la conception d’agents biothérapeutiques. Je suis très heureux de m’être joint à l’Université de Guelph (septembre 2021). Mon laboratoire étudie les interactions complexes entre les organismes du microbiote, l’interaction microbienne avec l’hôte et les effets de la diversité intraspécifique sur la fonction des petits consortiums microbiens. |
Nom : Giorgia Sulis Un mot sur vous et vos travaux La Dre Sulis est une épidémiologiste spécialisée dans les maladies infectieuses et a une expérience clinique et un intérêt marqué pour la recherche en santé mondiale. Elle a obtenu son diplôme de médecine (2011) et s’est spécialisée dans les maladies infectieuses et tropicales (2017) en Italie; pendant cette période, elle a mené des recherches cliniques et épidémiologiques principalement axées sur la tuberculose et sa coinfection par le VIH, en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux dont l’Organisation mondiale de la santé. Elle a ensuite étendu ses intérêts de recherche à la résistance aux antimicrobiens, en se concentrant sur l’utilisation des antibiotiques dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et a obtenu son doctorat en épidémiologie de l’Université McGill en 2021. Dans le cadre de son poste actuel de chercheuse postdoctorale à l’Université McGill, la Dre Sulis travaille dans le domaine de l’épidémiologie des vaccins, tout en cultivant ses intérêts de recherche sur la tuberculose et la résistance aux antimicrobiens. |
Nom : Véronique Taylor Un mot sur vous et vos travaux Je m’intéresse à la lutte évolutive entre les bactéries et leurs prédateurs phages. Les bactéries sont les plus vulnérables à une épidémie de phages lorsqu’elles forment une colonie. Elles utilisent donc la détection du quorum pour stimuler l’expression de systèmes de défense antiphages. J’ai déterminé que les phages de Pseudomonas aeruginosa codent pour des protéines qui perturbent la cascade de détection du quorum, enrayant efficacement la défense phagique à la source. Nous continuons d’étudier ce processus grâce à des essais d’infection, à des manipulations génétiques de P. aeruginosa et de phages et à la caractérisation détaillée des interactions entre les protéines. Avant de me joindre au laboratoire de la Dre Karen Maxwell en tant que boursière postdoctorale, j’ai obtenu mon doctorat en travaillant au laboratoire du Dr Joe Lam à l’Université de Guelph où j’ai étudié la biosynthèse des lipopolysaccharides de P. aeruginosa. J’aime aussi les jeux de société, les jeux vidéo et le camping en été. |
Nom : Ajitha Thanabalasuriar Un mot sur vous et vos travaux Mon laboratoire cherche à comprendre les interactions des cellules de l’immunité innée, en particulier celles des neutrophiles avec les bactéries. En utilisant une combinaison de modèles in vivo complexes, notamment la microscopie intravitale, mon laboratoire cherche à comprendre en quoi les changements de l’environnement tissulaire causés par une blessure peuvent atténuer les changements de la fonction antimicrobienne des neutrophiles. Plus particulièrement, la chimiotaxie des neutrophiles et la capacité de ces derniers à éliminer les infections bactériennes sont considérablement modifiées lorsque les cellules sont exposées à la cytokine TGF-ß. Mon laboratoire a trois principaux axes de recherche :
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Nom : Jenny-Lee Thomassin Un mot sur vous et vos travaux Je me suis jointe récemment au Département de biochimie, microbiologie et immunologie de l’Université de la Saskatchewan en tant que professeure adjointe (mai 2020). Mes recherches portent sur les interactions des bactéries avec leur environnement local et la manière dont elles le façonnent. Je m’intéresse particulièrement aux mécanismes moléculaires participant à la sécrétion de protéines, aux cibles des protéines sécrétées et aux mécanismes sous-jacents qui favorisent la survie des bactéries dans leur niche infectieuse. Les travaux actuels de mon laboratoire sont axés sur l’étude du système de sécrétion bactérienne de type II (T2SS) de Klebsiella pneumoniae et d’Escherichia coli pathogènes. |
