Chaires en santé publique appliquée 2024 - Biographies
Kora DeBeck
Nom de la chaire : Combattre la crise des drogues chez les jeunes consommateurs en Colombie-Britannique
Affiliation : Université Simon Fraser, Colombie-Britannique
Biographie : Kora DeBeck est professeure agrégée à l’École de politiques publiques de l’Université Simon Fraser et chercheuse au Centre on Substance Use de la Colombie-Britannique. Spécialiste de la consommation de substances psychoactives et des politiques connexes, elle dirige At Risk Youth Study, une étude longitudinale menée sur une cohorte de plus de 1 200 jeunes de la rue consommateurs de drogues à Vancouver. Forte d’une formation en épidémiologie sociale, la Dre DeBeck s’appuie sur des méthodologies propres aux études de cohortes longitudinales et sur des approches innovantes pour éclairer et examiner les politiques de promotion de la santé et du bien-être des personnes qui consomment des substances psychoactives et des communautés qui les entourent.
Objectif de la chaire : Produire de nouvelles connaissances, renforcer les capacités, intégrer les points de vue de personnes possédant une expérience concrète et favoriser les partenariats et la mobilisation des connaissances dans l’optique de réduire les méfaits causés par la consommation de substances psychoactives illicites chez les jeunes consommateurs de Vancouver qui vivent dans la rue, d’améliorer la santé de la population et d’avancer sur le chemin de l’équité en santé.
Organisme de financement : Institut de la santé publique et des populations et Institut des services et des politiques de la santé
Robert Delatolla
Nom de la chaire : Intégrer les données de surveillance des eaux usées dans les processus décisionnels liés à la protection contre les menaces pour la santé et promouvoir l’équité en santé
Affiliation : Université d’Ottawa, Ontario
Biographie : Robert Delatolla est professeur au Département de génie civil de l’Université d’Ottawa, directeur du Groupe national de recherche sur la surveillance des eaux usées du Réseau de l’intervention de recherche rapide sur les variants du coronavirus (CoVaRR-Net) et coprésident du Consortium de surveillance des eaux usées de l’Ontario. Ses travaux de recherche en génie de l’environnement portent sur la mise au point de pratiques exemplaires visant la prise en compte des données de surveillance des eaux usées dans les processus décisionnels de santé publique et des populations. Le groupe de recherche qu’il dirige s’intéresse notamment aux possibilités d’intégration de ces données à un système de signalement rapide des risques de pandémie et à leur utilisation à des fins d’amélioration de l’équité en santé au Canada. Le professeur Delatolla a été récompensé de la médaille d’Excellence 2022-2023 de l’Ontario Society of Professional Engineers Engineering.
Objectif de la chaire : Assurer la prise en compte efficace des données de surveillance des eaux usées dans les processus décisionnels afin d’éclairer les politiques et les pratiques et ainsi renforcer la protection de la population contre de futures pandémies.
Organisme de financement : Agence de la santé publique du Canada
Devon Greyson
Nom de la chaire : Créer des systèmes d’information et des interventions dignes de confiance en santé des populations
Affiliation : Université de la Colombie-Britannique
Biographie : Devon Greyson enseigne à l’École de santé publique et de santé des populations de l’Université de la Colombie-Britannique et est scientifique au Centre d’évaluation des vaccins de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique. Spécialiste des données de santé, iel étudie les comportements informationnels en santé et l’efficacité des interventions connexes menées auprès des populations dans le cadre de recherches qualitatives, mixtes et multiméthodes. Ses travaux actuels concernent principalement la vaccination et plus particulièrement l’amélioration des stratégies de communication, l’innocuité des vaccins et la surveillance de la couverture vaccinale.
Objectif de la chaire : Lever les freins à la vaccination en palliant les lacunes dans les connaissances des composantes clés d’une opération de communication efficace en santé et des moyens de surveillance crédibles, dans la perspective globale de réduire les dangers de la mésinformation par la mise en place de systèmes d’information et de stratégies d’intervention en santé publique qui inspirent la confiance de la population.
Organisme de financement : Centre pour la recherche sur la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire
Aisha Lofters
Nom de la chaire : Promouvoir l’équité dans le dépistage et la prévention du cancer
Affiliation : Hôpital Women’s College, Ontario
Biographie : La Dre Aisha Lofters est directrice médicale du Peter Gilgan Centre for Women’s Cancers et médecin de famille à l’Hôpital Women’s College. Également professeure agrégée au Département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto, elle est lauréate du Prix d’excellence en matière d’inclusion de 2021 de la Société canadienne du cancer.
