Hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique
Résumé du rapport d’atelier virtuel
Description
Les 13 et 14 octobre 2022, l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète (INMD) des IRSC a tenu un atelier virtuel réunissant des chercheurs et chercheuses du Canada et de l’étranger, entre autres, dans le but de faciliter le dialogue et de susciter des discussions animées mettant en évidence les lacunes critiques dans les connaissances et les possibilités scientifiques liées à l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique.
Objectifs
Les principaux objectifs de l’atelier étaient les suivants :
- define the scientific opportunities, research gaps and priorities that could be addressed through a strategic research initiative on heterogeneity in nutrition and metabolic health;
- identify the Canadian strengths that could be leveraged to support a strategic research initiative on heterogeneity in nutrition and metabolic health;
- identify the potential structures needed to enhance collaboration and advance research in this field; and
- identify a list of potential partners, including international collaborators, who could work with CIHR to support a potential research initiative focusing on this topic.
Contexte
En 2021, l’INMD a dévoilé un nouveau plan stratégique pour 2021-2026 dont la vision est de stimuler la recherche de premier ordre qui favorise des résultats équitables et optimaux en santé nutritionnelle et métabolique au Canada. Au cours des dernières décennies, l’étude du métabolisme a évolué : d’abord axé sur les voies et les mutations métaboliques, ce domaine englobe aujourd’hui un vaste éventail de processus physiologiques dynamiques liés à la santé et à la maladie tout au long de la vie.
Il est de plus en plus évident que l’efficacité des approches universelles laisse à désirer sur les plans du diagnostic, des soins, du traitement et de la prévention des maladies. Les différences entre les facteurs génétiques, moléculaires, structurels, systémiques et environnementaux au niveau des individus et des populations contribuent à une hétérogénéité ayant une grande incidence sur le maintien de la santé et la prévention des maladies, l’efficacité des outils de diagnostic, les approches thérapeutiques (y compris la médecine de précision) et l’atteinte de l’équité en santé.
Autrefois, le terme « hétérogène » désignait les aspects nébuleux d’une maladie ou d’une affection. Or, des avancées sans précédent dans la création d’outils, de plateformes, de technologies et de thérapies nous permettent aujourd’hui d’élucider l’hétérogénéité et d’en tenir compte. Voilà pourquoi il est impératif de rompre avec les approches traditionnelles de la prévention et de la gestion des maladies, c’est-à-dire de passer d’une approche universelle à une médecine de précision.
Présentations
Durant l’atelier, des personnes issues d’une multitude de domaines au Canada et à l’étranger ont donné des présentations sur les thèmes suivants :
Séance 1 : Liens structurels, environnementaux et biologiques qui caractérisent les communautés autochtones et sous-tendent l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique
Animation : Tracey Prentice et Julie Ho
- Souveraineté alimentaire des Autochtones : promouvoir la nutrition et le bien-être
Treena Wasonti:io Delormier – Professeure agrégée, titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau II) sur la nutrition et la souveraineté alimentaire des Autochtones, et directrice associée du Centre d’études sur la nutrition et l’environnement des peuples autochtones, Université McGill - La sécurité et la souveraineté alimentaires comme déterminant de la santé et des maladies chroniques
Lynden (Lindsay) Crowshoe – Professeur agrégé de médecine à l’Université de Calgary et doyen adjoint du bureau de la santé autochtone, locale et mondiale - L’échange de connaissances entre les communautés autochtones et les chercheurs qui étudient les interactions gènes-environnement permet d’éclairer les interventions nutritionnelles visant le diabète de type 2 chez les jeunes autochtones
Vern Dolinsky – Directeur de département associé et professeur agrégé, Université du Manitoba - Bâtir une communauté autour de la sécurité alimentaire des Autochtones
Raven Swamp – Responsable de serre, Karonhianónhnha Tsi Ionterihwaienstáhkhwa
Séance 2 : Approches nutritionnelles précises qui facilitent l’étude de l’hétérogénéité et la mise en place de mesures d’intervention efficaces
Animation : André Tchernof et Sharon Kirkpatrick