Nom : Christina Thornton Un mot sur vous et vos travaux J’ai terminé le programme de M.D.-Ph.D à l’Université de Calgary. Ma thèse de doctorat portait sur le rôle du microbiome des voies respiratoires inférieures dans la fibrose kystique. J’ai récemment fait ma résidence en médecine interne et un stage en pneumologie chez l’adulte à l’Université de Calgary. Je suis actuellement à l’Université du Michigan où je fais un stage postdoctoral visant à évaluer le rôle du microbiome dans la fibrose kystique. Mes objectifs de carrière consistent à évoluer en tant que clinicienne-chercheuse dans le cadre d’un programme de recherche axé sur l’évaluation du microbiome dans la fibrose kystique et d’autres pneumopathies suppurées. |
Nom : Maria Tokuyama Un mot sur vous et vos travaux Je suis professeure adjointe au Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université de la Colombie-Britannique. J’ai obtenu mon doctorat de l’Université de la Californie à Berkeley où j’ai étudié la régulation des ligands NKG2D pendant une infection à cytomégalovirus. J’ai fait mon stage postdoctoral à l’Université Yale en immunobiologie où j’ai étudié les effets des rétrovirus endogènes dans le contexte du lupus érythémateux systémique et de l’infection génitale par le virus de l’herpès simplex de type 2. Mon programme de recherche est fondé sur ces études pour élucider le rôle physiologique des rétrovirus endogènes dans les maladies auto-immunes et les infections virales. Nous utilisons une combinaison de techniques virologiques, immunologiques et bio-informatiques pour sonder les fonctions intrinsèques et extrinsèques des rétrovirus endogènes dans des cellules humaines et murines. Nous nous appuyons également sur les données des patients pour éclairer la pertinence clinique. Au bout du compte, notre objectif est de déterminer les processus clés qui peuvent être ciblés pour réduire l’inflammation néfaste observée dans les maladies auto-immunes, tout en stimulant les réponses bénéfiques pour combattre les infections virales. |
Nom : Sue Tsai Un mot sur vous et vos travaux Sue Tsai est professeure adjointe au Département de microbiologie médicale et d’immunologie de l’Université de l’Alberta. Son laboratoire étudie les interactions entre le système immunitaire et le métabolisme dans le contexte des maladies métaboliques, comme le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Après avoir obtenu un baccalauréat spécialisé en biologie moléculaire et en biochimie, elle est allée à l’Université de Calgary et a travaillé sur la mise au point d’immunothérapies ciblant des antigènes spécifiques dans les cas de diabète de type 1, sous la supervision du Dr Pere Santamaria. Elle s’est ensuite déplacée vers l’est et a fait son stage postdoctoral avec le Dr Daniel Winer au Réseau universitaire de santé, ce qui l’a conduite à son parcours de recherche actuel. Les axes de recherche actuels du laboratoire de Sue Tsai sont i) le rôle de la signalisation du récepteur de l’insuline dans la régulation de l’immunité antivirale et antitumorale, ii) le rôle de l’immunoglobuline A (IgA) de la mère par rapport à l’IgA de l’enfant dans la pathogenèse du diabète de type 1. |
Nom : Anil Kumar |
Nom : Jim Sun Un mot sur vous et vos travaux J’ai obtenu mon doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique et j’ai fait un stage postdoctoral à l’Université de l’Alabama, à Birmingham. Au cours de ma formation, j’ai apporté des contributions importantes au domaine de la biogenèse des phagosomes et des interactions hôte-agent pathogène entre les macrophages et Mycobacterium tuberculosis. J’ai intégré mon poste de professeur adjoint à l’Université d’Ottawa en juillet 2017, et mon programme de recherche est axé sur la compréhension de l’immunité de l’hôte contre la tuberculose. Nous utilisons des approches multidisciplinaires (microbiologie cellulaire, immunologie, chimie thérapeutique, multiomique) pour mieux comprendre la biologie des macrophages, les voies de signalisation cellulaire et les interactions hôte-pathogène dans le contexte de l’infection par Mycobacterium tuberculosis et d’autres agents pathogènes bactériens. Notre objectif est d’utiliser ces connaissances pour mettre au point et faire évoluer les traitements dirigés par l’hôte dans le contexte des infections bactériennes. |
