Le coût élevé des sucres libres sur la santé
Une influence positive : Orienter les responsables des politiques et les consommateurs vers une alimentation plus saine
Portant le titre de professeure Earle W. McHenry, la Dre Mary R. L’Abbé préside le Département des sciences nutritionnelles de l’Université de Toronto. Détentrice d’un doctorat en nutrition de l’Université McGill, elle a signé plus de 200 publications, notamment des articles dans des revues à comité de lecture, des chapitres de livre et des rapports gouvernementaux. Membre de plusieurs comités de l’OMS, y compris le Comité consultatif d’experts sur l’alimentation et la santé et le Mécanisme mondial de coordination pour la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT), la Dre L’Abbé a coprésidé le Groupe de travail canadien sur les gras trans, a dirigé le programme de surveillance des gras trans, et a siégé comme présidente et vice-présidente du Groupe de travail canadien sur le sodium. Elle est actuellement directrice du centre collaborateur de l’OMS sur la politique nutritionnelle pour la prévention des MNT.
« Les IRSC m’ont fourni une aide précieuse pour réussir ma transition de chercheuse gouvernementale à chercheuse universitaire. Cette subvention et d’autres fonds des IRSC soutiennent mon programme de recherche en santé publique et nutrition et contribuent à la formation de sept étudiants au doctorat, de dix étudiants à la maîtrise et de six boursiers postdoctoraux, dont beaucoup reçoivent eux-mêmes du financement des IRSC ainsi que des bourses Vanier et Banting. »
Portant le titre de professeure Earle W. McHenry, la Dre Mary L’Abbé préside le Département des sciences nutritionnelles de la Faculté de médecine de l’Université de Toronto, où elle dirige un groupe de recherche sur les politiques alimentaires et nutritionnelles pour la santé des populations. Avant de se joindre à l’Université de Toronto, la Dre L’Abbé était directrice du Bureau des sciences de la nutrition à Santé Canada, où ses responsabilités couvraient la recherche nutritionnelle en laboratoire ainsi que la surveillance, l’évaluation scientifique et la réglementation du contenu nutritionnel.
À titre de chercheuse principale d’une équipe travaillant à mesurer les effets des stratégies de réduction de l’apport en sucre sur les maladies non transmissibles au Canada, la Dre L’Abbé et ses collègues étudieront trois stratégies visant à combattre l’abus de sucre.
Son équipe examinera des aliments emballés et des aliments de restauration vendus au Canada dans le but d’évaluer l’impact de :
- la réduction de la teneur totale en sucre
- la réduction de la teneur en sucres libres et
- la réduction de la proportion d’aliments fortement transformés dans l’alimentation, sur l’apport alimentaire et les résultats de santé.
Bien que le sucre soit riche en calories, il ne contient aucun élément nutritif essentiel. En plus des aliments non transformés que nous sucrons pour en rehausser le goût, beaucoup d’aliments transformés sont riches en sucre même s’ils ne sont pas considérés comme des friandises.
C’est l’accumulation du sucre ajouté dans de si nombreux aliments qui inquiète la Dre L’Abbé et ses collègues. Sa recherche explorera la qualité nutritionnelle de l’approvisionnement alimentaire canadien, les habitudes alimentaires des Canadiens et la recherche sur les choix alimentaires des consommateurs dans le contexte de l’obésité et des maladies chroniques. Le danger de dépasser l’apport calorique quotidien recommandé (en raison d’une alimentation riche en sucre) est bien réel. Les personnes qui consomment beaucoup de sucre courent le risque de décéder prématurément de maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardiovasculaires.
La Dre L’Abbé et ses collègues sont convaincus que la collecte de données probantes sur des questions de recherche d’intérêt pour les politiques contribuera à sensibiliser les Canadiens et à orienter les responsables des politiques et les consommateurs vers une alimentation plus saine.
- Date de modification :