- Précision en nutrition, en médecine et en santé publique : considérations conceptuelles et méthodologiques pour le changement de paradigme
Lise Gauvin – Professeure, Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal - L’importance des déterminants sociaux et structurels de la santé dans la nutrition de précision : répercussions sur la promotion de l’équité nutritionnelle
Angela Odoms-Young – Professeure agrégée et directrice du Food and Nutrition Education in Communities Program (FNEC) et du Expanded Food and Nutrition Education Program (EFNEP) de l’État de New York - Utilisation d’approches multiomiques pour déchiffrer l’hétérogénéité de la réaction métabolique aux interventions nutritionnelles ou de perte de poids
Marie Claude Vohl – Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la génomique appliquée à la nutrition et à la santé métabolique, et professeure à l’École de nutrition, Université Laval - Décomposer la complexité du comportement alimentaire : contributions des interactions gènes-environnement
Daiva Nielsen – Professeure adjointe, École de nutrition humaine, Université McGill - Nécessité d’identifier les variantes génétiques fonctionnelles qui modifient le métabolisme
Steven Zeisel – Professeur, École de santé publique mondiale Gillings, Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill
Séance 3 : Étude de l’hétérogénéité au moyen de données et d’outils de natures diverses
Animation : Marc Prentki et Christopher Rose
- Nutrition de précision au profit de la santé des populations
Saurabh Mehta – Directeur du Centre pour la santé et la nutrition de précision, et titulaire de la chaire Janet-et-Gordon-Lankton à la Division des sciences nutritionnelles, Université Cornell - Rôle du microbiome de l’hôte dans la santé et la maladie
Eran Elinav – Directeur du Département d’immunologie des systèmes, Institut des sciences Weizmann - Régime alimentaire et santé : ce qui est bon pour vous
Jacques Corbeil – Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique médicale et professeur au Département de médecine moléculaire, Faculté de médecine, Université Laval - • Données et apprentissage automatique pour la prédiction du risque à plusieurs niveaux
Rumi Chunara – Professeure agrégée de biostatistique et de science et d’ingénierie informatiques, Université de New York
Séance 4 : Hétérogénéité face au risque d’apparition d’une maladie, à sa progression, à sa résilience, à sa réversibilité et aux choix thérapeutiques
Animation : William Cefalu et Fei-Fei Liu
- Hétérogénéité du diabète et potentiel de la médecine de précision
Paul Franks – Directeur de la médecine translationnelle et directeur scientifique chargé des sciences médicales, Novo Nordisk Fonden, et professeur d’épidémiologie génétique, Université de Lund - Hétérogénéité du dysfonctionnement métabolique associé à l’obésité et réaction à la perte de poids
Bettina Mittendorfer – Professeure de médecine et de sciences nutritionnelles, Université de Washington - Hétérogénéité des maladies rénales chroniques
Ian de Boer – Professeur de médecine et professeur adjoint d’épidémiologie, Université de Washington - Hétérogénéité dans la stéatose hépatique
Luca Valenti – Professeur agrégé, Université de Milan - Contribution du microbiote à l’hétérogénéité de l’obésité et de la résistance à l’insuline
Natalia Shulzhenko – Professeure agrégée, Département d’immunologie, Université de l’État de l’Oregon - Variabilité du tableau clinique, de la pathogenèse et de la réaction au traitement des maladies inflammatoires de l’intestin : pleins feux sur la nutrition
Eytan Wine – Professeur de pédiatrie et de physiologie, clinicien-chercheur et gastroentérologue pédiatrique, Université de l’Alberta - Hétérogénéité métabolique dans les cancers du sein résistants aux traitements
Julie St-Pierre – Professeure et directrice de la Plateforme de métabolomique de l’Université d’Ottawa - Hétérogénéité dans le diabète de type 2
John Dennis – Chercheur principal indépendant, Université d’Exeter
Résumé des discussions entre experts
Au terme de chaque séance, les personnes participantes ont eu l’occasion de poser des questions au panel d’experts. Parmi les principaux thèmes évoqués, citons :
- Changement de paradigme
- Un changement de culture s’impose au sein de la communauté scientifique, y compris chez les bailleurs de fonds et les évaluateurs. L’hétérogénéité ne doit pas être considérée comme un phénomène marginal et les questions de recherche doivent être posées différemment.