Nom : Christina Guzzo Un mot sur vous et vos travaux La Dre Christina Guzzo est professeure adjointe de virologie au Département des sciences biologiques de l’Université de Toronto à Scarborough. Son laboratoire étudie la surface du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) afin de mieux comprendre l’infection par le VIH et de trouver de nouvelles cibles antivirales. Les travaux de recherche de la Dre Guzzo portent aussi sur l’élaboration de nouveaux outils pour caractériser les protéines présentes à la surface d’un large éventail de virions, en mettant l’accent sur la détection des protéines humaines que les virus peuvent détourner à leur profit. Elle a été formée en tant que boursière postdoctorale au National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) des National Institutes of Health (NIH) à Bethesda (Maryland), sous le mentorat du Dr Anthony Fauci. Ses études postdoctorales ont permis d’identifier une nouvelle chimiokine anti-VIH sécrétée par les cellules immunitaires de l’hôte et de découvrir que le VIH peut incorporer des intégrines humaines à son enveloppe virale pour modifier la circulation du virus. |
Nom : Amy Gillgrass Un mot sur vous et vos travaux |
Nom : Alexander Hynes Un mot sur vous et vos travaux Dr Hynes a commencé en 2017 à McMaster en tant que professeur adjoint. Depuis 2008, il étudie les bactériophages, et il a intention de continuer jusqu’a qu’il les comprends. Être au sein du “Farncombe Family Institute for Digestive Health Research” lui a permis de combiner sa spécialisation, les phages, avec avec un programme de recherche renommé sur le microbiote humain. |
Nom: Lorena Braid |
Nom: Kyle Burrows |
Nom: Richa Pandey |
Nom: Anil Kumar |
Nom: Wael Elhenawy |
Nom: Christopher Lohans |
Nom: Zulma Rueda |
Organisateurs
Comité de planification
Profil : |
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Nom : Shelly Bolotin Biographie : Le programme de recherche de Shelly utilise une approche multidisciplinaire pour évaluer si notre population est protégée de manière adéquate contre les maladies évitables par la vaccination. Dans l'optique de la santé publique, les études de Shelly combinent des méthodes épidémiologiques et microbiologiques pour répondre aux questions liées à l'immunité de la population et à l'efficacité des vaccins et déterminer notre risque futur d'épidémies. Shelly est titulaire d'un baccalauréat en microbiologie et immunologie de l'Université McGill, d'une maîtrise et d'un doctorat en microbiologie de l'Université de Toronto et d'une maîtrise en santé publique de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. |
Nom : Keith R. Fowke Biographie : |
Nom : Amy Gillgrass Biographie : |
Nom : Arthur Mortha Biographie : |
Nom : Ruth Sapir-Pichhadze Biographie : |
Nom : Catherine Worthington Biographie : |
Nom : Charu Kaushic Biographie : |
Groupe de travail IRSC-IMII
Profil : |
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Nom : Suzete Dos Santos Biographie : Elle est passionnée par le travail de la communauté de recherche sur les infections et l'immunité et a travaillé sur diverses initiatives liées au contrôle des infections (le SRAS, les infections transmissibles sexuellement et par le sang, l’Ébola, la résistance aux antimicrobiens, la maladie de Lyme, le virus Zika et la COVID-19) dans ses divers postes au sein du Gouvernement du Canada. |
Nom : Eric Hewitson Biographie : |
Nom : Tiffany Pattison-MacLeod Biographie : |
Remerciements particuliersDanielle Vitali Yasnee Beeharry Sharon Ralph |
Ressources
Les IRSC offrent plusieurs modules pour vous permettre d'acquérir une connaissance approfondie de nos programmes, de nos processus et de nos outils. Ces modules visent à assurer une même connaissance des processus et politiques nécessaires à la réalisation d'une évaluation juste et efficace par les participants.
Nous avons souligné des ressources qui vous serait utile d'examiner avant le Forum des nouveaux chercheurs.
- Apprentissage à l'intention des participants à l'évaluation par les pairs
- Modules
- Évaluation par les pairs de haute qualité (7 min.)
- Les préjuges et les processus dans l'évaluation par les pairs (30 min.)
- Guide d'évaluation par les pairs – Projet
L'excellence dans l'évaluation par les pairs
Prise en conscience du sexe et du genre dans l'évaluation par les pairs
Complétez l'un des modules suivants en fonction de votre expertise méthodologique:
Coordonnées
Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC
Université McMaster
1280 rue Main Ouest
MDCL 4025
Hamilton (Ontario)
L8N 3Z5
Courriel : III-IMII@cihr-irsc.gc.ca
Twitter : @CKaushic
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