Message de fin d’année du directeur scientifique
Chers collègues,
En cette fin d’année 2018, je voudrais prendre le temps de remercier tous nos partenaires, tant aux IRSC qu’à l’externe, pour l’année extraordinaire et productive qui se termine à l’Institut. Ensemble, nous avons réalisé de grands progrès dans des domaines aux besoins criants à l’échelle du pays, et je me réjouis à l’idée d’optimiser ces collaborations en 2019.
Voici quelques faits saillants qui ont marqué l’année 2018, ainsi qu’un aperçu des projets sur lesquels nous travaillerons dans la nouvelle année.
Contrer la crise des opioïdes
J’ai déjà mentionné que l’une des grandes priorités de l’INMST des IRSC consiste à appuyer le mandat national pour contrer la crise des opioïdes. Des progrès remarquables ont été accomplis à ce chapitre cette année, notamment la publication d’une nouvelle ligne directrice nationale sur la gestion clinique des troubles liés à l’usage d’opioïdes (en anglais seulement) qui préconise l’utilisation d’interventions fondées sur des données probantes pour traiter ce genre de trouble dans tout le continuum de soins contre les dépendances au Canada.
De plus, les IRSC ont annoncé le nom des titulaires de 22 subventions de fonctionnement sur la synthèse des connaissances dans le cadre de l’initiative sur la crise des opioïdes, et ont lancé une nouvelle possibilité de financement qui accordera jusqu’à 15 subventions pour évaluer rapidement les interventions et les pratiques mises en place en réponse aux aspects les plus urgents de la crise des opioïdes. Ces initiatives permettront d’éclairer rapidement les pratiques et les politiques relatives aux opioïdes. Nous attendons avec impatience l’annonce des titulaires des subventions d’évaluation au début de 2019 et de travailler avec les chercheurs à faciliter l’application des connaissances, élément clé intégré à ces projets stratégiques.
J’ai été invité à présenter un exposé à un certain nombre d’événements cette année, dont le Symposium sur les opioïdes tenu par Santé Canada en septembre, où j’ai expliqué comment les IRSC utilisent les connaissances pour éclairer les mesures visant à remédier à la crise des opioïdes. Ma présentation est accessible ici [ PDF (1,0 Mo) - lien externe ], et un lien menant aux autres exposés se trouve sur une page Web du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances. Les événements de ce genre nous rappellent qu’il faut faire encore beaucoup de travail dans ce domaine, mais je demeure encouragé par les progrès réalisés jusqu’ici et par la bonne volonté des intervenants à la grandeur du pays de collaborer et d’échanger de l’information.
Répondre à l’urgent besoin de données probantes par la Stratégie de recherche intégrée sur le cannabis
La légalisation et la réglementation du cannabis à des fins non médicales au Canada incitent les responsables des politiques, les employeurs, les professionnels de la santé et la population des quatre coins du pays à réclamer haut et fort plus d’information sur les effets de la consommation de cannabis. Cette année, l’INMST des IRSC a entrepris de diriger l’élaboration de l’initiative de recherche novatrice et concertée des IRSC sur le cannabis, maintenant connue sous le nom de Stratégie de recherche intégrée sur le cannabis (SRIC).
Au cours de l’été, j’ai dressé un bilan de la recherche des IRSC sur le cannabis et je suis heureux d’annoncer que nous avons poursuivi sur la lancée de cette importante initiative au cours du deuxième semestre de 2018. À la suite de l’annonce de financement de 14 projets de recherche au début de l’année, les IRSC ont lancé un deuxième concours de subventions Catalyseur afin de soutenir de la recherche sur le cannabis dans des domaines prioritaires urgents, avec 3 millions de dollars pour développer la capacité de recherche sur le cannabis, et ce, grâce à des partenariats avec le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, la Commission de la santé mentale du Canada et des instituts collaborateurs des IRSC.
En outre, nous avons commencé à définir des mesures consensuelles pour le cannabis afin d’orienter la recherche et la surveillance futures. Ce travail difficile a débuté en novembre, lorsque nous avons réuni des représentants du gouvernement, des chercheurs et des experts clés à un atelier de deux jours où nous avons discuté de la meilleure façon de mesurer la consommation de cannabis au sein de la population. Nous espérons pouvoir diffuser certains des résultats de cette réunion au cours de la nouvelle année.
L’initiative sur le cannabis se poursuivra jusqu’en 2019, alors que nous prévoyons lancer des possibilités de financement pluriannuelles évolutives et établir avec les intervenants d’autres partenariats, collaborations multisectorielles et possibilités d’application des connaissances.
Donner de l’ampleur à l’initiative des IRSC sur le stress post-traumatique
Le stress post-traumatique (SPT) est un nouveau domaine prioritaire pour l’Institut, et je me réjouis de la croissance rapide de cette initiative au cours des derniers mois. Cet été, les IRSC ont lancé un concours de subventions Catalyseur axé sur les blessures de stress post‑traumatique chez le personnel de la sécurité publique dans le but de pallier le manque de connaissances dans ce domaine au Canada. De plus, comme mentionné précédemment, nous travaillons également à l’établissement d’un nouveau consortium de recherche national entre les IRSC et l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP), dont je parlerai davantage au début de l’année.
Enfin, j’ai récemment eu le privilège d’accueillir des cliniciens‑chercheurs et des fondamentalistes à une table ronde à Ottawa pour une mise en commun des connaissances et une discussion ouverte, réfléchie et productive sur le SPT. Les fruits de la réunion, ainsi que de nouvelles possibilités et activités liées au SPT, seront présentés en 2019. J’ai très hâte de vous donner des précisions sur les projets que nous avons entrepris dans le cadre de cette importante initiative.
Élaborer le plan stratégique de l’INSMT des IRSC
Alors que l’année 2018 tire à sa fin, nous travaillons en étroite collaboration avec notre conseil consultatif à la création d’un nouveau plan stratégique qui orientera nos activités au cours des trois prochaines années. Notre institut s’est vu conférer à la fois le privilège et l’énorme responsabilité de soutenir un mandat de recherche extrêmement vaste, sans oublier qu’il s’accompagne de certains des besoins les plus urgents de la population canadienne en matière de santé.
Le plan définira notre façon de répondre aux besoins urgents des Canadiens et des Canadiennes en matière de santé mentale et cérébrale. Il établira également comment nous comptons multiplier les occasions de soutenir la recherche dans certains domaines émergents et faciliter l’élaboration de la stratégie canadienne de recherche sur le cerveau (en anglais seulement).
Je me réjouis des progrès que nous avons accomplis jusqu’à présent au chapitre de notre plan stratégique, et je suis impatient de le lancer officiellement en 2019. J’ai aussi hâte de faire le tour du pays pour nouer le dialogue avec le milieu de la recherche et lui faire part de notre stratégie audacieuse à l’égard de la recherche sur la santé mentale et cérébrale au Canada.
En terminant, j’aimerais vous souhaiter, au nom de tout le personnel de l’INSMT des IRSC, des fêtes à la fois joyeuses et reposantes en compagnie de vos proches et amis. J’ai hâte de tous vous retrouver au tournant de l’année.
Sincères salutations,
Samuel Weiss, Ph.D., MSRC, MACSS
Directeur scientifique
Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des IRSC
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