- Diversité
- Il est impératif de concevoir la recherche de manière à y intégrer les populations d’ascendance non européenne dans l’optique d’étudier l’hétérogénéité, d’éviter les biais et de garantir l’équité de la médecine de précision.
- Chaque personne a une ascendance génétique mixte. Il convient donc de se pencher sur les différences dans la génétique, les expériences sociales et les expositions d’ordre social et environnemental (p. ex. le stress, les traumatismes, les politiques macro-structurelles, etc.).
- Questions éthiques et accessibilité
- La médecine de précision devrait être équitable et accessible à tous. Or, les technologies de pointe risquent d’être moins accessibles aux groupes défavorisés.
- Mobilisation des connaissances
- Il faut réfléchir à la manière dont la recherche peut être mise en pratique; nous devons en tenir compte tout au long du processus de recherche et pas seulement à son achèvement.
- Collaboration et interdisciplinarité
- L’hétérogénéité se manifeste sur plusieurs plans. Il faut donc trouver un moyen d’intégrer tous ces plans dans la conception des études tout en les examinant individuellement.
- Il faut pousser la réflexion au-delà des maladies et des organes, de sorte à examiner les résultats analogues et à favoriser la collaboration entre disciplines (la prévalence de l’obésité, la stéatose hépatique non alcoolique et le carcinome hépatocellulaire présentent des trajectoires similaires).
- Déterminants de la santé
- Le passé influence le présent, qui oriente l’avenir : il convient d’éviter une approche réductionniste et d’intégrer les traumatismes culturels et historiques dans la recherche.
- Santé autochtone
- Le colonialisme est l’un des principaux facteurs d’inégalités sociales et sanitaires pour les peuples autochtones du Canada. La sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire et les systèmes alimentaires autochtones aideront le pays à se défaire de cet héritage.
- Le changement climatique posera des défis qui s’ajouteront à ceux auxquels les communautés autochtones sont déjà confrontées.
- Meilleure compréhension des maladies
- Le recours à des approches axées sur les données peut permettre de mieux comprendre l’hétérogénéité, mais le mécanisme sous-jacent des maladies demeure une « boîte noire ».
- Différents systèmes de connaissances
- Les régimes alimentaires traditionnels peuvent influer sur la présence de polymorphismes et ainsi rendre futiles les groupes de population, d’où l’importance d’inclure les différences entre les régimes alimentaires de diverses régions et populations.
Résumé des discussions en petits groupes
Les personnes participantes ont été invitées à discuter en petits groupes de questions en lien avec les objectifs de l’atelier. Ci-dessous se trouve le résumé de ces discussions :
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Question 1 : Quelles sont, selon vous, les principales lacunes et possibilités de recherche concernant l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique?
Thème Remarques Diversité - Le Canada compte une population diversifiée qui peut être mise à profit pour la recherche sur l’hétérogénéité.
- Il subsiste une hétérogénéité au sein des sous-groupes minoritaires et des analyses multidimensionnelles s’imposent.
- Des données doivent être recueillies sur les divers sous-groupes de la population et il importe d’examiner ces données et les facteurs de risque sous forme désagrégée.
Lien entre les déterminants biologiques et sociostructurels - La promotion de la santé et la prévention demeurent une énorme lacune.
- Tous les niveaux d’hétérogénéité doivent être étudiés, des déterminants de la santé d’ordre biologique à ceux d’ordre social-structurel-intersectionnel.
- La recherche doit s’intéresser aux conséquences psychosociales des maladies chroniques et à leurs effets sur l’hétérogénéité (p. ex. comment le fait de vivre avec une maladie influe sur le stress, l’observance, etc.).
- Les directives nutritionnelles ne concordent pas avec les sources d’alimentation des individus (c.-à-d. qu’elles ne tiennent pas compte de l’insécurité alimentaire).