Objectif de la chaire : Concevoir, mettre en œuvre et évaluer, en collaboration avec des populations structurellement marginalisées, des interventions en santé axées sur la réduction de l’iniquité d’accès aux services de prévention et de dépistage du cancer au Canada.
Organisme de financement : Institut des services et des politiques de la santé
Samira Mubareka
Nom de la chaire : Prévenir la propagation d’agents pathogènes zoonotiques chez l’être humain
Affiliation : Institut de recherche Sunnybrook, Ontario
Biographie : Samira Mubareka est spécialiste en microbiologie médicale, en virologie et en infectiologie au Centre Sunnybrook des sciences de la santé et enseigne au Département de médecine de laboratoire et de biopathologie de l’Université de Toronto. Ses travaux de recherche portent sur la biologie et la transmission de zoonoses virales endémiques et émergentes. Elle a occupé la présidence du sous-groupe de travail sur une seule santé du Groupe de travail de la Société royale du Canada sur la COVID-19 et a coformé un groupe de recherche interdisciplinaire nommé Wildlife Emerging Pathogen Initiative (Wild EPI).
Objectif de la chaire :Utiliser une approche « Une seule santé » en vue d’examiner les liens qui unissent les êtres humains au monde animal et à l’environnement, puis de concevoir des approches d’adaptation innovantes qui viseront à prévenir la transmission de pathogènes zoonotiques à l’être humain.
Organisme de financement : Centre pour la recherche sur la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire
Michael Rotondi
Nom de la chaire : La santé des Autochtones compte : combiner l’échantillonnage déterminé par les répondants, les partenariats et la formation pour renforcer les capacités des communautés autochtones en milieu urbain
Affiliation : Université York, Ontario
Biographie : Michael Rotondi est professeur agrégé en biostatistique à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université York. Il travaille en collaboration avec des services de santé autochtones partenaires depuis plus de dix ans, avec qui il a mis au point et en application des techniques statistiques avancées pour améliorer la santé des populations autochtones vivant en milieu urbain.
Objectif de la chaire : Déterminer le nombre exact de personnes autochtones vivant en milieu urbain, mesurer les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur l’évolution des maladies chroniques et des troubles de la santé mentale qui touchent les populations autochtones urbaines et doter les prochaines générations de chercheurs autochtones des compétences requises pour tirer profit des techniques d’analyse des données.
Organisme de financement : Initiative de recherche sur les villes en santé des IRSC
JoLee Sasakamoose
Nom de la chaire : Mettre la recherche en santé au service du bien-être des Autochtones et de l’équité en santé
Affiliation : Université de Regina, Saskatchewan
Biographie : JoLee Sasakamoose est membre de la Première Nation M’Chigeeng et citoyenne active de la Nation crie Ahtahkakoop. Professeure et directrice du programme de psychologie éducationnelle et de counseling à l’Université de Regina, elle administre également le Réseau communautaire de recherche sur le bien-être des Autochtones ainsi que le pavillon de ressourcement et la clinique de bien-être Natawihowikamik. À l’avant-garde des initiatives de promotion du bien-être des Autochtones, la Dre Sasakamoose œuvre également à l’établissement d’un centre d’innovation en santé des Autochtones et est à la tête de Roots to Wellness, un groupe de collaboration en recherche qui insuffle un esprit de guérison et de résilience dans les familles autochtones.
Objectif de la chaire : Créer des modèles de soins holistiques, réduire l’iniquité en santé et promouvoir le bien-être des Autochtones dans divers domaines de la santé en collaboration avec des partenaires des Premières Nations et des Métis.
Organisme de financement : Agence de la santé publique du Canada
Robert J. Schroth
Nom de la chaire : Assurer l’accès équitable des jeunes enfants aux soins buccodentaires au Canada
Affiliation : Université du Manitoba
Biographie : Robert J. Schroth est professeur au Département de sciences buccodentaires préventives et au Département de pédiatrie et santé infantile de la Faculté des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba. Également chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants du Manitoba et clinicien-chercheur en santé buccodentaire dans deux cliniques communautaires situées dans des quartiers déshérités de Winnipeg, il possède une expertise reconnue dans l’étude de la carie précoce de l’enfance (CPE). Ses travaux de recherche dans le domaine portent sur quatre thèmes : 1) les liens entre la santé buccodentaire chez l’enfant en bas âge et son bien-être 2) l’épidémiologie de la CPE; 3) la promotion de la santé buccodentaire dès la petite enfance ainsi que la prévention et la gestion de la CPE; 4) l’accès aux soins.
Objectif de la chaire : Préserver la santé buccodentaire des jeunes enfants en facilitant leur accès aux services de soins, de prévention et d’évaluation précoce des risques et en ciblant tout particulièrement les populations confrontées à des inégalités sociales et économiques, en plus d’un accès précaire aux services de soins buccodentaires (ménages à faible revenu, Premières Nations, Métis et Inuits, réfugiés et nouveaux arrivants et familles vivant dans des régions rurales ou éloignées au Canada).
