Les IRSC soulignent la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Déclaration de Tammy Clifford, présidente par intérim des IRSC
Services de soutien en santé mentale disponibles
- Ligne d’écoute téléphonique de résolution des questions des pensionnats indiens : 1-866-925-4419
Les personnes qui éprouvent de la détresse à la suite d’une expérience vécue dans un pensionnat autochtone peuvent recourir à cette ligne d’écoute accessible en tout temps. - Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être : 1-855-242-3310, ou clavardage en ligne sur le site espoirpourlemieuxetre.ca
La ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être offre un soutien immédiat à tous les peuples autochtones du Canada dans les langues suivantes : ojibwé, cri, inuktitut, anglais et français. Des évaluations, des références, des conseils et de l’aide en période de crise (dont des interventions en prévention du suicide) sont accessibles en tout temps. - Ligne d’aide en cas de crise de suicide : appeler ou texter au 9-8-8 (sans frais)
La ligne d’aide en cas de crise de suicide offre un service d’écoute où vous pourrez vous confier en toute sécurité, 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Ce service est offert en français et en anglais.
Le 30 septembre marque la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ainsi que la Journée du chandail orange.
La Journée du chandail orange est une journée de commémoration organisée par les communautés autochtones en vue de sensibiliser la population canadienne aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats à l’échelle individuelle, familiale et communautaire et de promouvoir le concept « Chaque enfant compte ». Le chandail orange est un symbole de la dépossession de la culture et de la liberté dont ont été victimes les enfants autochtones pendant plusieurs générations. Le 30 septembre, pour rendre hommage aux milliers de survivants des pensionnats, les Canadiens et Canadiennes sont donc invités à porter de l’orange en signe de solidarité et d’alliance.
Aux IRSC, nous avons à cœur de renforcer nos liens avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis dans la recherche en santé en poursuivant notre apprentissage et en menant des actions qui nous aideront à avancer sur le chemin de la réconciliation. Nous avons parfaitement conscience que les priorités de recherche actuelles et futures dans le domaine de la santé des Autochtones doivent être guidées et déterminées par les peuples et communautés autochtones et qu’il est prépondérant d’appuyer les pratiques autochtones liées au savoir et à l’existence. L’organisme continuera d’œuvrer à l’amélioration de la santé et du bien-être des Premières Nations, des Inuits et des Métis et à la protection de leur droit à l’autodétermination dans la recherche en santé.
Les actions prises par le gouvernement fédéral en faveur de la vérité et de la réconciliation impliquent la reconnaissance de son rôle dans les pensionnats. Les efforts importants déployés en ce sens comprennent la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation et l’entrée en vigueur de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en 2021. Ces initiatives, dont certaines sont menées par les IRSC, doivent se poursuivre.
En qualité d’organisme de financement de la recherche en santé, les IRSC ont un rôle particulier à jouer pour faire progresser la réconciliation. Trop longtemps, les savoirs et les modes d’apprentissage autochtones ont été sous-évalués et la contribution potentielle des Premières Nations, des Inuits et des Métis à la santé a été ignorée. Cette époque est révolue, et les IRSC surveillent et augmentent activement leurs investissements dans la recherche menée dans le domaine de la santé des Autochtones. L’organisme appuie actuellement plusieurs projets et renouvellera en octobre le financement octroyé au programme Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones. Dans toutes nos initiatives, nous saluons le travail considérable accompli par les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour ouvrir la voie à la décolonisation de notre action.
Nous savons qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour réparer les blessures, remédier aux traumatismes du passé et nous assurer que la recherche en santé ne porte plus préjudice aux peuples autochtones. Nous avons toutes et tous le devoir de mesurer les répercussions potentielles de notre travail et de notre comportement, d’impulser des changements significatifs dans notre combat contre les injustices d’hier et d’aujourd’hui et d’œuvrer à la réconciliation.
La réconciliation est un processus riche en enseignements, et les hauts dirigeants, le conseil d’administration, les comités et l’ensemble du personnel des IRSC continueront de se remettre en question, d’apprendre, d’écouter et de répondre de leurs actes dans une démarche empreinte d’humilité et axée sur la réciprocité. Nous remercions les membres, employés, partenaires et conseillers autochtones pour leurs orientations et leur capacité à nous guider.
Cordialement,
Tammy Clifford, Ph. D.
Présidente intérimaire des Instituts de recherche en santé du Canada
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