Collaboration - Il faut collaborer avec des chercheurs de différents domaines au lieu de travailler en vase clos pour déterminer les questions prioritaires, les meilleures méthodes à utiliser et les modèles d’étude appropriés.
- Des efforts doivent être déployés pour faciliter la collaboration ainsi que la création et l’échange de connaissances (symposiums, conférences, etc.).
- Un changement culturel s’impose pour favoriser la collaboration (reconnaissance préalable des études, partage des données, codes, etc.).
- Le Canada doit collaborer avec les pays qui le devancent dans le domaine (p. ex. l’Europe en ce qui concerne les dossiers médicaux électroniques [DME] et les biobanques).
- Il faut investir dans les possibilités de financement interinstituts et les initiatives de collaboration entre les IRSC, le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG).
Recherche en santé autochtone - Davantage de recherche en santé communautaire dirigée par des Autochtones s’impose.
- Il faut tenir compte de la souveraineté, de la propriété et de la gérance des données (principes de PCAP® – propriété, contrôle, accès et possession).
- Les chercheurs doivent être formés à l’utilisation des données et à la collaboration avec les communautés autochtones (sécurisation culturelle, principes de PCAP®, etc.).
- Il faut instaurer un climat de confiance et des partenariats dans les communautés autochtones.
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Question 2 : Quels sont les forces et les obstacles particuliers du Canada susceptibles de favoriser ou d’entraver les efforts d’accélération de la recherche autour de l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique?
Thème Remarques Mobilisation des patients et des citoyens - La diversité des patients et des points de vue est nécessaire pour faire concorder les objectifs de la recherche et les besoins de santé.
- La recherche doit être davantage menée par et dans la communauté.
- Il est impératif d’inclure des citoyens en plus des patients à titre de partenaires, notamment pour la promotion de la santé et la prévention.
- Il faut une collaboration significative avec les intervenants dans tous les aspects de la recherche.
Expertise et ressources requises - La formation en science des données, en analyse, en programmation et en informatique/statistique est lacunaire.
- Il faut renforcer les capacités par le mentorat et la formation de chercheurs s’intéressant à l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique (p. ex. le projet pilote de Plateforme de formation en recherche en santé).
- Des ressources s’imposent pour conseiller et guider les chercheurs dans leurs échanges avec les communautés.
Mobilisation des connaissances - Il importe d’établir une voie claire d’application des connaissances pour toute recherche, y compris pour les sciences omiques complexes.
- La recherche doit être soutenue par les décideurs et les organismes de réglementation.
Financement - Un financement préliminaire permettra de lancer la recherche à partir d’une question de recherche de base.
- Le financement de l’accès aux cohortes et aux biobanques, et du travail connexe de gestion et d’analyse est un défi (p. ex. possibilité de reproduire la structure des biobanques britanniques).
- Il faut soutenir la mise sur pied de plateformes et la recherche continue pour réduire les coûts.
- L’établissement de relations nécessite du temps et ne cadre pas avec les cycles de financement.
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Question 3 : Existe-t-il de nouvelles possibilités de recherche prometteuses ou des cibles faciles susceptibles d’être mises à profit à court terme, du moins en partie, pour mieux comprendre l’hétérogénéité face au risque d’apparition d’une maladie, à sa progression, à sa résilience, à sa réversibilité et aux choix thérapeutiques?
Thème Remarques Conception des études - Davantage d’études longitudinales et intra-patientes permettront d’observer l’évolution du profil des patients au fil du temps.
- Il convient de faire appel à des personnes qui ont déjà participé à une recherche génétique (sélection par génotype).
- Expression génétique : les biopsies sont un inconvénient; il existe peut être de nouvelles méthodes moins effractives de collecte d’échantillons.
- Il faut s’assurer que la recherche est représentative de la population sur le plan de l’hétérogénéité.
- Des données à haute résolution et des échantillons de plus grande taille sont nécessaires, notamment pour l’apprentissage automatique.
- Les études d’intervention doivent être bien conçues et axées sur les résultats, et tenir compte de la génétique, de la durée de vie, etc.
- L’hétérogénéité doit être prise en compte dans tous les aspects de la recherche.