Organisme de financement : Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite des IRSC
Maxwell J. Smith
Nom de la chaire : Améliorer la préparation aux urgences de santé publique sur le plan éthique
Affiliation : Université Western, Ontario
Biographie : Maxwell J. Smith, Ph. D., M. Sc. est bioéthicien et professeur adjoint à l’École des études en santé de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Western. Au sein de cette même université, il est également directeur associé de l’Institut de philosophie Rotman et occupe des postes au Département de philosophie, au Département d’épidémiologie et de biostatistique et au Programme interfacultés Schulich en santé publique. Dans le cadre de ses travaux dans le domaine de l’éthique en santé publique, il s’intéresse principalement à l’éthique des maladies infectieuses et aux exigences éthiques que l’équité en santé et la justice sociale imposent aux gouvernements et aux instances dirigeantes en matière de protection et de promotion de la santé du public.
Objectif de la chaire : Renforcer la dimension éthique des programmes de préparation aux urgences de santé publique par l’examen d’enjeux éthiques clés, comme la répartition équitable des ressources et le juste équilibre entre les droits individuels et les besoins sociétaux, et élaborer des lignes directrices, notamment sous forme de « Principes de l’éthique des maladies infectieuses », en vue d’offrir des orientations efficaces lors d’urgences de santé publique.
Organisme de financement : Centre pour la recherche sur la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire
Arne Stinchcombe
Nom de la chaire : Lutter contre les inégalités en santé qui touchent les communautés et populations âgées 2LGBTQI+
Affiliation : Université d’Ottawa, Ontario
Biographie : Arne Stinchcombe est professeur agrégé à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa, chercheur à l’Institut de recherche Bruyère et directeur du Programme de recherche sur le vieillissement en santé (HARP Lab). Ses travaux portent sur les aspects psychosociaux du vieillissement et de la santé avec une attention particulière accordée aux populations 2LGBTQI+. Il est également cochercheur principal de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) sur le site de collecte de données d’Ottawa.
Objectif de la chaire : Réduire l’iniquité en santé chez les personnes âgées 2LGBTQI+ au Canada en protégeant leur santé mentale, en remédiant à leur isolement social, en améliorant leur accès aux soins, en menant des opérations de sensibilisation et en favorisant la collaboration communautaire.
Organisme de financement : Institut du vieillissement et Institut de la santé des femmes et des hommes
Vivian Welch
Nom de la chaire : Favoriser le vieillissement en santé de toutes et tous
Affiliation : Institut de recherche Bruyère, Ontario
Biographie : Vivian Welch est rédactrice en chef de l’organisation Campbell Collaboration, chercheuse à l’Institut de recherche Bruyère et professeure agrégée à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa. Ses travaux de recherche dans les domaines des méthodologies épidémiologiques cliniques et en santé des populations portent sur l’équité en santé, la responsabilisation sociale et le vieillissement en santé.
Objectif de la chaire :Étudier le vieillissement et l’isolement social des personnes âgées (en particulier celles qui vivent dans des centres de soins de longue durée) dans le cadre de recherches communautaires, de partenariats authentiques, de processus décisionnels fondés sur des données probantes et au moyen d’une approche holistique centrée sur la personne.
Organisme de financement : Institut du vieillissement
William W.L. Wong
Nom de la chaire : Mesurer la pertinence des interventions relatives aux infections transmissibles sexuellement et par le sang pour éclairer les politiques connexes
Affiliation : Université de Waterloo, Ontario
Biographie : William W.L. Wong est professeur agrégé à l’École de pharmacie de l’Université de Waterloo. Ses travaux de recherche portent sur la modélisation des maladies infectieuses et sur les services de santé et les résultats cliniques, en particulier chez les patients touchés par une hépatite virale ou par une autre infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS). Ses intérêts de recherche dans le domaine des services de santé et des résultats comprennent la qualité de vie, les coûts des soins et le retour sur investissement. Il s’intéresse également à la recherche méthodologique, notamment dans les domaines des techniques de modélisation d’analyses décisionnelles avancées relatives à l’évaluation des technologies de santé, des analyses du rapport coût-efficacité des soins et des études des évaluations pharmacoéconomiques.
Objectif de la chaire : Mesurer la pertinence des interventions intégrées actuelles et futures relatives aux ITSS grâce à des méthodes de prédiction de leur efficacité et présenter des données probantes qui éclaireront les processus décisionnels liés au traitement des ITSS.
Organisme de financement : Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS des IRSC
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