- Il importe d’envisager d’utiliser initialement des informations cliniques courantes, la recherche en sciences omiques pouvant être complexe et coûteuse.
- Les nouvelles technologies et les appareils portables (p. ex. NutriPhone) aident à identifier la signature moléculaire de la maladie, à relever et quantifier les apports alimentaires, à surveiller le mode de vie et l’exposition, etc.
Mise à profit des ressources existantes - Il faut intégrer les données (c.-à-d. liens avec les dossiers médicaux électroniques et les ensembles de données non conventionnels [p. ex. Agriculture Canada, Nielsen], intégration de la technologie portable aux DME, etc.).
- Les chercheurs devraient collaborer avec d’autres chercheurs et exploiter les ensembles de données déjà disponibles (Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, études d’association pangénomique, biobanques, cohortes, base de données structurelles et sociales, etc.) plutôt que recueillir de nouveaux échantillons.
- Il faut normaliser les protocoles et harmoniser la collecte des données dans les enquêtes, les questionnaires, les biobanques, les cohortes, etc.
- Les chercheurs doivent prendre conscience des études menées dans leurs domaines et des ressources/données disponibles sur l’hétérogénéité./li>
- La création d’une base de données centrale répertoriant les biobanques disponibles, les bases de données cliniques et l’expertise de différents chercheurs pourrait en favoriser une utilisation optimale.
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Question 4 : Quelles sont les principales considérations ethnoculturelles, éthiques, juridiques, sociales ou relatives à la vie privée à intégrer dans les nouvelles recherches visant à élucider et à prendre en compte l’hétérogénéité?
Thème Remarques Éthique et accessibilité - Les technologies coûteuses (p. ex. les sciences omiques) doivent être accessibles à tous et utilisées de manière à ne pas amplifier les disparités.
- L’accessibilité des traitements n’est pas à négliger lors du diagnostic des patients à risque.
Vie privée et aspects juridiques - La surveillance des appareils, les tests génétiques et les données stockées dans le nuage suscitent des préoccupations de sécurité et de confidentialité (p. ex. pour la surveillance du glucose – les assureurs pourraient augmenter leurs tarifs s’ils ont accès aux données des patients).
- Il faut simplifier et accélérer l’accès aux données de recherche.
Aspects ethnoculturels - Il est difficile de recruter une population sous-représentée – investissons le temps nécessaire pour nouer des liens avec la communauté.
- Les populations précédemment exclues en raison d’obstacles systémiques, entre autres, doivent être au centre des efforts.
- Les différences de cultures et de croyances influent sur la prévention, le traitement et la gestion des maladies.
Conclusion
L’INMD des IRSC tient à remercier les membres du comité de planification (voir l’annexe 1) pour leur contribution à l’organisation de cet atelier, ainsi que tous les conférenciers et modérateurs qui ont bien voulu faire part de leurs recherches et expériences. Les discussions tenues dans le cadre de cet atelier permettront de dégager de nouvelles possibilités et approches de recherche sur l’hétérogénéité dans le domaine de la santé nutritionnelle et métabolique, et d’en déduire des moyens efficaces pour agir face aux maladies, les prévenir, en inverser le cours et les traiter.
Renseignements
Si vous souhaitez obtenir le compte rendu de l’atelier et des discussions en petits groupes, veuillez envoyer un courriel à Frank Ong à frank.ong@sickkids.ca.
Pour demeurer au courant des dernières nouvelles relatives à l’INMD des IRSC, inscrivez-vous à son bulletin d’information.
Annexe 1 : Comité de planification
Nom | Affiliation |
---|---|
Dr Norman Rosenblum (président) | INMD des IRSC |
Dr William Cefalu (membre) | Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales (NIDDK) des National Institutes of Health (NIH) |
Dre Julie Ho (membre) | Université du Manitoba |
Dre Sharon Kirkpatrick (membre) | Université de Waterloo |
Dr Marc Prentki (membre) | Université de Montréal |
Dr Christopher Rose (membre) | Université de Montréal |
Dr André Tchernof (membre) | Université Laval |
- Date de modification :